Chirac, superstar du salon de l'Agriculture

Intervention au conseil municipal du 21 février 2011 sur le service civique

Monsieur le maire, chers collègues,


Vous nous proposez ce soir de voter l'engagement de la ville de Villeurbanne dans le dispositif service civique avec une première vague d'une quinzaine de jeunes.

Les élus du groupe UMP ne peuvent être que satisfait de voir votre municipalité, participer à des dispositifs proposés par le gouvernement de François FILLON et votés par notre majorité parlementaire. Tant mieux pour les Villeurbannais !

Même, si à lire de plus près l'introduction de votre délibération, on peut ressentir comme une gêne, de votre part, au point d'avoir le besoin de rappeler dès la première phrase que cette orientation figurait, et je vous lis : "parmi les engagements de mandat 2008-2014", allant encore plus loin, si chacun les avaient oubliées, à redonner le numéro 130 de votre proposition électorale.
Il faudrait, monsieur le maire, republier votre programme électoral, en livre petit format, à couverture rouge...pour les nostalgiques !

Plus sérieusement,

L'objectif de la loi du 10 mars 2010 instaurant le service civique des jeunes est offrir à tous ceux qui le souhaitent la possibilité de s’engager pour une mission d’intérêt général auprès d’organismes publics ou d’associations.
Pour les jeunes, le Service Civique est un vrai plus. Cet engagement est reconnu et valorisé dans leur cursus d’enseignement secondaire et universitaire tout en étant indemnisé.
L’État aidera financièrement les jeunes volontaires, avec un soutien renforcé en fonction de leur situation : les jeunes de moins de 25 ans recevront une indemnité de 442 € nets mensuels et leur couverture sociale sera entièrement prise en charge par l’Etat. La ville complétera l’indemnité servie aux jeunes à hauteur de 100 €.
L’État ne se contentera pas de soutenir les jeunes, il leur donnera une culture commune de l’engagement : pour cela, tous les jeunes volontaires recevront une véritable formation civique et citoyenne dans le cadre de leur Service Civique.

Le terme de “Service Civique” est porteur d’une très haute ambition pour notre Nation, pour notre société et pour notre jeunesse. Servir et faire preuve de civisme. Donner une nouvelle jeunesse au creuset républicain et offrir de nouvelles perspectives à la jeunesse d’aujourd’hui et de demain. Tels sont les objectifs de ce service civique voulu par le Président de la République, Nicolas SARKOZY.


Merci de votre attention

Régis LACOSTE

François Baroin, ministre du Budget, le porte-parole du gouvernement

Challenge de boules du Progrès vendredi 11 février 2011




Réunion de la commission éducation du conseil municipal mardi 8 février 2011


Présidence française du G8 et du G20

Lors de ses vœux à la presse, le lundi 24 janvier, Nicolas Sarkozy a présenté la feuille de route de la présidence française des G8- dont le sommet se tiendra à Deauville en juin 2011- et G20 -dont le sommet se déroulera à Cannes en novembre 2011- avec comme slogan : « G20-G8: France 2011, nouveau monde, nouvelles idées ».

1) La France va ouvrir, avec ses partenaires du G20 et du G8, 3 grands chantiers majeurs pour répondre concrètement aux grands déséquilibres qui fragilisent le monde : la guerre des monnaies, la spéculation sur les matières premières et les défis globaux.
C’est une nécessité dans un monde d’après crise qui est plus que jamais incertain et volatil : aujourd’hui, on enregistre par exemple des flux de 4 000 milliards de dollars chaque jour sur les marchés des changes –soit presque le double du PIB annuel de la France ! A cause des spéculations financières, les prix des denrées agricoles ont fluctué 3 fois plus ces dernières années qu’elles ne le faisaient dans le monde d’après-guerre. A tous ces dérangements, il faut mettre de l’ordre, c’est l’ambition de la France !

2) Nicolas Sarkozy a ouvert des pistes novatrices, réalistes et crédibles sur ces 3 sujets.
-Une meilleure régulation des taux de change passera avant tout par le renforcement du rôle du FMI, la reconnaissance du rôle des monnaies des puissances émergentes et la mise en place d’indicateurs fiables sur les réserves de changes accumulées par certains Etats et la sous-évaluation de certaines monnaies. L’objectif est que les grandes nations s’accordent sur la politique à mettre en œuvre pour réduire les accumulations de réserves monétaires et renforcer la croissance mondiale.

