Voeux pour 2013

Que l'année 2013
vous apporte
à vous et à votre famille
le bonheur et la réussite, le succès dans vos projets et l'accomplissement de vos rêves.

Voeux de Jean-François Copé pour l'année 2013


Décision du Conseil constitutionnel d'annuler la taxe à 75% sur les revenus

Pour Jean-François Copé, Président de l'UMP, la décision du Conseil constitutionnel d'annuler la taxe à 75% sur les revenus illustre l’échec des 8 premiers mois de François Hollande.
 
Cette promesse démagogique symbolisait le grand malentendu qui avait conduit à son élection en mai dernier. Nous avions alors dénoncé l’inconstitutionnalité de cette mesure et son caractère anti-économique. Par cynisme politique, François Hollande s’est entêté et il paye aujourd’hui son aveuglement idéologique.
Alors que tous les pays du monde nous regardaient consternés, François Hollande a trompé les Français, en leur faisant croire qu’il suffisait de « taxer les riches » pour résoudre tous les problèmes de notre pays. En réalité, dissuader les créateurs d’entreprises et punir les plus riches jusqu’à qu’ils quittent notre pays fait mécaniquement retomber l’effort fiscal sur les classes moyennes. C’est cette faute morale qui est aujourd’hui sanctionnée.
Alors que le Premier ministre s’est empressé d’annoncer que cette taxe serait réintroduite dès l’année prochaine, j’appelle solennellement François Hollande à tirer les leçons de ses échecs et à changer de politique.
Le chômage augmente dramatiquement, la croissance est à l'arrêt, le pouvoir d’achat des ménages est en baisse et plus personne ne croit capable la France d’atteindre l’objectif de réduction du déficit public à 3% du PIB.
Ce que nous attendons c’est une politique de compétitivité au service de l’emploi. Baisser la dépense publique au lieu d’augmenter massivement les impôts, réformer le marché du travail pour permettre aux entreprises d’embaucher, réformer le financement et le fonctionnement de notre protection sociale pour qu’elle soit plus efficace et moins couteuse, améliorer la formation, l’orientation, la recherche, l’innovation : voilà les clefs de la croissance.
Pour la France, il est impératif qu'en 2013 François Hollande prenne conscience de son devoir et entreprenne enfin les réformes courageuses dont nous avons besoin.

Jean-François Copé
Président de l'UMP
Le Point : Sarkozy jugé deux fois plus efficace que Hollande

Dans un sondage récent, les Français jugent sévèrement l'action de leur président.

À la question "Entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui selon vous mène/a mené la politique la plus efficace ?", 40 % des personnes interrogées répondent Nicolas Sarkozy.
À la question "Entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui selon vous mène/a mené la politique la plus efficace ?", 40 % des personnes interrogées répondent Nicolas Sarkozy.© ERIC FEFERBERG / AFP


La politique que menait Nicolas Sarkozy est jugée deux fois plus efficace que celle menée par son successeur à l'Élysée François Hollande (40 % contre 22 %), tandis que 31 % des Français les jugent "aussi inefficaces l'un que l'autre", selon un sondage BVA pour i>Télé vendredi. À la question "Entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, qui selon vous mène/a mené la politique la plus efficace ?", 40 % des personnes interrogées répondent Nicolas Sarkozy et 22 % François Hollande. 31 % jugent qu'ils sont "aussi inefficaces l'un que l'autre", 5 % "aussi efficaces l'un que l'autre", et 2 % ne se prononcent pas.
Par ailleurs, 35 % des Français considèrent que François Hollande mène la politique "la plus juste", légèrement devant Nicolas Sarkozy (33 %). Leurs politiques sont jugées aussi injustes l'une que l'autre par 23 % des sondés, aussi justes l'un que l'autre par 5 %. Plus de six Français sur dix (62 %) estiment que l'action d'Arnaud Montebourg en tant que ministre du Redressement productif est "plutôt inefficace", 36 % la trouvant "plutôt efficace", et 2 % ne se prononçant pas, selon la même étude.
Enfin près de la moitié des personnes interrogées (43 %) considèrent que la crise de l'UMP "va se poursuivre durablement", contre 26 % qu'elle "va s'achever dans les semaines qui viennent", et 29 % qu'elle s'achèvera "une fois qu'une nouvelle élection aura lieu". C'est en septembre 2013 que les militants UMP seront de nouveau appelés à élire le président du parti. Sondage réalisé les 20 et 21 décembre auprès d'un échantillon national représentatif de 1 101 personnes âgées de 18 ans et plus, recrutées par téléphone et interrogées par internet. Méthode des quotas. Marge d'erreur entre 1,4 et 3,1 points selon le résultat trouvé

Les vœux 2013 du Parti communiste à Hollande.


L'attentisme et les incantations de François Hollande       
L'attentisme et les incantations de François Hollande
 
En cette fin d'année François Hollande est plus que jamais fidèle à l'attentisme et aux incantations qui le caractérisent depuis son élection. Il avait choisi de donner une « grande » interview sur Europe 1 le 21 décembre 2012 pour dresser un premier bilan de son action.
De ce moment médiatique, on ne retiendra qu'une étonnante « méthode Coué » qui se résume en une formule désarmante d'attentisme : selon François Hollande si l'année 2012 a été difficile, ce n'est pas de sa faute, 2013 sera pire, mais il n'y peut toujours rien, mais « on va s'en sortir » un jour ! La triste vérité oblige à plus d'humilité et de lucidité : l'INSEE prévoit une année 2013 catastrophique sur le plan économique avec un chômage qui approchera 11% au deuxième trimestre et une croissance quasi nulle pour les deux premiers trimestres contre 0,8% prévu par le gouvernement, ce qui signifie que l'objectif intangible de 3% de déficit budgétaire ne sera pas respecté.
Face à ces perspectives désastreuses, François Hollande ne peut ni fuir ses responsabilités, ni refuser de fixer un plan crédible pour sortir de la crise. Et pourtant, il a préféré rester dans le registre des contes de Noël : rien, dans sa politique, ne permet de renforcer la compétitivité de notre économie au service de l'emploi, mais, il en est sûr, la courbe du chômage s'inversera. Les incantations ne peuvent tenir lieu de stratégie économique. Il y a quelque chose d'indécent à promettre aux chômeurs des lendemains meilleurs, sans prendre les moyens de parvenir à ce but.

En une demi-heure d'interview, François Hollande a donc encore et toujours choisi l'esquive : rien sur la compétitivité, rien sur la dette, mais pas un mot non plus sur la procréation médicalement assistée (PMA) le mariage et l'adoption des couples de même sexe qui divisent sa majorité et déchirent les Français, pas un mot sur l'explosion très grave de la délinquance (+8% en octobre, +5,6% en novembre), pas un mot sur l'avenir en pointillés de nos régimes de retraite, pas un mot sur le fiasco de Florange… Les évènements semblent passer sur notre Président sans le concerner personnellement.

Ce refus d'assumer son bilan, alors qu'il détient tous les leviers de pouvoir depuis plus de 7 mois, et cette incapacité à fixer un cap de réformes sont le signe d'une pusillanimité rédhibitoire pour un Chef de l'Etat et très préoccupante pour notre pays qui s'enfonce dans la crise.

Dans ce contexte, l'UMP doit incarner dès aujourd'hui le premier lieu de résistance à la politique désastreuse de la gauche, mais aussi le premier lieu d'espérance en traçant des perspectives d'avenir pour tous les Français qui s'inquiètent et qui souffrent.

Amendement sur la procréation médicalement assistée pour les couples de même sexe

Jean-François Copé, Président de l’UMP, fait part de sa très grande inquiétude au sujet de l’ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples de même sexe.

