Politique économique : le "canard" Ayrault et le Ministre Sapin, le couac de trop ?

A-t-on déjà vu un chef de Gouvernement ouvrir une piste de réforme macroéconomique pour se la voir fermer par l’un de ses ministres dans les minutes qui suivent ?

Jean-Marc Ayrault avait donc décidé de faire preuve d’audace économique en expliquant que les 39 heures payées 39 étaient une piste à explorer. Que d’initiative ! Quelle révolution ! Pour une fois qu’il voulait enfin aborder un vrai sujet économique ! Nous étions d'ailleurs là (et le serons toujours) pour poursuivre ce débat majeur !

Malheureusement, il s’est fait clouer le bec dans les minutes qui ont suivi la parution de l’article par Michel Sapin, son ministre du travail, qui a expliqué vouloir « couper la tête du canard » pour désamorcer un éventuel débat.

Mais dans quel Gouvernement a-t-on déjà vu cela ? Qui dirige la France ? Depuis ce week-end, on ne compte plus les prétendants au poste de Premier ministre au Parti socialiste, alors que le titulaire du poste est désespérément absent !

La politique économique de notre pays mérite mieux ! Quel est donc son cap ? Travailler plus, mais refiscaliser les heures supplémentaires ? Baisser les charges, mais sans savoir trop sur quoi ni comment le faire ? Augmenter les impôts, mais sans se mettre tous les chefs d'entreprise de France à dos ?

Tout cela est du grand n’importe quoi. Il y aurait de quoi en ricaner si des milliers d’emplois et le retour à la croissance pour la France n’étaient pas en jeu !

Camille Bedin
Secrétaire Nationale de l'UMP à l'égalité des chances

Le vote du 18 novembre 2012

Cher(e) ami(e),
Le 18 novembre prochain, nous élirons le Président de l’UMP.


Ne nous trompons pas d'élection !
Il ne s'agit pas de choisir aujourd'hui notre candidat pour l'élection présidentielle de 2017,

mais celui qui sera le prochain chef de l'opposition et qui devra mener la bataille sur le terrain pour favoriser une vague bleue dès les municipales de 2014.

Dans ce contexte je soutiens la candidature de Jean-François Copé.

Il a toutes les qualités humaines pour diriger l'UMP. Comme nous, il est avant tout un militant de terrain. A ce titre, il a su mobiliser l'UMP comme jamais, lors de la campagne de Nicolas Sarkozy. En véritable chef d'équipe, il a joué collectif et a su préserver l'unité de notre parti en rassemblant toutes les sensibilités. C'est une grande marque de respect envers chacune et chacun d'entre nous. Ainsi, il est le seul à vouloir la création de mouvements pour que toutes les idées puissent vivre et s'exprimer au sein de l'UMP.
 
Par ailleurs, Jean-François Copé assume la seule ligne politique possible, celle d'une droite moderne, républicaine et décomplexée face à une gauche sectaire et archaïque.
Quand il a pris la tête du combat pour interdire le port de la burqa, il a montré qu'il n'avait pas peur du politiquement correct. De même, jamais il n'a appelé un électeur de droite à voter pour un candidat PS qui s'allie avec l'extrême gauche. Il a toujours défendu nos valeurs.
 
Avec le courage qui le caractérise, Jean-François Copé assumera avec vous une opposition responsable et constructive
chaque fois que cela sera possible, mais aussi tonique et sans concessions chaque fois que cela sera nécessaire.
Enfin, il est aussi le seul à avoir dit clairement que si Nicolas Sarkozy choisissait de revenir sur la scène politique, il serait totalement à ses côtés. Cette loyauté est essentielle à mes yeux.
 