-La volonté de faire de la régulation des marchés dérivés de matières premières une priorité, notamment pour les matières premières agricoles qui subissent de fortes spéculations, aggravant le problème de la faim dans le monde. La loi de l’offre et de la demande, avec ses aléas et ses spéculations, ne peut pas régir seule tous les enjeux d’un secteur aussi vital que celui de l’alimentation sans générer, au gré des saisons, des pénuries intolérables et des surplus gâchés. Il y a une spécificité des fruits de la terre : on ne peut «laisser faire et laisser aller » en matière agricole comme on le fait pour certains biens industriels, voitures ou télévisions.

-Enfin, le G20 et le G8 seront l’occasion de traiter de problématiques globales qui ne peuvent trouver des solutions qu’à un niveau international :
• la question du développement de l’Afrique -une urgence quand on voit par exemple qu’Aqmi progresse au Sahel sur le terreau de la misère !- qui pourrait notamment être financé par la création d’une taxe sur les transactions financières. C’est un vieux serpent de mer que cette idée de la taxe Tobin, mais il est légitime d’enfin arriver à se mettre d’accord sur cette taxe qui permettrait à la fois de limiter la spéculation et de financer le développement dans le monde.
• l’instauration d’un socle de protection social universel sur la base des conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Voilà encore un sujet majeur, à l’heure où l’un des fléaux de notre monde est le dumping social : la misère de certains travailleurs pauvres des pays en voie de développement est exploitée pour produire à très bas coûts contre lesquels les pays développés ne peuvent pas être compétitifs ce qui entraîne des délocalisations désastreuses pour les ouvriers des pays développés. Il n’est plus tolérable que la pauvreté des travailleurs de certains pays en voie de développement créé de la pauvreté dans les pays développés ! Il faut au contraire s’entendre sur un dénominateur commun social universel qui tire les conditions de travail de tous vers le haut !
• une réflexion sur la régulation d’Internet : c’est un sujet dont l’affaire « Wikileaks » a montré l’actualité brûlante et que les députés UMP avaient déjà défriché avec leur groupe de travail sur l’éthique du numérique.

3) Cette feuille de route n’est pas la marque d’une utopie française qui ferait sourire les autres membres du G8 et du G20 : dans le monde globalisé de l’après crise, la régulation n’est pas un choix, c’est une nécessité. Tous les Etats en prennent aujourd’hui conscience. En donnant de telles priorités à sa présidence du G20 et du G8, la France montre combien elle est tient un rôle moteur dans la réforme de la gouvernance mondiale. Notre famille politique prendra toute sa part à cette réflexion majeure pour l’avenir du monde et de notre pays.

En 2010 la délinquance totale a diminuée de 2%

Encore une fois, la mobilisation et la fermeté de la majorité contre la délinquance a porté ses fruits : en 2010, la délinquance totale a diminué de plus de 2% ! C’est la 8ème année consécutive de recul de l'insécurité en France. On voit bien là toute la différence entre une politique de fermeté qui renforce l’Etat de droit, et la politique laxiste des années Jospin qui avait donné un blanc-seing aux délinquants :
-entre 1997 et 2002, sous le gouvernement Jospin, la délinquance avait augmenté de plus de 17,8%. Depuis 2002, la majorité l’a faite chuter de plus de 16,2%.
-entre 2002 et 2010, nous sommes passés de 67 crimes et délits pour 1000 habitants à 53 pour 1000.

Cette baisse est particulièrement spectaculaire en ce qui concerne :
-les atteintes aux biens (-1,9%). Sur la période 1997-2002, elles avaient bondi de 14,4% ! Entre 2002 et 2010, elles ont diminué de 30%.
-les incendies volontaires de véhicules (-3%), et si l’on s’en tient aux seules nuits du 14 juillet et du 31 décembre, le recul est de l’ordre de -12% !
-les escroqueries (-4,3%)
-la sécurité routière (-6,5%) : pour la 1ère fois sur nos routes il y a eu moins de 4000 morts en une année ! soit près de 300 vies supplémentaires épargnées entre 2009 et 2010.
-le crime organisé (-6,9%). Il avait connu une expansion particulièrement préoccupante sous le gouvernement socialiste : +12,2% de 1997 à 2002, il a reculé de 23,7% depuis l’arrivée de la majorité au pouvoir en 2002 ! Cette très forte diminution depuis 8 ans du crime organisé est la preuve que l’Etat porte des coups décisifs aux réseaux mafieux, qui sont le pire fléau pour notre société. Cela se traduit à la fois :
• par un recul massif des crimes de sang : jamais il n'y a eu aussi peu d'homicides ! En 2010, la France en a recensé 675, contre 1119 en 2002, soit une baisse de 40%. Et quand un meurtre ou un assassinat est commis, les auteurs suspectés sont arrêtés et livrés à la justice dans 9 cas sur 10.
• par des saisies très importantes de drogue : en 2010, les forces de police ont saisi 60 tonnes de drogue, pour une valeur marchande de 560 millions d'euros.