Les députés PS, avec l’aval ambigu de François Hollande qui, incapable de trancher, s’en est remis sur ce sujet au jugement du « Parlement souverain », ont décidé de défendre un amendement sur l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe.
Cette décision est extrêmement choquante sur la forme car elle témoigne d’un glissement progressif du projet de loi vers des sujets qui ne devaient pas être abordés. Au début, François Hollande parlait benoîtement de mariage pour tous, puis est venue la question de l’adoption, et maintenant voilà la PMA. La gauche donne le sentiment d’avoir un plan caché qui consiste en une remise en cause sans précédent du Code Civil, de l’identité parentale, de la filiation et de l’altérité sexuelle. Les Français n’ont jamais donné un chèque en blanc à la majorité sur ces questions, les Français ne peuvent pas ainsi être mis devant le fait accompli sans débat national.
Cette décision est profondément inquiétante sur le fond. La PMA est une technique médicale qui répond au problème de l’infertilité des couples. Dans le cas d’un couple de femmes, nous passerions d’une situation où la science lutte contre l’infertilité à une situation où elle est sommée de répondre à un désir d’enfant. Dans le cas d’un couple d’hommes, la PMA est par définition impossible. Nous serions donc dans une situation paradoxale où, au nom de l’égalité, on créerait une discrimination entre couples de femmes et d’hommes. Cette discrimination ne pourrait être dépassée qu’en légalisant les mères porteuses qui sont interdites aujourd’hui en France au nom de la non marchandisation du corps. Ouvrir la PMA aux couples de même sexe pose de réels problèmes éthiques et juridiques.
J’invite les députés PS à relire la déclaration d’Elisabeth Guigou le 3 novembre 1998, devant l’Assemblée nationale à l’occasion du débat sur PACS. Elle affirmait qu’« un enfant a droit à un père et une mère » et que « les PMA […] n'ont pas pour but de permettre des procréations de convenance sur la base d'un hypothétique droit à l'enfant. » Pourquoi la gauche, au nom d’une course folle à la transgression éthique, est-elle prête à renier aujourd’hui ces principes qu’elle défendait il y a 14 ans ?
Sur cette question éthique essentielle, comme sur celle du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels qui concerne toutes les familles, les Français méritent un vrai débat. J’appelle les militants UMP qui le souhaitent à se joindre pacifiquement à la grande manifestation du 13 janvier 2013 à Paris contre le mariage, l’adoption et la PMA pour les couples de même sexe.

Jean-François Copé
Président de l'UMP

communiqué de presse

L'insulte, nouvelle gouvernance du PS
Lors du conseil municipal du lundi 17 décembre, sur une question à propos du principe de laïcité dans les cantines scolaires de Villeurbanne, Jean-Paul Bret n'a pu retenir son calme et a insulté les élus d'opposition en qualifiant de fasciste l'intervention du groupe UMP. L'insulte est devenue la nouvelle gouvernance du PS à Paris comme à Villeurbanne. Face à la contradiction, faute d'arguments, l'insulte, l'invective et l'agressivité sont des réflexes d'autodéfense !
Déjà lors d'un précèdent conseil municipal, Jean-Paul Bret avait comparé la position des élus écologistes sur le TNP à l'extrême droite !
Quant on se prétend républicain, qu'on organise des Grands débats à Villeurbanne, on accepte la critique et la contradiction en respectant les élus de l'opposition. A travers eux, ce sont les Villeurbannais qui sont insultés !
Avec de tels comportements c'est la démocratie qui est perdante !

Régis LACOSTE
Délégué UMP de Villeurbanne
Conseiller municipal

Intervention sur les cantines scolaires au conseil municipal du 17 décembre 2012


Monsieur le maire, chers collègues,

 

Je profite de ce rapport sur la cuisine centrale pour vous interpeller sur la situation des cantines scolaires à Villeurbanne.

Suite à un article paru dans l’hebdomadaire Le Point du 1er novembre dernier, nous avons été alertés par des DDEN de Villeurbanne sur la remise en cause du principe de laïcité dans les cantines scolaires de Villeurbanne.

Un dispositif de jetons de couleur que chaque élève doit déposer sur son plateau a été mis en place pour permettre aux élèves de choisir leurs menus : bleu pour les menus standard, verts pour les sans-viandes et jaune pour les sans porcs.

Vous présentez ce dispositif comme pragmatique pour simplifier le service et engendrer le minimum de distinction entre les enfants.

Il y a de quoi s’interroger sur le respect de la laïcité à l’école publique. La cantine scolaire est un service public facultatif. Le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités.

Devant cette situation on comprend l’indignation des DDEN, pour eux cette forme d’identification des élèves par le repas est une reconnaissance implicite des religions, tout à fait contraire à l’esprit d’intégration de l’école publique et laïque.

Monsieur le maire, nous connaissons tous votre attachement à l’école publique et laïque. Attachement que je partage complètement comme vous le savez.

Au nom du vivre ensemble, des principes fondateurs d’égalité et de laïcité de notre pacte républicain, vous ne pouvez accepter cette situation dans les cantines scolaires comme ce fut le cas dans certaines villes pour les horaires de piscine.

Pour le journaliste du Point, il est trop tard. Le système est en place, l’engrenage est en marche et la porte grande ouverte à des revendications sans fin.

Pour la défense de l’école publique et laïque, il n’est jamais trop tard. Monsieur le maire, nous comptons sur votre engagement républicain.

Merci d’éclairer et d’informer les membres du conseil municipal.

Le gouvernement Ayrault est à la peine sur tous les sujets


Kikadikoi : la fermeture de l'usine de Florange


Déserts médicaux : beaucoup de bruit pour rien

Le Gouvernement vient, enfin, de publier les mesures avec lesquelles il prétend lutter contre les déserts médicaux. Au chapitre des annonces, on retrouve tout ce que le Gouvernement de Nicolas Sarkozy avait mis en œuvre.

Ironie de la politique, à l'époque, Monsieur Hollande rejetait en masse ces propositions au motif qu'elles étaient insuffisantes.

Le problème est que le Gouvernement ne met pas assez d'argent là ou les Gouvernements précédents de droite s'étaient pourtant engagés. Sinon le plan « gouvernemental » n'annonce rien de nouveau.

De la com, des effets de manches, mais rien à la hauteur des enjeux. Ce n'est pas avec ces mesurettes qu'on règlera demain la question des déserts médicaux

Philippe Juvin
Député européen
Secrétaire national de l'UMP

Fusillade à Marseille : La peur a changé de camp

Bruno Beschizza, Secrétaire National de l'UMP à l'emploi des forces de sécurité, salue le courage et le professionnalisme des policiers de Marseille lors de l'interpellation d'un individu dangereux activement recherché par la justice.

Bruno Beschizza souligne que ces policiers bien que mis en danger ont fait preuve de beaucoup de sang-froid alors que trop souvent les méthodes des policiers des BACs sont injustement mises en cause.

Lors de cette interpellation, les malfaiteurs n'ont pas hésité à faire usage d'armes à feu. Chaque année les policiers sont victimes de plus de 40.000 atteintes physiques ou verbales. Aujourd'hui les voyous n'hésitent plus à faire systématiquement usage de la violence voire à tirer sur les policiers.

Pour Bruno Beschizza, Secrétaire National de l'UMP, la peur a changé de camp. Les criminels et les délinquants ont parfaitement compris le message laxiste de ce gouvernement. Confortés dans leur impunité, ils n'ont plus peur ni de la police, ni des policiers et encore moins de la loi !

Intervention sur la sécurité des terrains de proximité et des squares lors du conseil municipal du 19 novembre 2012


Monsieur le maire, chers collègues,

Je profite de la présentation ce soir d’un rapport pour autoriser le déclassement du domaine public de l’espace sportif de proximité du début de l’avenue Roger Salengro pour revenir sur son remplacement provisoire sur un autre site. En raison du projet Galline-Salengro le terrain sportif de proximité a été déplacé sur un site provisoire rue Schmidt, pour quel délai ?

Déplacement non concerté avec les riverains et habitants qui ont subi cet été des nuisances continues du fait de la concentration la nuit de groupes de jeunes.

Déplacement précipité avec un revêtement non-conforme, des barrières inefficaces pour fermer le terrain la nuit et éviter les intrusions et surtout l’absence de patrouille de la police municipale et de caméra de vidéo protection pour sécuriser le site.

Scénario subi aussi cet été par les riverains du square de la Roseraie avenue Marc Sangnier : nuisances sonores, feux d’artifices, rodéos de scooters, agressions verbales, consommation d’alcool…

Monsieur le maire,

Nous ne pouvons que déplorer le manque de volonté de votre part à régler la sécurité des espaces publics de proximité, des jardins et squares de Villeurbanne. Ce n’est pas le rôle d’une société de gardiennage mais la mission d’une police municipale !

Hélas, votre majorité municipale ne fait pas de la sécurité de nos concitoyens une priorité : des effectifs de policiers municipaux insuffisants pour une ville de 140 000 habitants, absents le soir et la nuit, non armés, ne disposant pas pour faciliter leur mission d’un réseau de vidéoprotection.

Monsieur le Maire, il est temps de réagir devant cette insécurité quotidienne que vivent les Villeurbannais dans tous les quartiers !

L’action doit désormais remplacer l’immobilisme.

Je vous remercie de votre attention.