Parce que pour l'UMP, nous avons besoin d'un homme droit, loyal, fier de nos valeurs, intraitable face à la gauche, proche des militants et des élus, je soutiens Jean-François Copé et vous invite à me suivre dans cette démarche.
Dans les prochains jours, et dans chaque circonscription, je vous invite à contacter les adhérents de votre entourage pour leur rappeler l'importance du scrutin qui se déroulera le 18 novembre. S'ils n'étaient pas en mesure de prendre part au vote, la procuration est possible. Pour toute demande d'aide technique et matérielle, vous pouvez contacter l'équipe de campagne du candidat par téléphone : 06 75 26 91 74 begin_of_the_skype_highlighting 06 75 26 91 74 end_of_the_skype_highlighting ou sur campagne.cope.ump@gmail.com


Avec toute mon amitié.
 
Françoise Grossetête
Députée européenne du Sud-Est
Présidente du groupe de l'Union, du Centre de la Droite et Apparentés
au Conseil régional de Rhône-Alpes
Secrétaire nationale de l'UMP

Philippe Tesson dans Le Point : le congrès du PS, "politiquement, ce fut nul"

Pour Philippe Tesson, le congrès socialiste de Toulouse s'est illustré par son inutilité et son absence de vision.
Martine Aubry et Harlem Désir au congrès du PS à Toulouse.
Martine Aubry et Harlem Désir au congrès du PS à Toulouse.© LANCELOT/CHAMUSSY / Sipa
 
On n'attendait pas du congrès du PS, à Toulouse, qu'il apportât grand-chose sur le plan politique. Mais à ce point ! On n'attendait pas davantage, et pour cause, qu'il célébrât dans la liesse les mérites et les résultats du gouvernement et du président de la République, six mois bientôt après l'avènement au pouvoir des socialistes. Mais à ce point ! Les fidèles de cette grand-messe ont fait penser durant ces trois jours au choeur d'Aïda qui chantait : "Marchons ! Marchons !" sans avancer d'un pas.

Où sont passés les enthousiasmes d'antan, les féroces pugilats internes qui faisaient le sel de ces démonstrations laïques et républicaines qui ont marqué durant près d'un siècle l'histoire du parti ? Quoi, ils n'ont jamais connu pareille puissance, jamais gagné autant de batailles, ils sont partout, et les voici déjà repliés sur la défensive comme une armée incertaine d'elle-même et qui n'obéit plus qu'à un seul mot d'ordre : "Il faut sauver le soldat Ayrault !" C'était triste à entendre. Ils allaient réenchanter le rêve, et les voilà déjà désenchantés. Il est vrai qu'il y a de quoi.

Sarkozy, la tête de Turc

Alors, ils ont trouvé un truc. Puisque l'avenir se dérobe sous leurs pas, ils ont convoqué le passé, c'est-à-dire Sarkozy. L'aubaine, la tête du Turc sans laquelle ils n'existeraient pas. Ce fut sa fête. Faute de pouvoir se glorifier de la moindre avancée - écoutons le Premier ministre qui pour tout bilan cite l'ISF, l'allocation de rentrée scolaire et le rétablissement partiel de la retraite à soixante ans -, ils ont repris leur méchante rengaine contre celui que naguère Hollande appelait le "sale mec". On se serait cru au temps de la campagne électorale, lorsqu'il s'agissait de conquérir le pouvoir. Ils l'ont pourtant, le pouvoir. Croient-ils que cette médiocre défausse prend encore dans l'opinion ? C'est plutôt contre-productif, non ?
Politiquement, ce fut nul. Pas la moindre analyse. Pas le moindre souci pédagogique. Pas le moindre effort critique. Pas l'ombre d'une vision. Pas un discours sur le fond. Pas un mot solide sur la crise. Dans la bouche du nouveau patron, Harlem Désir, désigné avant d'être élu et mal élu, un lyrisme et une fermeté de circonstance : nous ferons voter le mariage et l'adoption pour tous les couples, le droit de vote des étrangers aux élections locales, la loi sur le non-cumul des mandats. Chiche ! Et cette péroraison virile : "Restons pionniers !" Bigre ! Pour toute pitance idéologique, la réaffirmation de trois principes directeurs : le retour de l'État (Montebourg), la défense de l'ordre républicain (Valls) et les riches paieront (Hamon). Le gage rituel donné aux diverses composantes de la famille.

