Article du Progrès du 14 octobre 2011


Lors d’une cérémonie émouvante, mardi, dans les salons du Quai d’Orsay à Paris, le ministre d’État et ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a décoré des insignes de chevalier de la Légion d’honneur Henry Chabert, ancien député du Rhône et ancien adjoint des maires Michel Noir et Raymond Barre.
G. L.

Primaires socialistes : Le grand fichier démocratique !

Tout le monde salue ces primaires socialistes comme un grand progrès pour la démocratie.
Si on peut être d’accord sur le principe, on doit se poser des questions sur la méthode car à y réfléchir un peu, on est beaucoup moins admiratif.
Comment se fait il que les socialistes, toujours empressés de donner des leçons de morale, n’aient pas saisi d’initiative la commission nationale informatique et libertés sur cette opération qui n’est autre qu’un grand fichage des opinions politiques de nos concitoyens ?
En effet, ce n’est que grâce à la pression de nos critiques que les responsables socialistes ont fini par admettre qu’il fallait saisir la CNIL et que des huissiers procéderaient à la destruction des listings à la fin des opérations.
Mais, dans quelles conditions, selon quelle fréquence, à quel moment exactement ? Qui s’occupe des listings entre les deux tours ?
Personne n’en a dit mot, personne ne sait comment cela se passera vraiment et personne n’en parle malgré le torrent médiatique qui se déverse sur cette affaire.
Et, de toute façon, on sait très bien qu’avec tous les moyens de communication moderne, tout ceci est complètement illusoire.
Comment se fait il aussi que le CSA demeure étonnamment silencieux ?
Là aussi, j’espère bien que les socialistes, si sourcilleux dans le domaine de l’égalité de temps de parole dans les médias, conviendront que nous avons pas mal de retard à rattraper…
J’espère aussi que l’éthique et la déontologie des professionnels de l’audiovisuel et de la presse les pousseront à rétablir un équilibre complètement rompu en l’espèce.
Toutes ces questions sont actuellement sans réponse, seule la béatitude de ce grand progrès démocratique passe sur nos ondes.
Ceux qui sont allés voter sont maintenant bien identifiés et ceux qui n’y sont pas allés aussi.
Effectivement, dans ce dernier cas, c’est une très grande majorité d’entre nous mais pour certains c’est délicat…
Dernièrement, je posais cette question à Gilbert Mitterrand, Maire de Libourne : « Ne pensez vous pas que les employés de votre mairie socialiste qui n’iront pas voter risquent ensuite de se sentir mal à l’aise ? » Je n’ai eu pour réponse qu’une moue à la Mitterrand !
Et si on généralisait cette question à toutes les collectivités socialistes ?
Malheureusement, elles sont nombreuses et des répercussions, il y en aura…
Non, je ne suis vraiment pas béat d’admiration pour cette opération à laquelle tout a été fait pour donner une apparence officielle et impartiale mais qui n’a, en aucune façon, les garanties de confidentialité et d’égalité d’un vrai scrutin.


10 octobre 2011,
Jean-Paul Garraud
Député de la Gironde
Secrétaire national de l’UMP à la Justice

Article du Progès du 7 octobre 2011



Primaire PS - Jean Francois Copé "Ca fait 4 Français sur 100"

Intervention au conseil municipal du 3 octobre 2011 sur l'organisation des primaires socialistes à Villeurbanne


Monsieur le Maire, mes chers collègues,



Par cette délibération, vous nous demandez de nous prononcer sur l’organisation des primaires du parti socialiste à Villeurbanne.
Sur la question des primaires du parti socialiste, nous n’avons pas de commentaires particuliers à formuler, chaque parti étant libre de désigner son candidat à l’élection présidentielle comme il le souhaite. La CNIL a donné son accord sous réserve du respect des principes de protection des données personnelles. Nous serons, monsieur le maire, sur ce point vigilant.