Intervention au conseil municipal du 19 novembre 2012 sur le campus de la Doua


Monsieur le maire, chers collègues,

Vous nous présentez ce soir une convention de partenariat entre la ville de Villeurbanne et l'université de Lyon dans le cadre du projet de Lyon Cité Campus.
Ce projet consiste à moderniser, développer et aménager le campus de la doua, en favorisant ses relations avec le monde économique et son intégration dans la ville.
L'ensemble des élus de notre assemblée ne peut que se féliciter de ce projet ambitieux qui va profondément transformer notre campus.
Il est à noter la sobriété avec laquelle vous rappeler que le projet de Lyon Cité Campus s'inscrit dans la démarche du plan campus "retenue par l'Etat".
Il est vrai que ce plan campus voulu par Nicolas Sarkozy et mis en chantier par Valérie Pécresse a été combattu au parlement par les élus socialistes.
Gérard Collomb a lui défendu avec détermination les campus de l'agglomération au moment des arbitrages pilotés par Valérie Pécresse. A l'époque, les observateurs avaient noté le peu d'empressement de la municipalité de Villeurbanne. Chacun se souvient de l'épisode du déplacement de Valérie Pécresse dans l'agglomération.
Aujourd'hui, ce projet est défendu par tous : tant mieux pour la Doua, tant mieux pour Villeurbanne !
Je vous remercie de votre attention.

Perte du Triple A : un peu de décence !

Les socialistes ne reculent devant aucun mensonge quand il s'agit de jeter l'opprobre sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Alors que l'agence Moody's vient de dégrader la note de la France en lui retirant son triple A, le Gouvernement y voit selon Pierre Moscovici la sanction de la « gestion précédente ».

Il faut vraiment un « culot d'acier » pour oser affirmer une telle contre-vérité quand on sait :
  • Que la gauche a gravement obéré la compétitivité française en mettant en place les 35 heures ;
  • Que les socialistes se sont opposés à la mise en place du crédit impôt-recherche qui encourage l'innovation des entreprises ;
  • Qu'ils ont rigidifié le marché du travail en refusant de soutenir des mesures de flexibilité comme la mise en place de la rupture conventionnelle ;
  • Que, depuis le 6 mai dernier, toutes les mesures prises n'ont cessé d'aller à contre-courant de celles mises en place par nos principaux partenaires européens : mise en cause de la réforme des retraites ; annulation des allègements de charge sociales sur les entreprises ; choc fiscal avec une augmentation des prélèvements obligatoires de plus de 30 milliards ;
  • Que ces décisions ont très largement contribué à créer une inquiétude très forte des milieux économiques internationaux et des agences de notation, vilipendées par le candidat Hollande pendant sa campagne.
Après 6 mois de gestion économique chaotique, la perte du triple A sonne comme la condamnation d'orientations économiques incohérentes, sans stratégie et passéistes.

Il est grand temps d'ouvrir les yeux sur le monde et d'accélérer les réformes de structure indispensables au maintien de la position de la France.


Jérôme DUBUS
Secrétaire national en charge de la croissance et des nouvelles libertés économiques

« Schröder a eu les réformes Hartz. Hollande pourrait avoir les réformes Gallois. Mais Schröder était courageux. »

Le Président de la République s'apprête donc à enterrer le rapport Gallois malgré des déclarations de bonne volonté. Au mieux quelques éléments seront-ils picorés ça et là dans le travail de la commission. Or, c'est dans sa globalité et sa totalité que le rapport Gallois pourrait trouver son efficacité.

François Hollande devrait regarder ce qu’il s'est passé en Allemagne il y a dix ans. En 1998, le chancelier socialiste Schröder est élu. Il va alors mettre en œuvre les réformes courageuses qui vont donner à l'Allemagne l'avantage dont elle bénéficie encore aujourd'hui. Ce furent les réformes Hartz.

Schröder a eu les réformes Hartz. Hollande pourrait avoir les réformes Gallois. Mais Schröder était courageux vis à vis de sa majorité.

Philippe Juvin
Député européen
Secrétaire National de l'UMP

Article du Progrès du 6 novembre 2012


Jean-François Copé était hier soir à Loire-sur-Rhône, invité du député Georges Fenech. Photo G. M.
Le secrétaire national de l’UMP, candidat à la présidence du parti le 18 novembre prochain, était hier soir à Loire-sur-Rhône devant près d’un millier de militants et sympathisants du Rhône et de l’Isère. L’occasion pour Jean-François Copé de se poser en chef de clan pour fustiger la politique de François Hollande artisan d’un « sarkozysme, haineux, hargneux, infantile. En six mois, il a réussi le prodige de mettre tous les acteurs économiques à l’arrêt », a raillé le maire de Meaux. L’occasion également de louer « le remarquable rapport » de Louis Gallois sur la compétitivité, « remarquable parce que ce sont les propositions de l’UMP », s’amuse Copé prêt à soutenir Hollande si ce dernier mettait en œuvre les propositions formulées dans le rapport. Appelant à la « résistance », Copé a appelé les militants à « rassembler les conditions d’une vague bleue en 2014 et de partir à la reconquête du cœur des Français ».
G. M

Sécurité, immigration, éducation, famille, aucune réforme courageuse


Le sabotage de notre économie, la marque originelle du quinquennat...


Louis Gallois demande au Gouvernement de rétablir les mesures compétitivité


Philippe Tesson dans le Point : "Décidément, Hollande ne comprend rien !"

Pour Philippe Tesson, le président est incapable d'opérer une chirurgie rapide et radicale, propre à relancer la compétitivité.
Pour Philippe Tesson, François Hollande a oublié que la France évalue ses actes.
Pour Philippe Tesson, François Hollande a oublié que la France évalue ses actes.© Philippe Wojazer / AFP
 
On saura dans les heures et les jours qui viennent si François Hollande veut jouer l'avenir de la France avec les entreprises ou non. La suite qu'il va donner aux propositions contenues dans le rapport Gallois, remis aujourd'hui au gouvernement, sera le révélateur de ses intentions. Or, ces dernières semaines ont laissé apparaître dans les relations du gouvernement avec le patronat des signes qui n'invitent pas à l'optimisme.
Il est désormais admis que le président de la République a rayé non seulement de son vocabulaire mais surtout de sa stratégie ce choc de compétitivité sans lequel les entrepreneurs ne voient pas de sortie de crise. Il est également avéré, si l'on en juge d'après les réactions à l'appel lancé l'autre dimanche par les dirigeants de l'Afep (Association française des entreprises privées), que le président et le gouvernement ne sont pas disposés à répondre favorablement aux attentes des patrons concernant aussi bien l'allègement des charges que la baisse des dépenses publiques ou celle de l'impôt sur les sociétés... On espérait une chirurgie rapide et radicale, propre à relancer la compétitivité de l'économie française. C'est vers une médecine prudente que l'on s'achemine. Quelles raisons impérieuses ont donc dicté à François Hollande des choix aussi frustrants ?

Les cafouillages de Hollande

On a peine à croire qu'il obéisse à de vieilles pesanteurs idéologiques. On est parfois tenté de l'en soupçonner quand on le voit céder à un sectarisme qui suinte le socialisme archaïque - on n'oubliera jamais le "je n'aime pas les riches". Mais aussi sincère qu'ait pu être dans sa jeunesse son engagement anticapitaliste, on ne peut pas imaginer que son savoir ne l'ait pas éveillé par la suite à une conscience claire des réalités ! De même, on peut difficilement envisager, sauf à retenir l'hypothèse d'une grande faiblesse, que ses décisions en matière de stratégie économique répondent à des considérations politiciennes. Lesquelles, alors qu'il est assuré d'une majorité parlementaire étroitement soudée par la haine de la droite et par l'intérêt du pouvoir, à défaut de l'être par la cohérence idéologique ?
En vérité, c'est, semble-t-il, la crainte du principe même de choc qui va inviter le président de la République à des choix modérés, autant dans le fond (les mesures) que dans la forme (le calendrier). Comme si les solutions radicales n'étaient pas dans sa nature, comme si elles lui faisaient peur. Il s'agirait d'une difficulté à exercer son autorité ou d'une absence même d'autorité cachées sous toute une série d'alibis : le moment n'est pas venu, les Français ne comprendraient pas que je tranche dans le sens que préconise le patronat, le temps viendra, procédons par étapes... On connaît ce type d'argumentation. Mais c'est commettre une double erreur.
La première : déjà les Français ne comprennent pas, déjà il est trop tard. On a le sentiment que François Hollande ne mesure pas exactement l'état de l'opinion. Les fautes de communication qui se succèdent aujourd'hui ne sont-elles pas le signe d'une surdité à la voix du peuple ? Le président croit que le jugement porté sur lui par les Français est moins présent et moins fort dans l'esprit public que le souvenir laissé par Sarkozy. Il se trompe. Il oublie qu'il est là depuis six mois. C'est lui, Hollande, que la France évalue sur ses actes, c'est lui dont elle s'étonne qu'il ait encore si peu fait, alors qu'il avait tant promis. C'est lui qui cafouille, ce n'est pas la droite, ce n'est pas le destin, ce ne sont pas les autres.