Le racisme de Martine Aubry

On allait oublier les sarcasmes habituels contre la presse, cette presse qui leur a pourtant naguère rendu de fiers services, cette presse qu'ils ne supportent que lorsqu'elle leur est acquise : "Arrêtons de parler dans la presse !" Singulière conception de la démocratie ! On allait également oublier l'intermède habituel et enchanteur de Ségolène Royal sur "l'objectif de civilisation". Bref, les chômeurs peuvent chômer tranquilles, les fonctionnaires fonctionner paisiblement, les contribuables contribuer généreusement.
Il y eut toutefois un vrai discours, assez inspiré, d'une bonne qualité formelle, plutôt efficace. Le seul. Celui de Martine Aubry. Malheureusement, elle eut une formule qui le discrédite. Elle dit ceci : "Un honnête homme, c'est un homme de gauche et qui est droit." C'est restrictif et inadmissible. Un honnête homme, c'est un homme droit, un point c'est tout. L'appartenance à la gauche ne définit pas un honnête homme à l'exclusion de toute autre affiliation idéologique. Nous, nous connaissons d'honnêtes hommes de droite. Nous en connaissons également de gauche. Le sectarisme, nous allions dire le racisme, de Martine Aubry n'est pas à son niveau. Il fait penser à ce cri lancé un jour par François Hollande, enfant gâté de la République : "Je n'aime pas les riches", ce François Hollande qui, non content de ne pas les aimer, leur prend sans vergogne leur fric. Double faute. Cet homme-là est-il droit ?

L'UMP renforce sa position de premier parti de France en dépassant les 300 000 adhérents à jour de cotisation en 2012

Le secrétaire général de l'UMP se réjouit que l'UMP ait atteint, ce jeudi 25 octobre 2012, le chiffre de 300.257 adhérents à jour de cotisation. Sur un an, entre le 25 octobre 2011 et le 25 octobre 2012, l'UMP a enregistré 79.401 nouvelles adhésions ! L'UMP conforte ainsi sa position de premier parti de France.

Notre parti s'était mis en ordre de bataille comme jamais pour soutenir la campagne de Nicolas Sarkozy.

Aujourd'hui, c'est la preuve d'une vitalité militante extraordinaire puisque, malgré les défaites lors des élections présidentielle puis législatives, la dynamique d'adhésions n'a jamais fléchi. Les militants de l'UMP montrent ainsi qu'ils sont déjà prêts à repartir au combat pour s'investir dans une opposition tonique et sans concession face à la politique de François Hollande qui ruine les Français et rabaisse la France. C'est un signal fort de mobilisation envoyé à toute la gauche : les militants de l'UMP ne vont pas laisser François Hollande affaiblir la France durant 5 ans.

C'est en mettant en mouvement cette formidable force militante que l'UMP pourra dès aujourd'hui partir à la reconquête du cœur des Français et des territoires perdus afin de créer les conditions d'une grande vague bleue dès les élections municipales de 2014.

L'UMP s'affirme comme le premier lieu de résistance face à une gauche qui concentre tous les pouvoirs.