Par contre, nous avons plusieurs interrogations sur les modalités de cette organisation sur Villeurbanne.

La question des lieux de vote.
Dans la délibération, vous prévoyez que des locaux habituellement attribués aux élections républicaines puissent en faire partie. Et l’on voit qu’avant même le vote de ce soir, vous en avez déjà acté le principe puisque sur le site Internet du parti socialiste, 14 lieux de vote sont annoncés pour Villeurbanne ! Quel respect pour les élus du conseil municipal !


Sur ces 14 lieux de vote, 5 sont des lieux de vote lors des élections de la République. Vous prévoyez donc de réserver le gymnase du Tonkin, la maison Berty Albrecht, le gymnase Albert Camus et le groupe scolaire Saint Exupéry à un scrutin relevant de l’organisation interne d’un parti politique. Bien sûr, le Code général des Collectivités territoriales l’autorise. Mais pour nous, un bureau de vote républicain n’est pas un lieu comme les autres. Quand il est mis au service d’une idéologie, toute respectable qu’elle soit, cela pose un vrai problème de confusion.


On ne peux s’empêcher de s’interroger sur l’hypothèse où un autre parti politique que le parti socialiste vous aurait demandé de pouvoir disposer des locaux de la ville pour organiser ses élections internes. Auriez-vous eu la même ouverture d’esprit ?
De nombreux candidats aux primaires socialistes ont défilé sur Villeurbanne, tenant des réunions publiques dans notre ville dans des salles municipales. Espérons que tous les partis politiques présents aux élections présidentielles, pourront en profiter aussi facilement !

Qui paie pour les primaires du parti socialiste à Villeurbanne ?
Dans la délibération qui nous est soumise, vous nous proposez un barème de prise en charge de certains coûts. En appliquant le barème prévu par la délibération à chaque lieu de vote, et en estimant les durées d’intervention des agents techniques, on arrive à un coût total d’un peu plus de 2486 euros pour toute la journée. Ramené aux 8 lieux mis à disposition par la ville pour 14 bureaux de vote, cela représente un coût moyen autour de 177 € par bureau.
Avoir à disposition toute la journée, un local de la ville, avec tout le matériel de vote et l’ensemble des coûts d’entretien et de fonctionnement pour 177 €, il n’y a pas besoin d’être un expert comptable certifié pour se rendre compte que c’est une opération très largement subventionnée par le contribuable villeurbannais !
D’ailleurs, votre ami Bertrand DELANOE, maire de Paris, a pour sa part prévu une facture forfaitaire de 500€ par bureau de vote soit 3 fois plus que vous !
Le compte n’y est donc pas, Monsieur le Maire ! Et il est faux de dire que le contribuable villeurbannais ne sera pas sollicité.
Que le parti socialiste organise des primaires, c’est son problème. En tout cas, il doit l’assumer, y compris et surtout financièrement !


Pour toutes ces raisons, Monsieur le Maire, nous voterons contre cette délibération.

Article du Progrès du 2 octobre 2011

Les jeunes UMP fustigent « le défaitisme » de la municipalité


Les Jeunes Actifs de l’UMP de Villeurbanne ont assisté à la réunion publique de mi-mandat, mardi au Tonkin. Et considèrent que la Ville n’est pas à la hauteur. « Encore une fois, le maire a botté en touche et n’a pas entendu ni compris les griefs des habitants des dalles des Samouraïs concernant les circulations de scooter, ni pris ses responsabilités de premier magistrat », argumentent-ils. Concernant le projet immobilier de l’ilôt Galline-Salengro, M. Llung [adjoint à l’urbanisme, Ndlr] a bien indiqué que le projet était sans contrôle de la mairie. » Le stationnement ? « M. Vullierme n’a parlé que d’incivilités sans pour autant proposer de solutions », estime l’UMP. « Laisser-aller », « désinvolture » : pour conclure, les Jeunes Actifs de l’UMP « appellent les Villeurbannais à se mobiliser lors des prochaines réunions publiques ».