Un gâchis

La deuxième erreur procède visiblement d'un bizarre rapport au temps. Cet homme-là considère qu'il a le temps parce qu'il a la durée. Pourtant, il a en main tous les éléments qui lui permettent de mesurer l'urgence des problèmes. Il a autour de lui une meute d'experts, toute l'énarchie réunie. Nous, nous ne sommes pas des experts. Mais nous connaissons la valeur des chiffres et des statistiques, nous comprenons le sens des analyses, la réalité de la vie. Tout ce que nous lisons, ce que nous apprenons sur la situation de la France, venu de la plume ou de la bouche de personnalités incontestables, de gauche ou de droite, ne résonne plus qu'en termes de déclin, de recul, de perte, de rétrogradation, de menace, de catastrophe. Tout ce que nous voyons de la vie ne se traduit plus qu'en termes d'inquiétude, d'angoisse, d'appauvrissement.
Et, en réponse, que fait-il, lui, que font-ils, eux ? Ils attendent un rapport sur la compétitivité pour annoncer qu'ils n'en tiendront pas compte et qu'ils en édulcoreront le contenu pour en étaler sur deux ou trois ans la mise en oeuvre. Il y a une dizaine d'années, une situation comparable, toutes choses égales, s'est présentée à l'Allemagne. Sans attendre, Schröder, qui était pourtant de la famille socialiste, prit les mesures conformes à ce que préconisait le patronat allemand. On connaît le résultat.
Tout ce gâchis pourquoi ? Parce que la gauche, avec ses vieux tropismes et ses utopies mitées. Parce que le socialisme, avec ses misérables rapports de forces internes. Parce que la justice et l'égalité. Parce que la mollesse et la démagogie. Parce que les riches... Au fait, écoutons l'un d'entre eux, Marc de Lacharrière, peu suspect d'incivisme : "Est-ce que le président se rend compte que la France est un des seuls pays où un entrepreneur doit prendre 100 % des risques pour laisser au final à ses enfants entre 15 et 17 % de la richesse qu'il a produite ? Nos entreprises intermédiaires ont les niveaux de profit les plus faibles d'Europe. Si Hollande ne comprend pas cela..." Hollande ne comprendra pas cela. Que n'a-t-il jamais produit ? Que n'a-t-il jamais entrepris ? Que n'a-t-il jamais risqué ?

Je regrette la période où la maison France avec Nicolas Sarkozy ét...


Les couacs du Gouvernement Ayrault


Nouveau coup de semonce pour François Hollande

Le rejet du projet de loi de programmation des finances publiques par la Commission des Finances du Sénat, présidée par le Sénateur Philippe Marini, révèle un profond malaise au sein même de la majorité de François Hollande. Après le texte sur l'énergie, c'est au tour de la stratégie de retour à l'équilibre budgétaire d'être repoussée par le Sénat, où la gauche est pourtant censée être majoritaire.

Ce nouveau raté témoigne d'un amateurisme au sommet de l'État, d'autant plus inquiétant que la situation commande du courage, de la lucidité et de l'autorité pour prendre les décisions qui s'imposent.

En toute cohérence l'UMP a voté contre ce texte : si l'objectif d'un retour à l'équilibre de nos finances publiques, que nous avions initié avec Nicolas Sarkozy, reste pour nous une priorité absolue, mais nous contestons rigoureusement la stratégie proposée par François Hollande.

Ce n'est pas en augmentant massivement les impôts sur tous les ménages et toutes les entreprises au lieu de baisser les dépenses publiques que nous parviendrons à réduire les déficits. Au contraire, en pénalisant notre compétitivité, François Hollande ne fera que pénaliser la croissance, aggraver la situation de l'emploi et donc à terme celle de nos finances publiques.

Le Secrétaire Général de l'UMP

Politique économique : le "canard" Ayrault et le Ministre Sapin, le couac de trop ?

A-t-on déjà vu un chef de Gouvernement ouvrir une piste de réforme macroéconomique pour se la voir fermer par l’un de ses ministres dans les minutes qui suivent ?

Jean-Marc Ayrault avait donc décidé de faire preuve d’audace économique en expliquant que les 39 heures payées 39 étaient une piste à explorer. Que d’initiative ! Quelle révolution ! Pour une fois qu’il voulait enfin aborder un vrai sujet économique ! Nous étions d'ailleurs là (et le serons toujours) pour poursuivre ce débat majeur !

Malheureusement, il s’est fait clouer le bec dans les minutes qui ont suivi la parution de l’article par Michel Sapin, son ministre du travail, qui a expliqué vouloir « couper la tête du canard » pour désamorcer un éventuel débat.

Mais dans quel Gouvernement a-t-on déjà vu cela ? Qui dirige la France ? Depuis ce week-end, on ne compte plus les prétendants au poste de Premier ministre au Parti socialiste, alors que le titulaire du poste est désespérément absent !

La politique économique de notre pays mérite mieux ! Quel est donc son cap ? Travailler plus, mais refiscaliser les heures supplémentaires ? Baisser les charges, mais sans savoir trop sur quoi ni comment le faire ? Augmenter les impôts, mais sans se mettre tous les chefs d'entreprise de France à dos ?

Tout cela est du grand n’importe quoi. Il y aurait de quoi en ricaner si des milliers d’emplois et le retour à la croissance pour la France n’étaient pas en jeu !

Camille Bedin
Secrétaire Nationale de l'UMP à l'égalité des chances

Le vote du 18 novembre 2012

Cher(e) ami(e),
Le 18 novembre prochain, nous élirons le Président de l’UMP.


Ne nous trompons pas d'élection !
Il ne s'agit pas de choisir aujourd'hui notre candidat pour l'élection présidentielle de 2017,

mais celui qui sera le prochain chef de l'opposition et qui devra mener la bataille sur le terrain pour favoriser une vague bleue dès les municipales de 2014.

Dans ce contexte je soutiens la candidature de Jean-François Copé.

Il a toutes les qualités humaines pour diriger l'UMP. Comme nous, il est avant tout un militant de terrain. A ce titre, il a su mobiliser l'UMP comme jamais, lors de la campagne de Nicolas Sarkozy. En véritable chef d'équipe, il a joué collectif et a su préserver l'unité de notre parti en rassemblant toutes les sensibilités. C'est une grande marque de respect envers chacune et chacun d'entre nous. Ainsi, il est le seul à vouloir la création de mouvements pour que toutes les idées puissent vivre et s'exprimer au sein de l'UMP.
 
Par ailleurs, Jean-François Copé assume la seule ligne politique possible, celle d'une droite moderne, républicaine et décomplexée face à une gauche sectaire et archaïque.
Quand il a pris la tête du combat pour interdire le port de la burqa, il a montré qu'il n'avait pas peur du politiquement correct. De même, jamais il n'a appelé un électeur de droite à voter pour un candidat PS qui s'allie avec l'extrême gauche. Il a toujours défendu nos valeurs.
 
Avec le courage qui le caractérise, Jean-François Copé assumera avec vous une opposition responsable et constructive
chaque fois que cela sera possible, mais aussi tonique et sans concessions chaque fois que cela sera nécessaire.
Enfin, il est aussi le seul à avoir dit clairement que si Nicolas Sarkozy choisissait de revenir sur la scène politique, il serait totalement à ses côtés. Cette loyauté est essentielle à mes yeux.
 
Parce que pour l'UMP, nous avons besoin d'un homme droit, loyal, fier de nos valeurs, intraitable face à la gauche, proche des militants et des élus, je soutiens Jean-François Copé et vous invite à me suivre dans cette démarche.
Dans les prochains jours, et dans chaque circonscription, je vous invite à contacter les adhérents de votre entourage pour leur rappeler l'importance du scrutin qui se déroulera le 18 novembre. S'ils n'étaient pas en mesure de prendre part au vote, la procuration est possible. Pour toute demande d'aide technique et matérielle, vous pouvez contacter l'équipe de campagne du candidat par téléphone : 06 75 26 91 74 begin_of_the_skype_highlighting 06 75 26 91 74 end_of_the_skype_highlighting ou sur campagne.cope.ump@gmail.com


Avec toute mon amitié.
 
Françoise Grossetête
Députée européenne du Sud-Est
Présidente du groupe de l'Union, du Centre de la Droite et Apparentés
au Conseil régional de Rhône-Alpes
Secrétaire nationale de l'UMP

Philippe Tesson dans Le Point : le congrès du PS, "politiquement, ce fut nul"

Pour Philippe Tesson, le congrès socialiste de Toulouse s'est illustré par son inutilité et son absence de vision.
Martine Aubry et Harlem Désir au congrès du PS à Toulouse.
Martine Aubry et Harlem Désir au congrès du PS à Toulouse.© LANCELOT/CHAMUSSY / Sipa
 
On n'attendait pas du congrès du PS, à Toulouse, qu'il apportât grand-chose sur le plan politique. Mais à ce point ! On n'attendait pas davantage, et pour cause, qu'il célébrât dans la liesse les mérites et les résultats du gouvernement et du président de la République, six mois bientôt après l'avènement au pouvoir des socialistes. Mais à ce point ! Les fidèles de cette grand-messe ont fait penser durant ces trois jours au choeur d'Aïda qui chantait : "Marchons ! Marchons !" sans avancer d'un pas.

Où sont passés les enthousiasmes d'antan, les féroces pugilats internes qui faisaient le sel de ces démonstrations laïques et républicaines qui ont marqué durant près d'un siècle l'histoire du parti ? Quoi, ils n'ont jamais connu pareille puissance, jamais gagné autant de batailles, ils sont partout, et les voici déjà repliés sur la défensive comme une armée incertaine d'elle-même et qui n'obéit plus qu'à un seul mot d'ordre : "Il faut sauver le soldat Ayrault !" C'était triste à entendre. Ils allaient réenchanter le rêve, et les voilà déjà désenchantés. Il est vrai qu'il y a de quoi.

Sarkozy, la tête de Turc

Alors, ils ont trouvé un truc. Puisque l'avenir se dérobe sous leurs pas, ils ont convoqué le passé, c'est-à-dire Sarkozy. L'aubaine, la tête du Turc sans laquelle ils n'existeraient pas. Ce fut sa fête. Faute de pouvoir se glorifier de la moindre avancée - écoutons le Premier ministre qui pour tout bilan cite l'ISF, l'allocation de rentrée scolaire et le rétablissement partiel de la retraite à soixante ans -, ils ont repris leur méchante rengaine contre celui que naguère Hollande appelait le "sale mec". On se serait cru au temps de la campagne électorale, lorsqu'il s'agissait de conquérir le pouvoir. Ils l'ont pourtant, le pouvoir. Croient-ils que cette médiocre défausse prend encore dans l'opinion ? C'est plutôt contre-productif, non ?
Politiquement, ce fut nul. Pas la moindre analyse. Pas le moindre souci pédagogique. Pas le moindre effort critique. Pas l'ombre d'une vision. Pas un discours sur le fond. Pas un mot solide sur la crise. Dans la bouche du nouveau patron, Harlem Désir, désigné avant d'être élu et mal élu, un lyrisme et une fermeté de circonstance : nous ferons voter le mariage et l'adoption pour tous les couples, le droit de vote des étrangers aux élections locales, la loi sur le non-cumul des mandats. Chiche ! Et cette péroraison virile : "Restons pionniers !" Bigre ! Pour toute pitance idéologique, la réaffirmation de trois principes directeurs : le retour de l'État (Montebourg), la défense de l'ordre républicain (Valls) et les riches paieront (Hamon). Le gage rituel donné aux diverses composantes de la famille.

Le racisme de Martine Aubry

On allait oublier les sarcasmes habituels contre la presse, cette presse qui leur a pourtant naguère rendu de fiers services, cette presse qu'ils ne supportent que lorsqu'elle leur est acquise : "Arrêtons de parler dans la presse !" Singulière conception de la démocratie ! On allait également oublier l'intermède habituel et enchanteur de Ségolène Royal sur "l'objectif de civilisation". Bref, les chômeurs peuvent chômer tranquilles, les fonctionnaires fonctionner paisiblement, les contribuables contribuer généreusement.
Il y eut toutefois un vrai discours, assez inspiré, d'une bonne qualité formelle, plutôt efficace. Le seul. Celui de Martine Aubry. Malheureusement, elle eut une formule qui le discrédite. Elle dit ceci : "Un honnête homme, c'est un homme de gauche et qui est droit." C'est restrictif et inadmissible. Un honnête homme, c'est un homme droit, un point c'est tout. L'appartenance à la gauche ne définit pas un honnête homme à l'exclusion de toute autre affiliation idéologique. Nous, nous connaissons d'honnêtes hommes de droite. Nous en connaissons également de gauche. Le sectarisme, nous allions dire le racisme, de Martine Aubry n'est pas à son niveau. Il fait penser à ce cri lancé un jour par François Hollande, enfant gâté de la République : "Je n'aime pas les riches", ce François Hollande qui, non content de ne pas les aimer, leur prend sans vergogne leur fric. Double faute. Cet homme-là est-il droit ?

L'UMP renforce sa position de premier parti de France en dépassant les 300 000 adhérents à jour de cotisation en 2012

Le secrétaire général de l'UMP se réjouit que l'UMP ait atteint, ce jeudi 25 octobre 2012, le chiffre de 300.257 adhérents à jour de cotisation. Sur un an, entre le 25 octobre 2011 et le 25 octobre 2012, l'UMP a enregistré 79.401 nouvelles adhésions ! L'UMP conforte ainsi sa position de premier parti de France.

Notre parti s'était mis en ordre de bataille comme jamais pour soutenir la campagne de Nicolas Sarkozy.

Aujourd'hui, c'est la preuve d'une vitalité militante extraordinaire puisque, malgré les défaites lors des élections présidentielle puis législatives, la dynamique d'adhésions n'a jamais fléchi. Les militants de l'UMP montrent ainsi qu'ils sont déjà prêts à repartir au combat pour s'investir dans une opposition tonique et sans concession face à la politique de François Hollande qui ruine les Français et rabaisse la France. C'est un signal fort de mobilisation envoyé à toute la gauche : les militants de l'UMP ne vont pas laisser François Hollande affaiblir la France durant 5 ans.

C'est en mettant en mouvement cette formidable force militante que l'UMP pourra dès aujourd'hui partir à la reconquête du cœur des Français et des territoires perdus afin de créer les conditions d'une grande vague bleue dès les élections municipales de 2014.

L'UMP s'affirme comme le premier lieu de résistance face à une gauche qui concentre tous les pouvoirs.

Les nombreux reculs du Gouvernement


PS : le délire en prime

François Hollande et Marisol TouraineCrise Semaine de quatre jours, quatre ans de chômage payés à 90%… Démoralisés par la rigueur, les militants socialistes se réfugient dans l’utopie… Et le gouvernement ne fait rien pour les décourager. Un double langage difficile à tenir bien longtemps...
Il y a les faits : le constat par François Hollande que « les marchés, c’est tous les jours » et que « l’Europe ne peut plus être en retard » (le Monde du 18 octobre)… Et il y a le rêve dans lequel se sont reconnus près d’un tiers des militants socialistes (ceux qui n’ont pas voté pour la motion “officielle” présentée par Harlem Désir dans la perspective du congrès de Toulouse qui s’ouvre ce vendredi) : celui d’une politique qui permettrait de « retrouver l’équilibre des finances publiques sans recourir à l’austérité » en changeant « totalement de modèle de développement » (motion Hessel-Larrouturou, “Oser, plus loin, plus vite” : 11,9 % des voix), notamment par l’augmentation des impôts et l’instauration pour tous, inactifs compris, d’un revenu minimum égal au smic (motion Maurel-Filoche, “Maintenant la gauche” : 13,4 %)… Sans parler de la priorité donnée à la sortie du nucléaire par la motion “Question de principes” (Juliette Méadel : 5,2 % des voix) ou de la proposition d’abaisser à 15 ans l’âge du droit de vote pour les élections locales (motion “Toulouse, mon congrès”, Constance Blanchard : 1,4 %)…
Du haut de ses 68 %, la motion de Harlem Désir incarne-t-elle pour autant le choix du réalisme ? Rien n’est moins sûr quand on y lit que l’une des pistes pour résorber le chômage réside dans l’instauration de « surcotisations sur les CDD et l’intérim » ou dans le renforcement du rôle des syndicats dans l’acceptation des plans sociaux…
La vérité est que, partagés entre leur soutien naturel au gouvernement et la déception qu’ils subissent, les militants socialistes se défoulent dans une course à gauche qui ne peut que légitimer, à terme, les positions de Jean-Luc Mélenchon, dont l’influence n’a été endiguée, au printemps dernier, que par un classique réflexe de vote utile. La percée inattendue de la motion Hessel, promise à l’origine à la marginalité, est en soi un signal : jamais, dans l’histoire des congrès socialistes, autant de militants ne s’étaient prononcés pour des mesures non seulement aussi radicales, mais surtout autant déconnectées de la réalité.
Une seule référence : le New Deal de 1933
La motion Hessel comme la motion Maurel n’ont qu’une référence en tête : le New Deal de Roosevelt (1933-1938). Mais en oubliant de préciser que celui-ci n’aurait pu porter ses fruits sans un facteur historique décisif : la course aux armements qui ferait bientôt des États-Unis l’arsenal et le fournisseur de matières premières de la moitié de la planète, de l’Empire britannique à la Chine en passant par l’URSS (à partir de 1941), elle-même remplacée (après 1945) par l’Europe occidentale en pleine reconstruction ! D’où une absence totale de concurrence qui plaçait son industrie dans une situation où la compétitivité à l’exportation était le cadet des soucis des chefs d’entreprise américains – sauf pour les produits destinés au marché intérieur, sur lequel, depuis la fin du XIXe siècle, les lois antitrust limitaient les situations de monopole…
Comme si l’exemple américain des années 1930 et 1940 était transposable, dans un contexte de guerre économique mondial, à un pays aussi ouvert sur le monde que la France, la motion Hessel-Larrouturou propose rien de moins qu’un passage généralisé aux 32 heures, autrement dit à la semaine de quatre jours. Il suffisait d’y penser : c’est en « partageant le travail » qu’on « luttera contre le chômage sans attendre le retour de la croissance » !
Mais qui, dans notre contexte de libre-échange mondial, achètera des produits qui intègrent dans leur prix de vente un coût salarial aussi prohibitif ? Les signataires de la motion se gardent bien de répondre, fût-ce par un classique appel au protectionnisme (qui fut le corollaire du New Deal). Mais à l’intention des salariés qui, en dépit de ce programme, connaîtraient encore le chômage, ils proposent un miracle dans le miracle : une indemnisation à 90 % pendant quatre ans et sans dégressivité !
Le protectionnisme, la motion Maurel-Filoche est la seule à l’évoquer. Mais sur le mode bien connu du “y a qu’à” : leur programme, fondé lui aussi sur l’abaissement de la durée du travail (pour « retrouver le temps de vivre »), exige « la mise en place de politiques tarifaires aux frontières [NDLR : celles de la France ? celles de l’Union européenne ? ] afin de veiller au respect des normes environnementales et sociales et de faire respecter un juste échange ». Ainsi pourra-t-on mettre en place cette autre recette miracle, déjà tentée, en 1981, par Pierre Mauroy : la relance par la consommation, qui fait l’objet de cette sentence définitive : « Il ne faut pas attendre la relance pour augmenter les salaires. Il faut augmenter les salaires pour permettre la relance. »
Et aussi : « La compétitivité n’exige pas de baisser le coût du travail. C’est au contraire le coût du capital, ses taux de profits, de marges, de dividendes, qu’il faut baisser. » Mais d’où surgira, alors, l’investissement, créateur d’emplois ? La réponse, sans doute, au prochain congrès socialiste…
Comment s’étonner, dès lors, que le « choc de compétitivité », évoqué début septembre par François Hollande devant un parterre de grands patrons participant au forum franco-allemand d’Évian, soit devenu tabou au sein même du gouvernement ? Tout se passe comme si, débordé par sa base – et pas mécontent, au fond, de voir les courants socialistes rivaliser d’utopies plutôt que de critiques contre sa politique – , le chef de l’État avait décidé, soudain, de capituler.
Après avoir laissé suggérer que plusieurs ministres (Jérôme Cahuzac, Michel Sapin et Marisol Touraine en particulier) avaient pris leurs distances avec l’idée qu’une baisse des cotisations patronales puisse être compensée par une hausse de la CSG ou de la TVA, le premier ministre n’a pas davantage repris cette même Marisol Touraine quand celle-ci s’est clairement prononcée, dimanche dernier, contre un « choc de compétitivité de 30 milliards d’euros ».
30 milliards d’euros ? Ce serait justement, selon le Figaro, le total des baisses de charges que préconiserait le rapport Gallois, demandé par François Hollande à l’ancien président d’EADS et attendu pour le 5 novembre (20 milliards sur les cotisations patronales et 10 autres sur les cotisations salariales) !
Entre le retour sur terre que tente François Hollande et les rêves fous d’une partie du PS, combien de temps peut durer le compromis ?
Eric Branca
Valeurs actuelles

Petit déjeuner de travail sur la révision du PLU samedi 27 octobre 2012



 


 
 




Kikadikoi : la loi sur le Logement social


Cafouillage parlementaire ? Non ! Cafouillage du Gouvernement !

Roger KAROUTCHI, Sénateur des Hauts-de-Seine, Ancien Ministre chargé des relations avec le Parlement a entendu avec stupéfaction et indignation, le Premier Ministre, Jean-Marc AYRAULT s'exprimer ce matin sur la potentielle annulation de la loi sur le logement par le Conseil Constitutionnel.

Il est aberrant qu'un Premier Ministre commente une décision du Conseil Constitutionnel qui n'a pas encore été rendue. Quid de l'indépendance du Conseil ? De l'autorité absolue de ses décisions ?

Il est inadmissible que le Premier Ministre affirme que tout cela est le résultat d'un « cafouillage parlementaire ». C'est l'exécutif qui convoque la session extraordinaire du Parlement, c'est le Gouvernement qui inscrit les textes. Aucun délai d'étude par les commissions d'analyse des rapports n'a été respecté. Aucune étude d'impact n'a été réalisée et transmise aux parlementaires.

Le gouvernement est fautif, et seul fautif de cette annulation liée à l'impréparation et à un comportement bien léger, pour ne pas dire méprisant à l'égard du Parlement.

Tout cela est d'autant plus accablant que Jean-Marc AYRAULT était, lors de la réforme constitutionnelle de 2008, demandeur de toujours plus de droits pour le Parlement et protestait contre le moindre manquement du gouvernement à cet endroit.

Je demande au Président de la République, garant des institutions, de rappeler au Gouvernement qu'il est à la disposition du Parlement et que celui-ci ne saurait continuer d'être traité comme il l'est depuis 5 mois.

Les amalgames qui stigmatisent les médecins sont inacceptables

Le renforcement de l'accès géographique et financier aux soins est un impératif démocratique et doit être poursuivi, dans la droite ligne de l'action conduite par Nicolas Sarkozy.

À ce titre, les honoraires pratiqués sans tact et mesure sont inacceptables et doivent être évidement combattus. C'est ce que nous avions proposé en ouvrant le « secteur optionnel », que le gouvernement propose de supprimer dans le PLFSS pour 2013.

Alors qu'une concertation s'achève, nous souhaitons rappeler notre attachement à la négociation et à la méthode conventionnelle. La contrainte n'est pas la solution. Dans le cadre de la discussion budgétaire sur le PLFSS, certains parlementaires socialistes ont décidé de proposer des contraintes supplémentaires pour les professionnels de santé. Nous serons particulièrement vigilants et combatifs pour repousser ces mesures.

Nous appelons également à ne pas stigmatiser les médecins : les dépassements d'honoraires sans tact et mesure sont le fait d'une minorité et les amalgames sont inacceptables.

Les médecins français sont des professionnels d'exception, qui ont fait de longues études et qui travaillent énormément dans des conditions souvent difficiles au service des patients. Il n'est pas question d'en faire de nouveaux bouc-émissaires.

Franck Riester
Député de Seine-et-Marne
Secrétaire National de l'UMP en charge de la Communication

Quelle cruauté pour François Hollande de voir un rapport, commandé par son premier ministre, donner raison à l'UMP

Après avoir nié l'enjeu de la compétitivité pendant la campagne, après avoir mené une politique anti-compétitivité pendant 5 mois, en multipliant les décisions à contre-sens, ajoutant de la crise à la crise, François Hollande se retrouve pris à son propre piège.

Quelle cruauté pour François Hollande de voir un rapport, commandé par son premier ministre, donner raison à l'UMP et lui recommander de faire exactement l'inverse de ce qu'il fait depuis son élection : baisser la dépense publique au lieu d'augmenter massivement les impôts, baisser le coût du travail pour redonner des marges pour investir aux entreprises et réformer le marché du travail pour aller vers plus de flexibilité au service de l'emploi.

À l'inverse, ses premières décisions ont été de renchérir le coût du travail en augmentant le Smic et les cotisations patronales et salariales pour financer le retour partiel à la retraite à 60 ans, en taxant l'épargne salariale et surtout en supprimant la détaxation des heures supplémentaires et la TVA antidélocalisation. Il devrait donc aujourd'hui reconstruire ce qu'il a soigneusement détruit au seul motif que cela avait été fait par Nicolas Sarkozy.

Il pensait pouvoir gagner du temps en commandant un énième rapport sur un sujet dont le diagnostic et le traitement sont parfaitement connus. Mais Louis Gallois, qui connaît la réalité industrielle, ne pouvait pas faire autrement que lui dire la vérité. Et la vérité c'est que la compétitivité doit être la mère de toutes les batailles. C'est ce que je propose depuis plusieurs mois.

D'ailleurs, la proposition du rapport Gallois de baisser de 30 milliards les charges sur le travail, figure noir sur blanc dans le projet de l'UMP présenté en décembre 2011: même montant, même assiette et même objectif.

Sans rentrer dans la querelle sémantique en distinguant compétitivité coût et hors coût, avec Bernard Accoyer, Pierre Méhaignerie et Hervé Novelli, nous avons présenté cette semaine 11 propositions pour une véritable politique de l'offre au service de l'emploi. Mais nous ne nous faisons aucune illusion sur la capacité de François Hollande à prendre les bonnes décisions. Il commence déjà à expliquer courageusement que ce rapport ne l'engage pas.
Jean-François Copé
Secrétaire général de l’UMP

Y a-t-il un pilote à l'Élysée ?

Élysée Flottements à la tête de l’État, indiscipline dans la majorité… Après cinq mois de pouvoir, le doute ne porte plus seulement sur la stature de Jean-Marc Ayrault… mais sur la capacité du chef de l’État à décider. Donc à faire face.
 
Artefact journalistique ou vrai mouvement d’opinion ? Le retour en grâce de Nicolas Sarkozy dans les sondages devrait, quelle qu’en soit l’issue, faire réfléchir François Hollande. Car il illustre une fois de plus le verdict du cardinal de Retz suivant lequel on pardonne plus facilement aux excessifs qu’aux indécis… Il était alors question de Condé, que la France de la Fronde adora détester, avant que Louis XIV, en le pardonnant, autorise ses sujets à l’aimer. Mais on pourrait l’appliquer en creux à Louis XVI, dépeint par l’historiographie du XIXe siècle comme un “roi indécis” et dont la mémoire, du coup, est encore souillée de lieux communs – sa soumission à Marie-Antoinette, sa préférence pour la serrurerie plutôt que pour les affaires de l’État, etc. – alors que tous les historiens sérieux admettent aujourd’hui sa capacité de jugement.
Qui, du reste, nie celle de François Hollande ? À l’égal de son humour, sa qualité intellectuelle n’est mise en doute par personne. Là où les choses se gâtent, en revanche, c’est quand il s’agit de jauger sa capacité de décision. Et force est de constater qu’après cinq mois d’exercice du pouvoir, la confiance des Français en la matière est aux abonnés absents… Dans la chronique mensuelle qu’il donne à notre revue soeur, le Spectacle du Monde, Éric Zemmour s’interroge ce mois-ci : « À l’hyperprésident fatigant a succédé un hypoprésident fatigué. Le rôle historique de François Hollande se réduira-t-il au fait d’avoir battu Nicolas Sarkozy ? ».
Tout se passe en effet comme si, sous prétexte de restaurer la “norme” mise à mal, selon lui, par son prédécesseur, le chef de l’État se gardait d’influencer les événements.
Mais n’a-t-il pas, après tout, été élu pour cela ? Et c’est ainsi que rien ne va plus. Alors que la France s’enfonce dans la crise, pas un domaine de l’action gouvernementale n’échappe à la question : où va-t-on, et comment ? Même les impôts, dont chacun a compris qu’ils étaient la seule boussole du nouveau pouvoir, participent de ce flou anxiogène : les fonctionnaires de Bercy attendent, l’arme au pied, de recevoir des instructions précises pour modifier la législation fiscale. Dans quel sens, et selon quels critères ? Il y a ce que laisse entendre le président de la République, ce que suggère le premier ministre, ce qu’amende la commission des Finances, et ce que réécrit le Parlement en séance publique. En attendant que tout le monde se mette d’accord et, qu’à tout le moins, un arbitrage intervienne, tous estiment ces jours-ci qu’il est urgent d’attendre… Et tant pis pour les contribuables précipités dans une insécurité fiscale bien pire qu’en 1981 puisqu’en un seul été, alors, tout avait été tranché…
Veut-on savoir ce que pense le président du traité budgétaire européen qu’il s’était vanté d’avoir infléchi avant de laisser dire par tout le monde, y compris à gauche, qu’il était finalement conforme aux engagements pris par Nicolas Sarkozy devant Angela Merkel ? Ce n’est pas le discours de Jean-Marc Ayrault lors de son examen, le 2 octobre, par le Parlement, qui aura renseigné les Français, tant l’envie d’en finir au plus vite avec cette épreuve a rendu son propos insipide… Ce texte est-il une fin en soi destinée à rassurer les marchés sur la volonté des États les plus laxistes de réformer leurs finances publiques, ou la condition nécessaire du grand bond en avant fédéral que réclament les Allemands en contrepartie de leur participation à une Union à vingt-sept ? Manifestement, l’Élysée n’est pas pressé de répondre. Qui fait partie de la majorité ? Qui n’en fait pas partie ? Là encore, cette donnée élémentaire de tout système représentatif est loin d’être évidente au sommet de l’État. Pour Jean-Marc Ayrault, les Verts peuvent participer au gouvernement sans le soutenir au Parlement. Du jamais-vu, même sous la IVe République !
Faut-il dépénaliser le cannabis ? Le ministre de l’Éducation nationale, qui en déplore pourtant l’usage immodéré dans les écoles, n’était pas contre, dimanche dernier. L’ennui, c’est que le premier ministre lui avait demandé, quelques jours plus tôt, de clore le débat !
Et ainsi de suite sur le mariage homosexuel, ouvertement combattu, à l’Élysée même, par le maire de Quimper, Bernard Poignant, qui conseille le chef de l’État, mais considéré comme une priorité par la garde des Sceaux Christiane Taubira, à laquelle une frange du PS reproche de ne pas aller assez loin, ou sur le nucléaire que les écologistes ne cessent de condamner tandis que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, le tient, lui, pour une « filière d’avenir » !
À laisser ses amis suggérer tout et son contraire, François Hollande s’est exposé, en quelques mois, à ne plus être cru, jamais, sur aucun sujet. Une position pour le moins inédite s’agissant de l’homme qui, dans l’architecture constitutionnelle, incarne la clé de voûte des institutions…
Éric Branca
Valeurs actuelles

Article du Progrès du 20 octobre 2012


Samedi 20 octobre aux Gratte ciel distribution du tract contre le droit de vote des étrangers








Kikadikoi : Air Hollande One


Non à la dépénalisation du cannabis !

Dimanche 14 octobre 2012, Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, s'est prononcé pour un débat sur « la dépénalisation du cannabis ».

1°) La majorité fait assaut de propositions dans le domaine sociétal, agite des chiffons rouges, pour masquer ses difficultés dramatiques dans le domaine économique.

2°) La sortie de Vincent Peillon est d'autant plus irresponsable qu'elle ne vient pas de n'importe quel ministre, mais du Ministre en charge de l'Education de nos enfants !

3°) Si Vincent Peillon rouvre le débat, c'est parce que François Hollande et la gauche n'ont jamais été clairs sur la question des drogues. François Hollande doit solennellement condamner définitivement l'idée d'une dépénalisation du cannabis.

4°) Cet « énième » signal de laxisme est inacceptable.
  • Le cannabis, c'est une drogue, ce n'est pas la substance sympathique, festive et inoffensive que nous dépeint la gauche.
  • Banaliser le cannabis, c'est repousser les barrières de l'interdit vers des drogues beaucoup plus dures.
  • Il n'existe aucun lien entre dépénalisation et fin des trafics.
  • En cas de dépénalisation, les mafias ne disparaîtront pas mais le péril sanitaire augmentera.

Non à la grande braderie de la nationalité française !

Michèle Tabarot dénonce avec indignation la circulaire de Manuel Valls qui brade l'accès à la nationalité française en supprimant des critères pourtant objectifs de naturalisation comme la connaissance de notre culture, ou le fait d'occuper un emploi en CDI.

La gauche est ainsi en train de remettre en cause l'essence de l'intégration républicaine qui permet au terme d'un parcours exigeant de devenir Français. Demander à un étranger de connaître notre langue, notre culture, notre histoire, nos valeurs n'est pas une discrimination. C'est au contraire un message fort de la France qui est prête à accorder sa nationalité dès lors que la personne concernée manifeste sa volonté et son adhésion au pacte républicain. Etre Français, ce n'est pas simplement avoir des papiers, ce n'est pas une simple formalité, c'est adhérer à un message et à une certaine idée de la France. Abandonner cette exigence républicaine est une faute grave.

C'est d'autant plus grave que Manuel Valls a choisi d'assouplir les critères de naturalisation en passant, en catimini, par une circulaire privant ainsi les Français d'un grand débat au Parlement sur la question de la nationalité et de l'intégration, qui engage pourtant tout notre pays. Manuel Valls confirme une fois de plus que s'il essaye parfois de parler avec la même fermeté que Nicolas Sarkozy, il agit avec le même laxisme que Lionel Jospin.

Après l'assouplissement des critères de régularisation des clandestins, le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, cette nouvelle mesure inacceptable est une étape supplémentaire dans le plan caché de la gauche qui consiste à tout faire pour confisquer le pouvoir en séduisant le vote communautariste à défaut de conserver le vote populaire.

Tout cela relève d'un cynisme consternant : dans la grande tradition mitterrandienne, François Hollande semble prêt à toutes les compromissions pour conserver le pouvoir.

Michèle Tabarot
Déléguée générale à la formation
Députée des Alpes-Maritimes

Débat budgétaire présenté à l'Assemblée nationale


Article du Progrès du 17 octobre 2012


La « leçon d'économie du professeur Hollande » à l'Europe

Le ton docte et un brin grandiloquent adopté par François HOLLANDE dans son interview d'aujourd'hui à plusieurs grands journaux européens, dont Le Monde, ne saurait dissimuler le fait qu'il est en réalité bien mal placé pour donner des leçons d'économie à l'Europe, et notamment à l'Allemagne.

Où sont les réformes de structure nécessaires à notre pays pour restaurer sa compétitivité ? Où est la politique d'assainissement de nos finances publiques, sauf à considérer que la seule augmentation des impôts représente la version socialiste du « sérieux budgétaire » ? Où est l'indispensable convergence de notre politique économique et budgétaire avec les politiques menées ailleurs en Europe, à commencer par celle de notre principal partenaire économique, l'Allemagne ?

Les incohérences de la posture de François HOLLANDE ne s'arrêtent pas là. Le chef de l'Etat se félicite à au moins trois reprises de l'existence du Mécanisme Européen de Stabilité, l'outil concret de l'exercice de la solidarité financière entre Européens. Les parlementaires socialistes s'étaient alors courageusement réfugiés dans l'abstention, incapables de sortir de leurs contradictions internes.

Enfin, les réponses de François HOLLANDE aux défis politiques et institutionnels qui s'offrent à nous et aux propositions faites par plusieurs de nos partenaires, sont à la fois ambiguës et indigentes. L'antienne d'une Europe à plusieurs vitesses ne saurait résumer à elle seule une vision claire, ambitieuse et à la hauteur de la responsabilité de la France, pays fondateur de l'Europe. Pas plus que l'expression "intégration solidaire" ne saurait être le mantra de la politique européenne de la France.

Constance Le Grip
Députée européenne
Secrétaire Nationale de l'UMP

Bertrand (UMP) prend Ayrault à partie


Bertrand (UMP) prend Ayrault à partie pour... par BFMTV

Jacob (UMP) : "votre autorité n'est-elle pas gravement remis en cause


Jacob (UMP) : "votre autorité n'est-elle pas... par BFMTV

Réaction à la séance de Questions au Gouvernement


Vincent Peillon et la dépénalisation du cannabis


Recadrage de Vincent Peillon par le Premier Ministre, encore le signe, s'il en fallait un, de l'improvisation la plus totale qui caractérise l'action du Gouvernement

Les propos de Vincent Peillon sur la dépénalisation du cannabis sont graves et indignes de la part d'un Ministre de la République, qui plus est n°3 du Gouvernement.

Ses déclarations sur la dépénalisation du cannabis dénotent une irresponsabilité sur le plan sanitaire, tant les effets dévastateurs de cette drogue sur la santé des usagers ne sont plus à démontrer.

Elle dénote aussi et surtout, une irresponsabilité morale. Après de tels propos, quel message convient-il aujourd'hui d'adresser à nos jeunes, quand le Ministre de l'Education nationale, lui qui est censé les protéger, déclare l'impuissance de l'Etat dans la lutte contre ce fléau qui gangrène notre société ?

Le sévère recadrage de Vincent Peillon par Jean-Marc Ayrault, témoigne à nouveau de l'incohérence qui règne au sein de la Majorité. Or, dans cette période difficile pour tous les Français qui aspirent légitimement à des actes concrets, empreints d'esprit de responsabilité, nous attendons autre chose d'un gouvernement de crise, qu'improvisation, amateurisme et dilettantisme.

Marc LAFFINEUR
Conseiller politique
Député de Maine-et-Loire

Jean-François Copé à France info


Jean-François Copé sur la dépénalisation du... par FranceInfo

Le Ministre de l'Ecole encourage la consommation de "shit" : nous demandons à Francois Hollande de trancher aujourd'hui !

La cacophonie autour de la légalisation du cannabis doit s'arrêter. Non seulement il ne se passe plus une semaine sans qu'un responsable socialiste ne propose d'encourager l'usage des stupéfiants, mais cette fois-ci c'est plus grave encore, car cela vient du Ministre de l’Éducation nationale lui-même ! Le Ministre de l'Ecole ! Celui-la même qui ose nous parler de morale laïque ! S'agit-il donc là des valeurs qu'il souhaite transmettre à nos enfants ??

Il y a désormais urgence à rétablir un minimum de bon sens et d'exemplarité à la tête de notre pays.

Francois Hollande doit dire si oui ou non, il soutient ses ministres dans leur volonté d'encourager la consommation de drogues. Il doit nous dire si oui ou non, il soutient le combat des familles qui doivent lutter contre ce fléau ravageur. Il doit nous dire si oui ou non, il est capable de se tenir du cote de l'autorité plutot que du laxisme et de la fuite en avant.

Nous serons extrêmement vigilants sur cette question et ne laisserons pas passer une telle aberration: il en va de la vision de société que nous voulons faire passer à la jeunesse de notre pays.

Camille Bedin
Secrétaire Nationale de l'UMP à l'égalité des chances

Bruno Beschizza constate ce jour les déclarations de Vincent Peillon, Ministre de l'éducation nationale sur la légalisation du cannabis

Bruno Beschizza s'insurge contre le signal envoyé par le Ministre en charge des écoles primaires, des collèges et des lycées. Comment Vincent Peillon peut-il dans le même élan annoncer le renforcement de la morale à l'école et la dépénalisation du cannabis ?
Étrange conception de l'instruction de nos enfants que de leur offrir un avenir où l'interdit de la drogue serait levé, faisant fi du travail quotidien de nos enseignants pour les éduquer. Quelle irresponsabilité quand on connaît le désastre sanitaire sur nos jeunes ! M. Peillon vient de fragiliser l'autorité des centaines de milliers de professeurs mais aussi de parents :comment rappeler les règles quand un ministre appelle à les violer.

Jean-Marc Ayrault lors de la déclaration de Cécile Duflot sur le sujet avait dit que c'était normal qu'un Ministre écologiste ait un avis divergeant sur le sujet en tant qu'écologiste, mais ici il s'agit bien d'un ministre socialiste.

Bruno Beschizza s'interroge de nouveau sur cette cacophonie gouvernementale puisque le Premier Ministre vient d'être contredit par son ministre : M. Peillon montre-t-il ainsi le manque d'autorité du Premier Ministre ou ne fait-il que mettre au jour un double langage de la gauche sur ce sujet ?

Bruno Beschizza
Secrétaire National de l'UMP