Les nombreux reculs du Gouvernement


PS : le délire en prime

François Hollande et Marisol TouraineCrise Semaine de quatre jours, quatre ans de chômage payés à 90%… Démoralisés par la rigueur, les militants socialistes se réfugient dans l’utopie… Et le gouvernement ne fait rien pour les décourager. Un double langage difficile à tenir bien longtemps...
Il y a les faits : le constat par François Hollande que « les marchés, c’est tous les jours » et que « l’Europe ne peut plus être en retard » (le Monde du 18 octobre)… Et il y a le rêve dans lequel se sont reconnus près d’un tiers des militants socialistes (ceux qui n’ont pas voté pour la motion “officielle” présentée par Harlem Désir dans la perspective du congrès de Toulouse qui s’ouvre ce vendredi) : celui d’une politique qui permettrait de « retrouver l’équilibre des finances publiques sans recourir à l’austérité » en changeant « totalement de modèle de développement » (motion Hessel-Larrouturou, “Oser, plus loin, plus vite” : 11,9 % des voix), notamment par l’augmentation des impôts et l’instauration pour tous, inactifs compris, d’un revenu minimum égal au smic (motion Maurel-Filoche, “Maintenant la gauche” : 13,4 %)… Sans parler de la priorité donnée à la sortie du nucléaire par la motion “Question de principes” (Juliette Méadel : 5,2 % des voix) ou de la proposition d’abaisser à 15 ans l’âge du droit de vote pour les élections locales (motion “Toulouse, mon congrès”, Constance Blanchard : 1,4 %)…
Du haut de ses 68 %, la motion de Harlem Désir incarne-t-elle pour autant le choix du réalisme ? Rien n’est moins sûr quand on y lit que l’une des pistes pour résorber le chômage réside dans l’instauration de « surcotisations sur les CDD et l’intérim » ou dans le renforcement du rôle des syndicats dans l’acceptation des plans sociaux…
La vérité est que, partagés entre leur soutien naturel au gouvernement et la déception qu’ils subissent, les militants socialistes se défoulent dans une course à gauche qui ne peut que légitimer, à terme, les positions de Jean-Luc Mélenchon, dont l’influence n’a été endiguée, au printemps dernier, que par un classique réflexe de vote utile. La percée inattendue de la motion Hessel, promise à l’origine à la marginalité, est en soi un signal : jamais, dans l’histoire des congrès socialistes, autant de militants ne s’étaient prononcés pour des mesures non seulement aussi radicales, mais surtout autant déconnectées de la réalité.
Une seule référence : le New Deal de 1933
La motion Hessel comme la motion Maurel n’ont qu’une référence en tête : le New Deal de Roosevelt (1933-1938). Mais en oubliant de préciser que celui-ci n’aurait pu porter ses fruits sans un facteur historique décisif : la course aux armements qui ferait bientôt des États-Unis l’arsenal et le fournisseur de matières premières de la moitié de la planète, de l’Empire britannique à la Chine en passant par l’URSS (à partir de 1941), elle-même remplacée (après 1945) par l’Europe occidentale en pleine reconstruction ! D’où une absence totale de concurrence qui plaçait son industrie dans une situation où la compétitivité à l’exportation était le cadet des soucis des chefs d’entreprise américains – sauf pour les produits destinés au marché intérieur, sur lequel, depuis la fin du XIXe siècle, les lois antitrust limitaient les situations de monopole…
Comme si l’exemple américain des années 1930 et 1940 était transposable, dans un contexte de guerre économique mondial, à un pays aussi ouvert sur le monde que la France, la motion Hessel-Larrouturou propose rien de moins qu’un passage généralisé aux 32 heures, autrement dit à la semaine de quatre jours. Il suffisait d’y penser : c’est en « partageant le travail » qu’on « luttera contre le chômage sans attendre le retour de la croissance » !
Mais qui, dans notre contexte de libre-échange mondial, achètera des produits qui intègrent dans leur prix de vente un coût salarial aussi prohibitif ? Les signataires de la motion se gardent bien de répondre, fût-ce par un classique appel au protectionnisme (qui fut le corollaire du New Deal). Mais à l’intention des salariés qui, en dépit de ce programme, connaîtraient encore le chômage, ils proposent un miracle dans le miracle : une indemnisation à 90 % pendant quatre ans et sans dégressivité !
Le protectionnisme, la motion Maurel-Filoche est la seule à l’évoquer. Mais sur le mode bien connu du “y a qu’à” : leur programme, fondé lui aussi sur l’abaissement de la durée du travail (pour « retrouver le temps de vivre »), exige « la mise en place de politiques tarifaires aux frontières [NDLR : celles de la France ? celles de l’Union européenne ? ] afin de veiller au respect des normes environnementales et sociales et de faire respecter un juste échange ». Ainsi pourra-t-on mettre en place cette autre recette miracle, déjà tentée, en 1981, par Pierre Mauroy : la relance par la consommation, qui fait l’objet de cette sentence définitive : « Il ne faut pas attendre la relance pour augmenter les salaires. Il faut augmenter les salaires pour permettre la relance. »
Et aussi : « La compétitivité n’exige pas de baisser le coût du travail. C’est au contraire le coût du capital, ses taux de profits, de marges, de dividendes, qu’il faut baisser. » Mais d’où surgira, alors, l’investissement, créateur d’emplois ? La réponse, sans doute, au prochain congrès socialiste…
Comment s’étonner, dès lors, que le « choc de compétitivité », évoqué début septembre par François Hollande devant un parterre de grands patrons participant au forum franco-allemand d’Évian, soit devenu tabou au sein même du gouvernement ? Tout se passe comme si, débordé par sa base – et pas mécontent, au fond, de voir les courants socialistes rivaliser d’utopies plutôt que de critiques contre sa politique – , le chef de l’État avait décidé, soudain, de capituler.
Après avoir laissé suggérer que plusieurs ministres (Jérôme Cahuzac, Michel Sapin et Marisol Touraine en particulier) avaient pris leurs distances avec l’idée qu’une baisse des cotisations patronales puisse être compensée par une hausse de la CSG ou de la TVA, le premier ministre n’a pas davantage repris cette même Marisol Touraine quand celle-ci s’est clairement prononcée, dimanche dernier, contre un « choc de compétitivité de 30 milliards d’euros ».
30 milliards d’euros ? Ce serait justement, selon le Figaro, le total des baisses de charges que préconiserait le rapport Gallois, demandé par François Hollande à l’ancien président d’EADS et attendu pour le 5 novembre (20 milliards sur les cotisations patronales et 10 autres sur les cotisations salariales) !
Entre le retour sur terre que tente François Hollande et les rêves fous d’une partie du PS, combien de temps peut durer le compromis ?
Eric Branca
Valeurs actuelles

Petit déjeuner de travail sur la révision du PLU samedi 27 octobre 2012



 


 
 




Kikadikoi : la loi sur le Logement social


Cafouillage parlementaire ? Non ! Cafouillage du Gouvernement !

Roger KAROUTCHI, Sénateur des Hauts-de-Seine, Ancien Ministre chargé des relations avec le Parlement a entendu avec stupéfaction et indignation, le Premier Ministre, Jean-Marc AYRAULT s'exprimer ce matin sur la potentielle annulation de la loi sur le logement par le Conseil Constitutionnel.

Il est aberrant qu'un Premier Ministre commente une décision du Conseil Constitutionnel qui n'a pas encore été rendue. Quid de l'indépendance du Conseil ? De l'autorité absolue de ses décisions ?

Il est inadmissible que le Premier Ministre affirme que tout cela est le résultat d'un « cafouillage parlementaire ». C'est l'exécutif qui convoque la session extraordinaire du Parlement, c'est le Gouvernement qui inscrit les textes. Aucun délai d'étude par les commissions d'analyse des rapports n'a été respecté. Aucune étude d'impact n'a été réalisée et transmise aux parlementaires.

Le gouvernement est fautif, et seul fautif de cette annulation liée à l'impréparation et à un comportement bien léger, pour ne pas dire méprisant à l'égard du Parlement.

Tout cela est d'autant plus accablant que Jean-Marc AYRAULT était, lors de la réforme constitutionnelle de 2008, demandeur de toujours plus de droits pour le Parlement et protestait contre le moindre manquement du gouvernement à cet endroit.

Je demande au Président de la République, garant des institutions, de rappeler au Gouvernement qu'il est à la disposition du Parlement et que celui-ci ne saurait continuer d'être traité comme il l'est depuis 5 mois.

Les amalgames qui stigmatisent les médecins sont inacceptables

Le renforcement de l'accès géographique et financier aux soins est un impératif démocratique et doit être poursuivi, dans la droite ligne de l'action conduite par Nicolas Sarkozy.

À ce titre, les honoraires pratiqués sans tact et mesure sont inacceptables et doivent être évidement combattus. C'est ce que nous avions proposé en ouvrant le « secteur optionnel », que le gouvernement propose de supprimer dans le PLFSS pour 2013.

Alors qu'une concertation s'achève, nous souhaitons rappeler notre attachement à la négociation et à la méthode conventionnelle. La contrainte n'est pas la solution. Dans le cadre de la discussion budgétaire sur le PLFSS, certains parlementaires socialistes ont décidé de proposer des contraintes supplémentaires pour les professionnels de santé. Nous serons particulièrement vigilants et combatifs pour repousser ces mesures.

Nous appelons également à ne pas stigmatiser les médecins : les dépassements d'honoraires sans tact et mesure sont le fait d'une minorité et les amalgames sont inacceptables.

Les médecins français sont des professionnels d'exception, qui ont fait de longues études et qui travaillent énormément dans des conditions souvent difficiles au service des patients. Il n'est pas question d'en faire de nouveaux bouc-émissaires.

Franck Riester
Député de Seine-et-Marne
Secrétaire National de l'UMP en charge de la Communication

Quelle cruauté pour François Hollande de voir un rapport, commandé par son premier ministre, donner raison à l'UMP

Après avoir nié l'enjeu de la compétitivité pendant la campagne, après avoir mené une politique anti-compétitivité pendant 5 mois, en multipliant les décisions à contre-sens, ajoutant de la crise à la crise, François Hollande se retrouve pris à son propre piège.

Quelle cruauté pour François Hollande de voir un rapport, commandé par son premier ministre, donner raison à l'UMP et lui recommander de faire exactement l'inverse de ce qu'il fait depuis son élection : baisser la dépense publique au lieu d'augmenter massivement les impôts, baisser le coût du travail pour redonner des marges pour investir aux entreprises et réformer le marché du travail pour aller vers plus de flexibilité au service de l'emploi.

À l'inverse, ses premières décisions ont été de renchérir le coût du travail en augmentant le Smic et les cotisations patronales et salariales pour financer le retour partiel à la retraite à 60 ans, en taxant l'épargne salariale et surtout en supprimant la détaxation des heures supplémentaires et la TVA antidélocalisation. Il devrait donc aujourd'hui reconstruire ce qu'il a soigneusement détruit au seul motif que cela avait été fait par Nicolas Sarkozy.

Il pensait pouvoir gagner du temps en commandant un énième rapport sur un sujet dont le diagnostic et le traitement sont parfaitement connus. Mais Louis Gallois, qui connaît la réalité industrielle, ne pouvait pas faire autrement que lui dire la vérité. Et la vérité c'est que la compétitivité doit être la mère de toutes les batailles. C'est ce que je propose depuis plusieurs mois.

D'ailleurs, la proposition du rapport Gallois de baisser de 30 milliards les charges sur le travail, figure noir sur blanc dans le projet de l'UMP présenté en décembre 2011: même montant, même assiette et même objectif.

Sans rentrer dans la querelle sémantique en distinguant compétitivité coût et hors coût, avec Bernard Accoyer, Pierre Méhaignerie et Hervé Novelli, nous avons présenté cette semaine 11 propositions pour une véritable politique de l'offre au service de l'emploi. Mais nous ne nous faisons aucune illusion sur la capacité de François Hollande à prendre les bonnes décisions. Il commence déjà à expliquer courageusement que ce rapport ne l'engage pas.
Jean-François Copé
Secrétaire général de l’UMP

Y a-t-il un pilote à l'Élysée ?

Élysée Flottements à la tête de l’État, indiscipline dans la majorité… Après cinq mois de pouvoir, le doute ne porte plus seulement sur la stature de Jean-Marc Ayrault… mais sur la capacité du chef de l’État à décider. Donc à faire face.
 
Artefact journalistique ou vrai mouvement d’opinion ? Le retour en grâce de Nicolas Sarkozy dans les sondages devrait, quelle qu’en soit l’issue, faire réfléchir François Hollande. Car il illustre une fois de plus le verdict du cardinal de Retz suivant lequel on pardonne plus facilement aux excessifs qu’aux indécis… Il était alors question de Condé, que la France de la Fronde adora détester, avant que Louis XIV, en le pardonnant, autorise ses sujets à l’aimer. Mais on pourrait l’appliquer en creux à Louis XVI, dépeint par l’historiographie du XIXe siècle comme un “roi indécis” et dont la mémoire, du coup, est encore souillée de lieux communs – sa soumission à Marie-Antoinette, sa préférence pour la serrurerie plutôt que pour les affaires de l’État, etc. – alors que tous les historiens sérieux admettent aujourd’hui sa capacité de jugement.
Qui, du reste, nie celle de François Hollande ? À l’égal de son humour, sa qualité intellectuelle n’est mise en doute par personne. Là où les choses se gâtent, en revanche, c’est quand il s’agit de jauger sa capacité de décision. Et force est de constater qu’après cinq mois d’exercice du pouvoir, la confiance des Français en la matière est aux abonnés absents… Dans la chronique mensuelle qu’il donne à notre revue soeur, le Spectacle du Monde, Éric Zemmour s’interroge ce mois-ci : « À l’hyperprésident fatigant a succédé un hypoprésident fatigué. Le rôle historique de François Hollande se réduira-t-il au fait d’avoir battu Nicolas Sarkozy ? ».
Tout se passe en effet comme si, sous prétexte de restaurer la “norme” mise à mal, selon lui, par son prédécesseur, le chef de l’État se gardait d’influencer les événements.
Mais n’a-t-il pas, après tout, été élu pour cela ? Et c’est ainsi que rien ne va plus. Alors que la France s’enfonce dans la crise, pas un domaine de l’action gouvernementale n’échappe à la question : où va-t-on, et comment ? Même les impôts, dont chacun a compris qu’ils étaient la seule boussole du nouveau pouvoir, participent de ce flou anxiogène : les fonctionnaires de Bercy attendent, l’arme au pied, de recevoir des instructions précises pour modifier la législation fiscale. Dans quel sens, et selon quels critères ? Il y a ce que laisse entendre le président de la République, ce que suggère le premier ministre, ce qu’amende la commission des Finances, et ce que réécrit le Parlement en séance publique. En attendant que tout le monde se mette d’accord et, qu’à tout le moins, un arbitrage intervienne, tous estiment ces jours-ci qu’il est urgent d’attendre… Et tant pis pour les contribuables précipités dans une insécurité fiscale bien pire qu’en 1981 puisqu’en un seul été, alors, tout avait été tranché…
Veut-on savoir ce que pense le président du traité budgétaire européen qu’il s’était vanté d’avoir infléchi avant de laisser dire par tout le monde, y compris à gauche, qu’il était finalement conforme aux engagements pris par Nicolas Sarkozy devant Angela Merkel ? Ce n’est pas le discours de Jean-Marc Ayrault lors de son examen, le 2 octobre, par le Parlement, qui aura renseigné les Français, tant l’envie d’en finir au plus vite avec cette épreuve a rendu son propos insipide… Ce texte est-il une fin en soi destinée à rassurer les marchés sur la volonté des États les plus laxistes de réformer leurs finances publiques, ou la condition nécessaire du grand bond en avant fédéral que réclament les Allemands en contrepartie de leur participation à une Union à vingt-sept ? Manifestement, l’Élysée n’est pas pressé de répondre. Qui fait partie de la majorité ? Qui n’en fait pas partie ? Là encore, cette donnée élémentaire de tout système représentatif est loin d’être évidente au sommet de l’État. Pour Jean-Marc Ayrault, les Verts peuvent participer au gouvernement sans le soutenir au Parlement. Du jamais-vu, même sous la IVe République !
Faut-il dépénaliser le cannabis ? Le ministre de l’Éducation nationale, qui en déplore pourtant l’usage immodéré dans les écoles, n’était pas contre, dimanche dernier. L’ennui, c’est que le premier ministre lui avait demandé, quelques jours plus tôt, de clore le débat !
Et ainsi de suite sur le mariage homosexuel, ouvertement combattu, à l’Élysée même, par le maire de Quimper, Bernard Poignant, qui conseille le chef de l’État, mais considéré comme une priorité par la garde des Sceaux Christiane Taubira, à laquelle une frange du PS reproche de ne pas aller assez loin, ou sur le nucléaire que les écologistes ne cessent de condamner tandis que le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, le tient, lui, pour une « filière d’avenir » !
À laisser ses amis suggérer tout et son contraire, François Hollande s’est exposé, en quelques mois, à ne plus être cru, jamais, sur aucun sujet. Une position pour le moins inédite s’agissant de l’homme qui, dans l’architecture constitutionnelle, incarne la clé de voûte des institutions…
Éric Branca
Valeurs actuelles

