Michel Mercier réélu à la tête du Conseil général du Rhône

Liste des vice-présidents du conseil Général (les compétences de chacun seront déterminées lors de la prochaine séance du conseil Général courant avril): Président: Michel Mercier 1er vice-président: Michel Forissier 2e vice-président: Daniel Pomeret 3e vice-président: Jean-Luc Da Passano 4e vice-présidente: Dominique Nachury 5e vice-président: Bernard Fialaire 6e vice-présidente: Danièle Chuzeville 7e vice-président: Michel Thien 8e vice-président: Raymond Durand 9e vice-président: Albéric de Lavernée 10e vice-président: Charles Bréchard 11e vice-président : Jean-Paul Delorme 12e vice-président: Denis Longin 13e vice-président: Eric Poncet 14e vice-président: Fréderic Miguet 15e vice-président: Georges Barriol

Leçons des cantonales

1) Les observateurs et l’opposition avaient uni leurs voix pour annoncer une double déferlante rose et FN lors des ses cantonales mettant en déroute la majorité présidentielle… Il n’en a rien été : l’UMP résiste beaucoup mieux que prévu et le PS n’a pas de quoi triompher !

-Rue de Solferino, on pariait sur la conquête de 10 départements : la Vienne, la Charente- Maritime, l’Aveyron, la Loire, le Rhône, les Hautes-Alpes, la Sarthe, la Côte d’Or, le Jura, les Pyrénées Atlantiques. In fine, elle va juste prendre 2 départements (Jura et Pyrénées Atlantiques) et en perdre un, le Val d’Oise… soit un différentiel de +1 C’est 10 fois moins de départements gagnés que prévu ! c’est une progression de +1% à l’échelle de la France…


-Et quand on regarde les résultats dans le détail on s’aperçoit que tous les éléphants du PS, futurs candidats aux primaires, ont été malmenés dans leurs fiefs : -Le Val d’Oise, ex-fief de DSK, l’homme providentiel, passe de gauche à droite ! -En Poitou-Charentes, terre de Ségolène Royal, alors que le PS tenait pour acquises les prises de la Vienne et de la Charente Maritime, les 2 départements sont finalement restés bien ancrés à droite (+1 siège dans la Vienne), et nous avons aussi progressé d’un siège dans les Deux-Sèvres… -Dans le Nord, chez Martine Aubry, la droite gagne 4 cantons et le PS a perdu la majorité absolue ! -En Corrèze où François Hollande avait surdramatisé les enjeux pour mobiliser sa base (il avait annoncé qu’il ne se présenterait pas aux primaires s’il n’était pas réélu) la gauche n’a accru sa majorité que d’un siège… on est loin du plébiscite attendu ! -Dans les autres départements ciblés par la gauche, la droite a bien résisté ou même progressé (Aveyron +1, Hautes Alpes +1, Rhône +1, Côte d’Or +1)

-La majorité déplore la perte du Jura et des Pyrénées Atlantiques, mais il faut tout de même reconnaître que ces 2 départements qui étaient présidés par la droite au bénéfice du doyen d’âge (gauche et droite avaient exactement le même nombre de sièges), la majorité y était donc très fragile depuis des années. Enfin, notons que, d’un point de vue démographique, (Jura 260 000 habitants, Pyrénées Atlantiques 650 000 habitants, soit 910 000 personnes) la perte de ces départements est plus que compensée par le gain du Val d’Oise (1,1 millions d’habitants !) -Et le PS, si prompt à donner des leçons de morale à la droite sur le fameux front républicain, devrait regarder de plus près ce qu’ont fait ses propres électeurs dans le cas de duels FN/UMP ce dimanche : dans l’Oise ou l’Aisne par exemple, les électeurs PS ont souvent préféré voter pour le candidat FN plutôt que pour le candidat UMP !

-Au FN, on nous annonçait la « vague bleu marine », certes le FN s’est maintenu au 2nd tour dans 395 duels et 8 triangulaires, ce qui est considérable, mais pour seulement 2 élus ! (A Carpentras dans le Vaucluse à 54% et à Brignoles dans le Var à 50,03%). Cela fait 0,1% d’élus par rapport aux 1450 candidats présentés. Pas de quoi pavoiser ! Surtout, les 2 têtes d’affiche du FN ont été nettement battues : Steeve Briois, secrétaire général du FN, a été battu par plus de 55% des voix, et Louis Aliot, Vice Président, par 54%...

Finalement, la carte des départements n’est aujourd’hui ni « rose Martine, ni bleue Marine »… elle ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de 2004 ! Et ceci alors que l’opposition était dans une situation favorable, dans le cadre d’élections intermédiaires qui sont toujours propices à la contestation, et alors que notre pays traverse une succession de crises de grande ampleur depuis 3,5 ans, qui inquiètent les Français.