Soirée collage vendredi 30 septembre 2011































Les Folles Propositions du PS - Le cannabis

Article du Progès du 24 septembre 2011

L’UMP focalise sur la présidentielle pour motiver ses militants

L’UMP de Villeurbanne faisait, hier, sa rentrée politique. Assez discrets depuis les dernières cantonales, ses responsables ont préféré se positionner sur le plan national, avec, dans le viseur, la présidentielle de l’an prochain. Un moyen de fédérer les troupes en se ralliant sous la bannière commune de Nicolas Sarkozy.
« Nous venons d’avoir un comité départemental, auquel a participé Jean-François Copé. Le mot d’ordre est celui de la mobilisation. Le président entrera sûrement en campagne en février prochain.

D’ici là, nous devons travailler avec les militants et les sympathisants à un projet présidentiel. Cela impose un travail de terrain pour expliquer les réformes et les enjeux pour notre pays », explique le délégué villeurbannais de l’UMP, Régis Lacoste.



Il ne peut s’empêcher d’aiguillonner les socialistes en ajoutant : « Avec les primaires, on n’a l’impression qu’il y a seulement six candidats en France, qui débattent d’on ne sait trop quoi. Nous, nous avançons sur du concret : tous les jours, le président montre l’exemple et agit ».

Une entrée en matière qui permet à Henry Chabert d’avancer une analyse plus globale de la situation : « Le Parti Socialiste ressort de vieilles recettes dépassées, décalées, qui ne peuvent résoudre les problèmes qui sont devant nous ».

Il énumère la crise qui gangrène l’économie depuis 2008, un monde qui bouge sur le plan politique et où la France a un rôle à jouer, la rigueur qui est « la condition même pour revenir à l’équilibre budgétaire », et la poursuite des réformes. « Elles sont difficiles, mais le président a tenu le cap avec courage car elles sont nécessaires », insiste Henry Chabert, qui plaide au passage pour la nécessité de la « Règle d’or » : « Les socialistes sont des dinosaures irresponsables. Ils refusent cette idée par idéologie quand l’Espagne ou l’Allemagne l’ont adopté ! »

Un discours offensif mais convenu qui encense donc le président-candidat et tire à vue sur le principal ennemi, le PS. Reste à savoir si ce volontarisme suffira à séduire les militants.

Jean-Christophe Morera


Législative : Henry Chabert confirme qu’il ne repartira pas


« Je l’ai dit lors des dernières municipales : je ne repartirai pas. Il y a un moment où il faut passer la main. D’autres doivent prendre à leur tour des responsabilités. Je resterai jusqu’à la fin de mon mandat municipal et autant que ma présence sera souhaitée pour aider ceux qui se porteront candidat ». Henry Chabert a confirmé hier ses décisions de 2008. Il veut être un « passeur », mais plus un candidat à Villeurbanne.
Une situation qui ouvre forcément la question de sa succession politique : qui sera le candidat de la droite villeurbannaise l’an prochain ?

« C’est encore prématuré », avance prudemment Régis Lacoste. Le délégué de la section locale se contente de dire que « le moment venu, les choses seront en place ». Pas vraiment un scoop. Et si la circonscription, comme à gauche, était réservée à une femme ? « Pourquoi pas ! Personnellement, je penche pour cette solution », glisse Henry Chabert. Une possibilité qui couperait l’herbe sous le pied de Baptiste Dumas (Parti Radical).

Chabert et Lacoste se retranchent derrière les instances nationales de l’UMP qui décideront du candidat. Mais ils reconnaissent que le manque de soutien au candidat PR lors de la dernière élection dans le canton centre est un message aux partenaires de l’UMP : « L’attitude des militants tiendra compte de la personnalité proposée ».

Réunion de la commission éducation du conseil municipal mardi 20 septembre 2011