Bien sûr, ces très bons résultats ne signifient pas que la majorité va se démobiliser. Au contraire, il demeure certains points noirs sur lesquels il faut redoubler d’efforts :
-les cambriolages ont augmenté de 1,1%. Cependant cette hausse a été quasiment stoppée en 2010 (les cambriolages avaient augmenté de 5,5% en 2009) et les forces de police et de gendarmerie ont accentué leur pression sur ces délits puisque le nombre d'individus mis en cause a augmenté de 2,3% pour les cambriolages de résidences principales et secondaires.
-les violences aux personnes sont en hausse de 2,5%.
• L’augmentation de ces violences –évidement intolérables- a toutefois considérablement ralenti, comparée au rythme annuel de hausse plus de 10% par an sous le gouvernement socialiste !
• Le phénomène des violences est désormais circonscrit géographiquement: sur 90% du territoire, les violences sont en baisse. Les difficultés subsistent dans les grandes agglomérations en particulier en Ile-de-France, où 2/3 des vols avec violences sont dus aux vols de téléphones portables dans les transports en commun. À Paris et en petite couronne, la police d'agglomération a été mise en place pour organiser une riposte plus efficace à la violence urbaine. Elle devrait vite porter ses fruits et va progressivement être instaurée à Lyon, Lille, Marseille et sans doute aussi à Bordeaux.
• Certaines violences aux personnes ont tout de même baissé :
-On enregistre en particulier -6% pour les personnes âgées, grâce au plan tranquillité seniors mis en place en 2010, qui permet à toute personne âgée qui se sent inquiétée de se manifester auprès d'un correspondant du commissariat ou de la gendarmerie qui organise alors des rondes ou des visites régulières.
-De même, les vols à main armée contre des commerçants ont reculé de 14% en 2010.
-Depuis la mise en place du plan de sécurisation des écoles, les violences scolaires ont chuté de 60% par rapport à la même période de 2009.

En 2011, la majorité entend bien continuer à faire reculer partout la délinquance et faire progresser le respect de l’Etat de droit.
Brice Hortefeux se donne pour cela 3 priorités :
-La baisse des violences aux personnes. Cela passe par une réponse pénale plus adaptée, qui est au cœur de la loi Loppsi 2 adoptée en CMP le 26 janvier dernier. Cette loi promeut notamment la tolérance zéro contre les délinquants les plus durs en instaurant : des peines planchers pour les primo-délinquants les plus violents (délits passibles d’au moins 7 ans d’emprisonnement) ; 30 ans de période de sûreté punissant les assassinats (notion de préméditation) et les meurtres de policiers commis en bande organisée ainsi que la possibilité pour les jurys d’assise de prononcer une peine d’expulsion du territoire pour les criminels étrangers.
Par ailleurs, la majorité va aller au bout de sa réflexion sur l’introduction de jurés populaires pour l’application des peines afin de réduire le risque de récidive et de rapprocher les Français de leur justice. Pourquoi aussi ne pas s’interroger sur la possibilité d’interdire la remise en liberté conditionnelle d'un criminel dès lors qu'il s'agit de peines lourdes et qu'il n'a pas accompli par exemple les deux tiers, ou dans certains cas, la totalité de sa peine ?

-La lutte contre la drogue. C’est une urgence alors qu’en France 40% des 15-16 ans en sont déjà été victimes. Les coups de boutoir que nos forces de police et de gendarmerie ont porté contre le crime organisé en 2010 vont se poursuivre en 2011. En 2010, 10 000 halls d’immeubles, dont l’occupation est dorénavant un délit selon la Loppsi 2, ont été sécurisés en Seine-Saint-Denis : ils étaient souvent des sanctuaires pour les dealers. Les opérations « coup de poing » ont été également multipliées dans les quartiers par exemple à Marseille. Cette pression intense sur les dealers va encore se resserrer.

-La délinquance des mineurs. Nous réfléchissons actuellement à abaisser la majorité pénale à 16 ans dans la foulée d’un renforcement de l’arsenal pénal contre les mineurs (peine plancher et possibilité de placement en détention pour jeunes de plus de 13 ans par exemple). L’enjeu c’est évidemment de combattre l’impunité et d’apporter une réponse systématique dès la première infraction. La réponse doit être rapide, ferme et adaptée à l’âge du délinquant et à la gravité des faits commis.
Selon la Loppsi 2, le procureur pourra recourir à la comparution des mineurs sans passer par un juge des enfants, si le mineur délinquant à fait l’objet d’une procédure ou a été condamné dans les 6 mois précédents.
Ce texte prévoit également un couvre-feu individuel pour les mineurs délinquants, sanction éducative qui sera prononcée par le tribunal des enfants. En revanche, le couvre-feu général sera décidé par le préfet.


La majorité va rester en 2011 très mobilisée sur le front de la délinquance pour assurer la sécurité car renforcer la sécurité des Français, c’est garantir leur liberté !

François Fillon ventes d'armes à la Tunisie

Tribune du Groupe UMP dans VIVA de janvier 2011

Redresser les finances publiques

Dans ses vœux adressés aux Français pour 2011, Nicolas SARKOZY a rappelé que « la France tiendrait ses engagements » en matière de maîtrise des dépenses publiques et qu’il « ne transigerait pas sur cet objectif ». Le Gouvernement s’est engagé à faire un effort sans précédent sur la réduction de nos déficits tout en protégeant les publics les plus fragiles.

Le constat, aujourd’hui tout le monde le connaît. Depuis 1974, aucun Gouvernement n’a voté et exécuté un budget en équilibre. Le poids de la dépense publique n’a cessé de croître depuis 30 ans (56% du PIB en 2009, contre 40% au milieu des années 1970), alors que la dette publique a été multipliée par 18 entre 1978 et 2008 !
Tous les Gouvernements ont leur part de responsabilité dans cette situation, surtout ceux qui ont bénéficié d’une forte croissance et qui n’ont pas cru bon de s’engager sur la voie de la maîtrise des dépenses publiques. La gestion du Gouvernement de Lionel JOSPIN en est l’exemple le plus emblématique. Nous subissons aujourd’hui l’héritage de ces choix.
Le budget 2011 est un budget historique qui rompt avec 30 ans de laxisme budgétaire : le déficit public passera de 7,7% du PIB en 2010 à 6% du PIB cette année, ce qui est du jamais-vu entre deux exercices budgétaires. Quant au déficit de l’Etat, il sera réduit de près de 60 milliards d’euros entre 2010 et 2011, passant d’environ 150 milliards d’euros à 92 milliards d’euros.
Parce que l’effort doit être collectif, il portera sur toutes les composantes de la dépense publique sans augmentation généralisée des impôts : les dépenses de l’Etat, mais aussi des collectivités territoriales et des organismes de Sécurité sociale.
Une protection des publics les plus fragiles : le RSA n'est pas touché, véritable bouclier social qui
favorise l’activité tout en luttant contre la pauvreté et dont la montée en puissance se poursuivra en 2011. La prime pour l’emploi n’est pas concernée par le rabot de 10%. De la même manière, le cumul aide au logement-demi part fiscale a été maintenu tandis que l’augmentation de 25% de l’allocation adulte handicapé sera réalisée sur 5 ans conformément à l’engagement du Président de la République.

Ces objectifs sont ambitieux mais intangibles. Parce que c’est une question de responsabilité envers les générations futures : on ne peut pas décemment continuer à vivre à crédit sans se préoccuper de l’ardoise que nous laisserons à nos enfants. Ce qui est en jeu, c’est la pérennité de notre modèle social et la croissance de notre économie à long terme.

Parce que le redressement de nos finances publiques ne se limite pas à 2011 et doit être engagé sur le long terme,
le gouvernement de François Fillon s'est fixé une trajectoire vertueuse et un calendrier clair : réduire le déficit public à 3% du PIB en 2013 et à 2% du PIB en 2014, avec un retour à l’équilibre prévu à horizon 2016-2017.
Dans ces conditions :
-La dette publique sera stabilisée à partir de 2012 et commencera à décroître ensuite.
-Concernant l'Etat, un budget pluriannuel 2011-2013 a été arrêté : il repose sur la stabilisation en euros courants des dépenses hors dette et hors pensions sur toute la période ; cette norme s'applique aussi aux transferts de l'Etat vers les collectivités territoriales, qui sont gelés en valeur.
-Sur les effectifs, le gouvernement poursuit la politique de non remplacement d'un départ à la retraite sur deux, initiée dès 2007.

Parce que cette situation, aggravée par la crise, n’est plus tenable, le redressement de nos finances publiques est LA priorité du Président de la République et du Gouvernement.

Régis LACOSTE

Article du Progrès du 30 janvier 2011


1ère plaquette de campagne de Martine Maurice