2) Et pourtant, dès hier soir, la gauche, plutôt que de s’interroger sur ces résultats qui ne manifestent aucun désir de gauche, est repartie de plus belle dans des querelles d’hommes qui n’intéressent pas les Français. On attend toujours des propositions ! -Au sein du PS : les primaires sont lancées… -François Hollande a annoncé, dès hier soir, sa candidature et Martine Aubry s’est moquée du faux suspense sur sa réélection « je n’en ai pas dormi de toute la nuit. C’est la 1ère fois de ma vie que j’ai pris des somnifères. » Tandis qu’Hollande affirmait avoir, en faisant des propositions sur le fond « créé une curiosité dans un moment où régnait [au PS] le vide des idées »… -Ségolène Royal a affirmé qu’il «faut avoir le courage de reconnaître que le 1er parti de ces élections, c’est l’abstention » ce à quoi Harlem Désir a immédiatement répondu « le 1er parti de France ce soir, c’est le PS de Martine Aubry, et tous les socialistes devraient en être fiers. »

Au sein de la nouvelle gauche plurielle (le seul programme de la gauche pour 2012 semble être de rejouer 1997, en ce qui concerne les alliances, avec la gauche plurielle façon Aubry, comme sur le fond –retour de la police de proximité, retour au nombre de place en prison d’avant 2002 etc), les haines sont aussi tenaces… -Mélenchon traite Martine Aubry de « mante religieuse » -Aubry se compromet avec les verts sur le nucléaire « je crois qu’il faut sortir du nucléaire » (21 mars au Grand journal … alors que Duflot affirme qu’elle ne « votera jamais pour un directeur du FMI »…)

3) Dans ce contexte, le devoir de la majorité est de tirer tous les enseignements de ces élections et partir à la reconquête des Français Notre 1er devoir est prendre la pleine mesure de l’inquiétude que les Français ont exprimée : -en se déplaçant peu pour aller voter (abstention à 55,19%) -en choisissant parfois le vote FN (présent dans plus de 400 cantons au 2nd tour) -en faisant perdre à la droite de 22 cantons (soit 1,13% des 1940 cantons renouvelables) Nous avons reçu le message et nous allons redoubler d’efforts sur le terrain pour rassurer et convaincre les Français.

La reconquête exige que toute notre famille politique se mobilise, se rassemble, soit unie derrière nos valeurs, nos idées et le Président de la République, Nicolas Sarkozy. L’UMP va continuer à apporter, avec courage et responsabilité, des réponses et des solutions efficaces et crédibles aux préoccupations des Français comme elle le fait depuis 2007 dans un contexte de crises économique et sociale (la plus grave crise depuis 1929), géopolitique (la rive sud de la méditerranée est bouleversée) environnementale (catastrophe japonaise, réchauffement climatique, tensions sur les matières premières) et morale (une France qui doute d’elle-même, qui attend des réponses sur la laïcité, l’identité etc.). -Nous avons apportés des solutions pour la sécurité : sous le gouvernement Jospin, la délinquance avait augmenté de plus de 17%, depuis 2002, la majorité l’a faite chuter de plus de 16%. Nous continuerons à lutter contre la délinquance en agissant pour une meilleure exécution des peines -Nous l’avons fait pour la croissance et l’emploi : après avoir subi la plus grave crise depuis 1929, la France a retrouvé la croissance (+1,5%) dès 2010 et devrait atteindre 2% en 2011. C’est ce qui a permis de faire baisser le chômage en janvier et en février 2011 et de relancer la production industrielle (+10 points depuis 2009). Et nous continuerons à nous battre contre le chômage, notamment celui des jeunes et des seniors. -Nous l’avons fait pour la protection sociale : nous avons sauvé les retraites, nous réussirons la prise en charge de la dépendance. -Nous n’arrêterons de défendre et promouvoir nos valeurs : nous avons interdit la burqa, nous allons continuer à défendre la laïcité en proposant des mesures concrètes pour construire un Islam de France pleinement intégré dans notre République. C’est ainsi que nous poursuivrons l’indispensable dynamique de réforme de notre pays et que nous construirons ensemble l’avenir de la France.

Remaniement ministériel

Le Président de la République a annoncé un remaniement ministériel, le 27 février 2011, au cours d'une allocution télévisée et radiophonique.
Alain Juppé, précédemment ministre d'Etat, ministre de la Défense et des Anciens Combattants est nommé ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes.

Gérard Longuet est nommé ministre de la Défense et des Anciens Combattants.

Claude Guéant est nommé ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration