Voeux de M. Nicolas Sarkozy, Président de la République



















Mercredi 31 décembre 2008 – 20h00

Mes chers compatriotes,
L’année 2008 s’achève. Elle a été rude.
C’est la raison pour laquelle je veux penser d’abord à ceux que la vie a durement éprouvés, à ceux qui ont perdu leur emploi sans y être pour quoi que ce soit, à ceux qui sont victimes d’injustice, à ceux qui doivent affronter l’absence d’un être cher.
Je veux penser à nos soldats qui en ce moment même risquent leur vie pour notre sécurité et pour la paix. Je veux penser à leurs familles qui vivent douloureusement cette séparation. Et plus encore à ceux qui pleurent un fils, un mari, un fiancé, un père.
Pour tous les Français, cette année a été difficile. La crise économique et financière mondiale est venue ajouter son lot de peines et de souffrances. Chacun d’entre vous en subit les conséquences.
Face à cette crise je mesure la responsabilité qui est la mienne. Cette responsabilité je l’assumerai pour que tous ceux qui en ont besoin soient protégés par l’Etat et que notre pays sorte plus fort de cette épreuve.Depuis que les difficultés sont apparues je vous ai toujours dit la vérité et j’ai agi. C’était mon devoir.
Le pire aurait été que, dans cette situation, chaque pays décide sans se préoccuper des autres. Les initiatives que j’ai prises au nom de la présidence française de l’Union européenne pour coordonner l’action de tous les Européens et pour réunir les chefs d’État des vingt plus grandes puissances mondiales à Washington, ont permis d’éviter que le monde s’engage sur la pente du chacun pour soi qui aurait été fatale. De même, l’immobilisme serait une faute.
J’ai promis que les mêmes causes ne produiraient plus les mêmes effets. La France a exigé des changements pour moraliser le capitalisme, promouvoir l’entrepreneur sur le spéculateur, sanctionner les excès inacceptables qui vous ont scandalisés à juste titre, pour redonner à la dimension humaine toute sa place dans l’économie. Nous obtiendrons des résultats lors du prochain sommet de Londres le 2 avril.
Dans une période de crise comme le monde n’en avait pas connu depuis bien longtemps, j’ai essayé de changer l’Europe. Depuis toujours j’ai la conviction que l’Europe ne doit pas subir mais agir et protéger. Avec la réponse commune à la crise financière, la résolution de la crise géorgienne, la création de l’Union pour la Méditerranée, l’accord sur le climat et l’énergie, la preuve est faite désormais que c’est possible. Ce n’était qu’un premier pas. Il faut continuer car je reste persuadé que le monde a besoin d’une Europe forte, indépendante, imaginative.
Les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes. J’en suis pleinement conscient. Je suis plus décidé que jamais à y faire face, avec le souci de la justice, avec l’obsession d’obtenir des résultats. Après avoir préservé les économies de chacun grâce au plan de sauvetage des banques, ce sont les emplois de tous qu’il faut désormais sauver. Le plan de relance massif de l’investissement de 26 milliards d’euros qui a été décidé y contribuera. C’est un effort considérable. Des mesures ont été arrêtées pour sauver notre industrie automobile, en contrepartie de l’engagement des constructeurs de ne plus délocaliser leur production. D’autres initiatives seront prises avec le fonds souverain dont nous nous sommes dotés pour préserver notre tissu industriel.
Nous serons pragmatiques, attentifs, réactifs et s’il faut faire davantage, nous le ferons mais en gardant notre sang froid.
Les difficultés, mes chers compatriotes, nous avons les moyens de les affronter.A condition d’être solidaires les uns des autres. Je ne laisserai pas les plus fragiles se débattre seuls dans les pires difficultés. Dans l’épreuve, la solidarité doit jouer sans que le travail soit découragé. C’est pourquoi j’ai voulu que soit créé le RSA, qui s’appliquera pour la 1ère fois en 2009. Désormais, chaque Français qui reprendra un travail sera encouragé, valorisé, récompensé. Pour nous en sortir chacun devra faire des efforts. Car de cette crise va naître un monde nouveau auquel nous devons nous préparer en travaillant plus, en investissant davantage, en poursuivant les réformes qu’il n’est pas question d’arrêter car elles sont vitales pour notre avenir.
Durant l’année 2009, nous réformerons l’hôpital dont les personnels sont admirables de dévouement et de compétences, la formation professionnelle indispensable pour que chacun ait la chance d’un emploi, notre organisation territoriale que tant de conservatismes ont rendu inextricables, la recherche qui conditionne notre compétitivité.Je pense aussi à la réforme du lycée qui est nécessaire pour éviter l’échec de tant de nos enfants dans l’enseignement supérieur et l’injustice qui fait que tant de fils et de filles, de familles modestes n’ont pas les mêmes chances que les autres. J’ai demandé que soit pris le temps de la concertation, parce que prendre le temps de réfléchir ensemble, ce n’est pas perdre du temps pour la réforme. C’est en gagner.
Je pense enfin à la réforme de notre procédure pénale si importante pour mieux protéger nos libertés individuelles, dont la nécessité s’est faite jour plusieurs fois de façon criante durant l’année écoulée.
Mes chers compatriotes, toutes ces réformes, je les mènerai avec le Premier ministre François Fillon et le gouvernement, non par esprit de système mais parce qu’elles sont la condition qui permettra à la France de se faire une place dans ce nouveau monde qui se construit. Ainsi, nous deviendrons plus compétitifs, plus innovants. Et en même temps, nous préserverons les valeurs qui font notre spécificité : le travail, l’effort, le mérite, la laïcité et la solidarité, sans laquelle aucun effort n’est acceptable.
Enfin, la France continuera d’agir en Afrique, en Asie, et bien sûr au Moyen Orient où je me rendrai dès lundi parce que c’est la vocation de la France de chercher partout les chemins de la paix, comme c’est dans sa vocation d’agir pour les droits de l’homme.
Mes chers Compatriotes,
La crise nous oblige à changer plus vite et plus profondément. La crise est une épreuve. Elle est aussi un défi. Ce défi là, je veux le relever avec vous. Vous pouvez compter sur moi.Nous avons des atouts considérables. Il y a dans le peuple français quand il est rassemblé assez d’énergie, d’intelligence et de courage pour que nous ayons ensemble confiance dans l’avenir.
Nous allons sortir renforcés de cette crise.
Du fond du cœur je présente à chacun d’entre vous mes meilleurs vœux pour 2009.
Vive la République,Et vive la France.

Ce qui change en janvier 2009


Augmentation des prestations familiales, prime transport, aides à l’achat de logement, généralisation du livret A, autonomie des universités, plafonnement des "niches fiscales" : zoom sur les mesures gouvernementales qui prennent effet au 1er janvier.

Social :
-les prestations familiales seront augmentées de 3 % : à titre d’exemple, une famille de deux enfants touchera 123,92 euros d’allocations familiales, et l’allocation mensuelle de la Paje passera à 177,95 euros ;
-le plafond du montant des cotisations de l’Aged (allocation de garde d’enfant à domicile) est revalorisé de 1,5 % ;
-les aides au logement, qui comprennent les allocations de logement, l’aide personnalisée au logement, le forfait charges, sont revalorisées de 2,95 % ;
-le plafond de la Sécurité sociale, utilisé pour le calcul de certaines cotisations sociales passera à 2859 euros, soit une hausse de 3,1 %.

Emploi :
-les salariés du privé ne souhaitant pas partir à la retraite à 65 ans pourront désormais prolonger leur activité jusqu’à 70 ans, même sans l’accord de leur employeur ;
-après parution du décret, le chômage partiel sera indemnisé sur la base de 60 % du salaire horaire brut, au lieu de 50 % comme c’est la cas aujourd’hui.

Fiscalité :
-les niches fiscales seront plafonnées à 25 000 euros plus 10 % du revenu imposable ;
-plafonnement de certaines niches qui offraient auparavant des avantages fiscaux sans limitation (investissements dans les DOM-TOM, location de meublés...) ;
-la redevance audiovisuelle sera désormais indexée sur l’inflation ;
-le livret A sera généralisé à toutes les banques françaises.

Logement :
-à partir du 15 janvier, le prêt à taux zéro sera doublé pour l’achat d’un logement neuf en 2009 ;
-réduction d’impôt pour l’achat d’un logement neuf, pour mise en location, avant le 31 décembre 2012. La réduction, étalée sur 9 ans, est égale à 25 % du prix de revient de l’acquisition, limité à 300 000 euros, en 2009 et 2010 et 20 % à partir de 2011.

Transports :
-prime-transport : les employeurs prendront en charge la moitié de l’abonnement aux transports collectifs de leurs salariés pour leur trajet domicile-travail ;
-la SNCF doit annoncer en début d’année le lancement d’une carte de réduction pour les familles défavorisées et les familles monoparentales, sous condition de revenus.

Enseignement supérieur :
-une première vague de vingt universités vont devenir autonomes : celles-ci seront dotées de compétences élargies en matière de gestion de budget, de masse salariale et de ressources humaines.

Consommation et environnement :
-annualisation du malus écologique sur les voitures les plus polluantes : 160 euros par an pour les véhicules émettant plus de 250 g de CO2 par kilomètre. Concerne les véhicules acquis et immatriculés pour la première fois en France à compter du 1er janvier 2009 ;
-le système de bonus-malus est maintenu à l’achat d’un véhicule : bonus pour les véhicules neufs émettant moins de 130 g CO2/km pouvant aller jusqu’à 1000 euros, malus pour ceux qui émettent plus de 160 g CO2/km ;
-un écoprêt à taux zéro est lancé pour aider les particuliers à financer leurs travaux d’isolation thermique ou de rénovation énergétique dans leur résidence principale.

Mouvement des lycéens : mensonges, mensonges‏

La philosophe et écrivain Chantal Delsol, auteur du livre «Qu'est-ce que l'homme ?», nous livre son analyse de la révolte étudiante.

Manque de moyens : tel est le voile pudique sous lequel on camoufle, année après année, le mécontentement des lycéens et étudiants. On sait bien que, dans le domaine éducatif, le pays est pourtant surdoté. Le malaise, qui tourne au désespoir, provient d'autre chose : c'est la vérité qui manque.

Née de parents nantis par le développement des Trente Glorieuses, la jeunesse de ce début de siècle a généralement bénéficié d'une certaine aisance financière familiale. Éduquée par la génération 68, elle n'a guère vu passer d'interdictions et on s'est abstenu de lui réclamer des efforts, lui susurrant au contraire qu'elle avait tous les droits. Ses parents, qui ont acquis un niveau d'études nettement supérieur à celui de la génération précédente, pensaient que l'élan allait se poursuivre avec leurs enfants : ton grand-père n'avait pas son bac, je suis professeur, tu feras Normale, mon fils, ou alors tu es un nul… D'où le ressentiment quand le fils se retrouve dans la masse des AES (1) ou des LEA (2) sous-dotés et sans espoir. L'appréciation d'une situation s'inscrit toujours dans un temps et dans un lieu. La situation actuelle de la jeunesse n'est pas déplorable en soi, mais au regard des attentes et du progrès espéré. Elle s'est imaginé - irréalisme naïf - que la montée vers plus de diplômes, plus d'argent, plus de confort, s'inscrivait dans un Destin inéluctable. Et on s'est bien gardé de la détromper : on a joué d'une démagogie honteuse.
Mensonges.

Nous avons au contraire tout organisé pour laisser croire à ce progrès indéfini, en accumulant les trompe-l'œil : par exemple, la multiplication des diplômes qui deviennent des assignats. Nous avons beaucoup trop de diplômés pour le nombre de postes à hautes responsabilités auxquels ils pensent pouvoir aspirer légitimement. Un pays ne peut pas être entièrement peuplé d'avocats, de médecins spécialisés et d'enseignants-chercheurs. Nous avons gonflé nos enfants d'une prétention imbécile en leur inspirant constamment le mépris du plombier. Nous leur avons soufflé qu'ils étaient tous des intellectuels (comme cela est français !), et avaient droit à un job correspondant à leurs désirs.
Mensonges.

L'acquisition du baccalauréat d'abord, des diplômes universitaires ensuite, s'est largement «démocratisée» (le mot est absurde mais c'est celui-ci qui est compris). Les universités ont créé à tour de bras des bac + 5 et abaissé considérablement le niveau d'exigence à l'entrée de ces spécialisations. La conséquence : de nombreux étudiants, nantis d'un Master 2, ont tout juste un niveau de secrétaire de direction, si l'on regarde leur maîtrise de la langue, leur niveau culturel et leur éducation générale (ce qui n'est pas rien). Le petit pourcentage (non évaluable) de jeunes brillants et doués n'a certainement pas changé avec le temps : mais la distribution des diplômes a convaincu un grand nombre qu'ils ont atteint ce niveau supérieur. On le leur a fait croire, depuis que Laurent Fabius expliquait qu'en donnant le bac à 80 % des élèves on élèverait le niveau général…
Mensonges.
Finalement, la grande majorité des étudiants qui expriment leur révolte dans la rue sont frustrés de ne pas obtenir des places qu'on leur a laissé espérer par pure démagogie, car ces places n'existent pas en si grand nombre, et de surcroît beaucoup d'entre eux ne sont pas capables de les occuper. Depuis leur petite enfance, on leur a menti. On leur a menti en leur disant qu'ils pouvaient dire merde à leurs parents et que ce genre de chose tout au long de la vie faisait rire tout le monde. On leur a menti en leur disant que c'était à la société de s'adapter à eux, et non le contraire, parce qu'ils étaient le centre du monde. On leur a menti en jetant de la dérision partout autour d'eux et en leur disant que rien n'avait d'importance, que rien n'était grave, et qu'il suffisait de faire l'imbécile dans la vie pour être heureux. On leur a menti en leur disant qu'ils n'avaient de devoir envers personne (parce qu'ils n'ont pas demandé à naître, et d'ailleurs nous non plus), qu'ils ne devaient rien à personne et pouvaient s'occuper exclusivement d'eux-mêmes. On leur a menti en leur disant qu'une société organisée de cette façon serait beaucoup plus gaie et heureuse parce que débarrassée des devoirs réactionnaires, et embrassons-nous Folleville.

La masse des mensonges dont ils sont recouverts les laisse à peine respirer. On n'aperçoit au milieu de ce tas d'ordures que des regards apeurés et haineux. Et toute cette boue de mensonge, c'est nous qui l'avons mise. En tout cas, qui ne sommes pas parvenus à la nettoyer, car certains d'entre nous ont passé leur vie entière à clamer comme des Cassandre qu'une génération nourrie au mensonge finit en buvant le fiel de la haine.

Le principe de plaisir, qui était l'armature des idéologies utopiques, est resté l'armature de l'éducation une fois disparus les grands récits. Car on peut se libérer des contenus, mais les esprits demeurent construits par une forme dans laquelle les nouveaux contenus se glissent, toujours de la même manière. La génération précédente attendait, selon le principe de plaisir, une société où chacun travaillerait selon son envie et serait payé selon ses besoins. La génération actuelle attend, selon le principe de plaisir, une société où l'État verserait des salaires (corrects) à des dizaines de millions de psychologues simplement parce que ceux-ci ont désiré s'inscrire dans ces formations, sans se demander une seconde s'il existait une demande suffisante pour répondre à leurs désirs.

Pourquoi tant de Français ont-ils tendance à dire que cette situation provient d'un déficit d'allocations (il faudrait payer les étudiants pour étudier) et d'un capitalisme asocial (les salaires sont trop bas) ? Parce que nous voulons nous cacher à nous-mêmes les mensonges que nous connaissons trop bien. Et parce que nombre d'entre nous sont si matérialistes qu'ils regardent tous les problèmes en terme de manque d'argent. Des valeurs immatérielles comme l'effort ou le mérite paraissent stériles et surannées. Il y a des pays où l'allocation étudiant existe, mais elle est corrélée à l'effort, on ne la donne qu'à ceux qui travaillent et réussissent leurs examens, et ces conditions seraient pour nous discriminantes !

En France, la sélection est un gros mot. Le baccalauréat est largement distribué, l'entrée à l'université automatique. Tout se passe comme si tous étaient également capables et également travailleurs, et comme si la sélection ne devait pas s'instaurer en fin de compte, et durement, au moment de la recherche d'emploi. Mensonges, mensonges.
Le lycée, en dépit de nombre d'enseignants compétents et dévoués, accepte par une démagogie honteuse que des adolescents fassent la grève, ce qui les laisse croire qu'ils sont déjà, avant de l'avoir mérité par eux-mêmes, des partenaires responsables dans le jeu social : mensonges… L'université est devenue une sorte de parking où l'on vient refaire ses forces en attendant la galère de la recherche de travail. Nous regorgeons d'étudiants fantômes, qui s'inscrivent (parfois après avoir passé la sélection de Master 2) pour deux ou trois centaines d'euros, puis profitent de tous les avantages du statut étudiant et n'assistent pas aux cours ni ne viennent passer l'examen. Ou encore, nombre d'étudiants qui ont raté en juin ne viennent pas passer la session de septembre. Ils préfèrent redoubler plutôt que passer l'été à réviser. Mais on tait cela pudiquement, car les étudiants doivent tous être considérés comme des victimes épuisées, jamais comme des profiteurs. Mensonges.

Trop longtemps cachée, la vérité n'est-elle pas souvent cruelle ? Quand elle finit par affleurer à la conscience, ceux qui ont été trompés se retournent ordinairement contre les falsificateurs. Habités par le désespoir et la haine, ils casseraient bien le leurre qu'on leur a construit. Il va nous falloir un jour prochain assumer les fruits amers d'une démagogie peu glorieuse : mentir à la jeunesse, c'est la pire des démagogies.

(1) AES : Administration économique et sociale. (2) LEA : Langues étrangères appliquées.

Réduction des délais de paiement : 4 milliards d’euros de trésorerie en plus pour les PME

La réduction des délais de paiement à partir du 1er janvier 2009 devrait permettre d’accroître la trésorerie des PME françaises d’environ 4 milliards d’euros, a estimé le 23 décembre Hervé Novelli.
"Globalement, dans l’ensemble de l’économie française, l’application de la réduction des délais de paiement dans le cadre de la loi LME se traduirait par une amélioration de la trésorerie des PME de l’ordre de 4 milliards d’euros", a indiqué le secrétaire d’Etat lors d’une conférence de présentation du rapport 2008 de l’Observatoire des délais de paiement.

Dans le cadre du plan de relance, Oséo, la banque publique d’aide aux PME, va en outre participer au "renforcement" de la trésorerie des PME en garantissant les prêts souscrits auprès des banques à hauteur de 60 %, voire 70 % si les régions abondent, a notamment précisé François Drouin, le PDG d’Oséo.
Les délais de paiement, qui peuvent atteindre jusqu’à 102 jours dans certains secteurs, doivent être réduits à partir du 1er janvier à 45 jours fin de mois ou 60 jours à compter de la date d’émission de la facture.

La loi de modernisation de l’économie (LME) permet toutefois des accords dérogatoires et une application progressive, d’ici au 31 décembre 2011, lorsque l’activité du secteur présente des "spécificités", par exemple une longue rotation des stocks. Ces accords doivent être signés avant le 28 février 2009.
Hervé Novelli a fait état "à ce jour" de six accords de ce type transmis pour avis par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) au Conseil de la concurrence.

Ils concernent les entreprises de gros oeuvre et de second oeuvre dans le BTP, les industriels du jouet, du bricolage, de la papeterie et de l’horlogerie-bijouterie. Leurs décrets d’application devraient être publiés au Journal officiel "début 2009".
Un septième accord, dans le textile et l’habillement, a été signé mardi par huit professionnels du secteur dont la Fédération des enseignes de l’habillement, celle du e-commerce et de la vente à distance et l’Union des industries textiles.

A fin 2007, le respect des délais de paiement en France s’était "légèrement amélioré", mais "la nature du diagnostic" reste la même, "à savoir que la France est un pays ou l’on paie en retard", a souligné Jean-Paul Betbèze, auteur du troisième rapport de l’Observatoire, par ailleurs chef économiste du Crédit Agricole. Ces délais étaient en moyenne de 64,6 jours fin 2007 contre 65,9 jours fin 2006.

L’Anru se prépare à distribuer les 350 millions d’euros du plan de relance

L’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) a tenu, le 22 décembre, un conseil d’administration extraordinaire pour examiner les modalités de mise en œuvre des 350 millions d’euros dont l’a dotée le Premier ministre dans le cadre du plan de relance. Ces crédits serviront à relancer des programmes de rénovation urbaine aujourd’hui gelés pour des raisons financières.

Dans le cadre du volet rénovation urbaine du plan de relance pour l’économie, le président de la République avait annoncé, le 4 décembre, à Douai, une contribution supplémentaire de l’Etat à l’Anru de 200 millions d’euros. François Fillon a affirmé vouloir aller plus loin "en ouvrant à l’Anru une dotation nouvelle de 350 millions d’euros de capacité d’engagement en 2009, afin d’abonder les subventions accordées à de tels projets".


L’Anru sera chargée, dans un premier temps, de répertorier les projets bloqués pour relancer les travaux. "Nous avons (...) fait en sorte que dès les tout premiers jours de 2009, nous puissions avoir des remontées d’information qui nous permettent d’être très, très vite opérationnels", a souligné Gérard Hamel. "Depuis 2004 - date d’entrée en fonctions de l’Anru -, les choses ont évolué, les prix aussi, et certaines opérations se trouvent retardées (...) voire remises en cause parce que les budgets prévus à l’origine n’arrivent plus à être bouclés", a expliqué le président du conseil d’administration de l’Anru.

La relance des projet de rénovation urbaine va "fournir du travail (...), des salaires et du coup stimuler la construction (...) et devrait permettre de débloquer jusqu’à 2 milliards d’euros de travaux", a précisé Patrick Devedjian. Le nombre de projets concernés par cette enveloppe supplémentaire n’a pas encore été communiqué.

Au 1er décembre, 431 des quelque 530 quartiers éligibles au programme de rénovation urbaine ont vu leur projet validé. Le bilan est de 121 436 reconstructions de logements sociaux, 277 364 réhabilitations, 129 421 déconstructions et 305 940 résidentialisations.

Apéro de fin d'année à la permanence parlementaire de Philippe Meunier à Meyzieu

La biographie du général de Gaulle offerte à notre ami Philippe par le comité de Villeurbanne






Plus de temps pour réformer le lycée

Xavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale, a décidé de laisser plus de temps pour la mise en œuvre de la réforme de la classe de seconde initialement prévue à la rentrée 2009 dans le cadre de la réforme du lycée.

La réforme est bâtie sur un très large consensus des lycéens, des enseignants et des familles. Ce consensus a fait l’objet de deux protocoles d’accord, signés au mois de juin dernier, avec les organisations représentatives des personnels de direction et des enseignants, d’une part, et les organisations lycéennes, d’autre part. Tous étaient d’accord sur le principe de la nouvelle seconde présentée par le Ministre.

Or, depuis des semaines, ce consensus est menacé par une désinformation massive notamment sur la nature et les finalités de cette réforme. Interrogé par Le Parisien, mardi 16 décembre, Xavier Darcos a déploré les rumeurs ambiantes : « Que n'ai-je entendu ces derniers mois ! Que je voulais supprimer les maths, l'histoire- géographie...On me prête toutes sortes d'intentions, et pas seulement sur le lycée. On me prête également l’intention de vouloir supprimer la maternelle, même lorsque je dis et répète qu'il n'en est pas question. La réforme du lycée est devenue l'otage de rumeurs qui affolent l'opinion publique et créent l’inquiétude chez les parents à dessein.»
Dans ce contexte, les conditions d’un dialogue serein et responsable ne sont plus réunies.

Mieux former, mieux orienter, mieux accompagner les élèves : telles sont, de l’avis de tous, les missions du nouveau lycée républicain dont il faut poursuivre la réforme.«On ne peut pas appeler recul le fait que l'on se donne plus de temps pour mettre en œuvre une réforme. Je préfère la retarder d'un an mais elle reste nécessaire.» a déclaré le Ministre. Pour Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, "la réforme du lycée doit continuer à se faire dans la discussion et l'explication et non dans l'incompréhension, voire la désinformation. Puisqu'il y a des inquiétudes avant même que la réforme n'ait été présentée, il est sage de la part de Xavier Darcos, ministre réformateur s'il en est, de vouloir discuter plus longuement afin qu'elle soit acceptée par tous."

En décidant de laisser plus de temps pour la mise en œuvre de la réforme de la classe de seconde, Xavier Darcos entend "restaurer l’esprit de consensus qui avait présidé à la réflexion sur la réforme du lycée". Il propose à cet effet de prolonger les discussions sur le lycée, « en abordant sans tabou tous les sujets, qu’il s’agisse de la place des enseignants dans ce futur lycée ou de l’équilibre respectif des disciplines".Ces équilibres devront faire l’objet d’une large concertation avec les représentants des enseignants, des lycéens et des familles.

Pétition contre la hausse des tarifs de stationnement à Villeurbanne


Un Conseil des ministres exceptionnel consacré au Plan de relance de l’économie

Le Conseil des ministres s’est réuni le 19 décembre afin d’adopter les mesures prévues dans le plan de relance de l’économie de 26 milliards d’euros annoncé par Nicolas Sarkozy à Douai le 4 décembre dernier.

Patrick Devedjian a présenté, avec Jean-Louis Borloo, Christine Lagarde, Eric Woerth, Christine Boutin et Martin Hirsch, un ensemble de textes permettant la mise en oeuvre des mesures prévues dans le cadre du plan de relance représentant un total de 26 milliards d’euros (soit 1,3 % du PIB) en soutien à l’activité :
-11,6 milliards d’euros de soutien à la trésorerie des entreprises, à travers notamment le remboursement accéléré de créances détenues sur l’Etat par ces entreprises ;
-10,5 milliards d’euros d’investissements publics, partagés entre l’Etat (4 milliards d’euros), les entreprises publiques (4 milliards d’euros) et les collectivités locales, qui seront soutenues pour cela par l’Etat (2,5 milliards d’euros) ;
-2 milliards d’euros pour les secteurs les plus exposés à la crise : logement et automobile ;
-2 milliards d’euros pour les mesures de soutien à l’emploi et aux revenus des ménages les plus modestes.

"On investit 26 milliards, dont 75 % dans l’année qui vient. Mais nous espérons avoir un effet d’entraînement des investissements des collectivités locales, des entreprises. Et si on arrive à un effet de levier de trois, ce qui est recherché, ça fait un impact de 100 milliards sur les deux ans", a déclaré Patrick Devedjian, à l’issue du Conseil des ministres.


Lors du Conseil des ministres du 19 décembre, deux projets de loi et sept décrets ont été présentés pour mettre en oeuvre le plan de relance :

-le projet de loi de finances rectificative pour 2009 portant relance de l’économie prévoit les dépenses de l’Etat au titre du plan de relance ;

-le projet de loi pour l’accélération des programmes de construction et d’investissements publics et privés comporte des mesures de simplification et d’accélération des procédures, notamment en matière de logement et de commande publique ;

-sept décrets procèdent aux modifications réglementaires permettant la mise en place de la prime de solidarité active, de l’aide à l’embauche exceptionnelle en faveur des petites entreprises, du doublement du prêt à taux zéro, du remboursement mensuel de la TVA, de la publicité du privilège du Trésor et des aménagements des règles relatives à l’urbanisme et à la commande publique. Sept de ces décrets ont été adoptés en Conseil des ministres le 19 décembre, deux autres mesures réglementaires (TVA, publicité du privilège du Trésor) seront adoptées dans les prochains jours.

Ces mesures complètent les dispositions fiscales insérées dans le projet de loi de finances rectificative pour 2008.

Les textes intégrant les mesures du plan de relance seront soumis, dès le 5 janvier, à l’Assemblée nationale.

Tract contre la hausse des tarifs du stationnement à Villeurbanne


intervention au conseil municipal

R 20080279 - Passation du marché pour la restructuration et l’extension du TNP


Monsieur le Maire, chers collègues,

Je profite de cette délibération concernant le chantier du TNP pour attirer l’attention de la Municipalité sur l’absence de concertation avec les riverains autour des grands travaux d’aménagements urbains de notre Cité.

En effet, de nombreux habitants mécontents du déroulement du chantier de rénovation du TNP nous ont relaté des dysfonctionnements importants : voiries bloquées par des camions du chantier, stationnement sauvage de camionnettes d’entreprises, nuisances sonores répétées et continues dès 6 heures du matin, dégradations régulières des barrières interdisant le stationnement, utilisations abusives des bennes à gravats, et absence d’interlocuteur identifié au sein de la Mairie.

Une réunion d’information a eu lieu il y a quelques jours à l’initiative heureuse du Bureau du Conseil de Quartier Gratte Ciel – Dedieu – Charmettes, où vous étiez présent, M. Kabalo, avec M. Terracher, pour enfin écouter les doléances de nos concitoyens qui subissent les désagréments de ce chantier depuis plus d’un an.

Les élus UMP regrettent que la Mairie n’ait pas proposé spontanément la tenue d’une telle réunion, et se soit contentée d’attendre l’exaspération des riverains, avant de prendre conscience de l’importance des nuisances. Ce n’est pas le modèle de respect de nos concitoyens que nous attendons de la part des élus d’une grande ville comme Villeurbanne !

Monsieur le Maire, vous avez soutenu une candidate malheureuse aux élections présidentielles, qui était l’apôtre de la démocratie participative, qu’attendez-vous pour la mettre en application à Villeurbanne sur la concertation en amont des projets urbains et sur l’accompagnement des grands chantiers ?

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

Ordre du jour du conseil municipal







La délinquance en baisse en 2008

La délinquance générale a baissé de 3,8 % par rapport à l’année dernière comme la délinquance de proximité (-5,8 %) et les atteintes aux biens (-5,8 %). Seules les violences aux personnes ont connu une quasi-stabilité (+ 0,9 %). Le taux d’élucidation des affaires est évalué à 38,2 %, alors qu’il n’était que de 25 % en 2001.

"Dans sa lettre de mission, le président de la République définissait en matière de sécurité publique des objectifs chiffrés à atteindre dans les deux ans. Dix-huit mois après, ces objectifs sont déjà atteints ou en passe de l’être" indique le communiqué du ministère.

Afin d’améliorer ces résultats, s’ajouteront aux mesures déjà engagées - le développement de la police scientifique ou celui de la vidéosurveillance - deux nouveaux projets :

-la comptabilisation de manière distincte par l’OND des violences intrafamiliales, responsables de la hausse des violences aux personnes ;
-le lancement, dès janvier, d’un vaste programme de lutte contre les escroqueries notamment celles commises sur internet.

20ème anniversaire de la Maison du Livre de l'Image et du Son samedi 13 décembre 2008

Hervé Bérillon, Gérard Maulet et Micheline Montorier
Et Flavien Bénazet


Aménagement des dérogations au repos dominical




Législative partielle dans la Marne : élection du candidat UMP Arnaud Robinet

Le candidat UMP Arnaud Robinet a remporté dimanche l'élection législative partielle dans la première circonscription de la Marne, avec 52,49% des voix au deuxième tour, selon les résultats provisoires communiqués par la préfecture. Son adversaire, le socialiste Eric Quenard, a recueilli 47,51% des suffrages, selon la même source.

Arnaud Robinet, un praticien hospitalier de 33 ans, succède à Renaud Dutreil ancien ministre des Petites et moyennes entreprises du gouvernement Villepin, qui a démissionné en septembre.

Arnaud Robinet a remporté une brillante victoire face à un parti socialiste qui voulait faire de cette élection un référendum sur la politique du gouvernement et du président de la République.

Article du Progès du 14 décembre 2008


visite inaugurale du marché de Noël de Villeurbanne samedi 13 décembre 2008

Gérard Maulet, Hervé Berillon, Henry Chabert et Christian Bocquet
Michel Barthez, Jérémy Testa, Jean-Paul Regnault, Gérard Desmoulins, Christian Bocquet, Gérard Maulet et Florian Moulin...
Florian Moulin, Flavien Bénazet et Henry Chabert

.... Flavien Bénazet, Micheline Montorier et Martine Maurice




Acceuil convivial à la permanence UMP samedi 13 décembre 2008




Mise en oeuvre de la RGPP




Réunion débat sur les 55 réformes de Nicolas Sarkozy à Jonage vendredi 12 décembre 2008

Bernard Accoyer Président de l'Assemblée nationale
Philippe Cochet, Jérome Chartier, Michel Forissier et Philippe Meunier

Le 1er rang villeurbannais....


.....suite
Merci à Hervé Bérillon pour les photos




Plan de relance de l'économie française







Bruno Le Maire nommé secrétaire d’Etat aux Affaires européennes

En marge du Conseil européen réuni à Bruxelles, le président de la République a annoncé, le 12 décembre, la nomination de Bruno Le Maire au secrétariat d’Etat aux Affaires européennes.

Nicolas Sarkozy a mis fin, sur proposition du Premier ministre, aux fonctions de l’actuel secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet. Celui-ci doit en effet prendre la présidence de l’AMF dès le 15 décembre.

Le chef de l’Etat a annoncé au cours de la conférence de presse de clôture du sommet de Bruxelles que, "en accord avec le Premier ministre, il avait demandé à Bruno Le Maire de remplacer Jean-Pierre Jouyet". Il a indiqué avoir "fait le choix d’un homme jeune, d’un homme talentueux, compétent et profondément européen".