Article du Progrès du 20 octobre 2012


Samedi 20 octobre aux Gratte ciel distribution du tract contre le droit de vote des étrangers








Kikadikoi : Air Hollande One


Non à la dépénalisation du cannabis !

Dimanche 14 octobre 2012, Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, s'est prononcé pour un débat sur « la dépénalisation du cannabis ».

1°) La majorité fait assaut de propositions dans le domaine sociétal, agite des chiffons rouges, pour masquer ses difficultés dramatiques dans le domaine économique.

2°) La sortie de Vincent Peillon est d'autant plus irresponsable qu'elle ne vient pas de n'importe quel ministre, mais du Ministre en charge de l'Education de nos enfants !

3°) Si Vincent Peillon rouvre le débat, c'est parce que François Hollande et la gauche n'ont jamais été clairs sur la question des drogues. François Hollande doit solennellement condamner définitivement l'idée d'une dépénalisation du cannabis.

4°) Cet « énième » signal de laxisme est inacceptable.
  • Le cannabis, c'est une drogue, ce n'est pas la substance sympathique, festive et inoffensive que nous dépeint la gauche.
  • Banaliser le cannabis, c'est repousser les barrières de l'interdit vers des drogues beaucoup plus dures.
  • Il n'existe aucun lien entre dépénalisation et fin des trafics.
  • En cas de dépénalisation, les mafias ne disparaîtront pas mais le péril sanitaire augmentera.

Non à la grande braderie de la nationalité française !

Michèle Tabarot dénonce avec indignation la circulaire de Manuel Valls qui brade l'accès à la nationalité française en supprimant des critères pourtant objectifs de naturalisation comme la connaissance de notre culture, ou le fait d'occuper un emploi en CDI.

La gauche est ainsi en train de remettre en cause l'essence de l'intégration républicaine qui permet au terme d'un parcours exigeant de devenir Français. Demander à un étranger de connaître notre langue, notre culture, notre histoire, nos valeurs n'est pas une discrimination. C'est au contraire un message fort de la France qui est prête à accorder sa nationalité dès lors que la personne concernée manifeste sa volonté et son adhésion au pacte républicain. Etre Français, ce n'est pas simplement avoir des papiers, ce n'est pas une simple formalité, c'est adhérer à un message et à une certaine idée de la France. Abandonner cette exigence républicaine est une faute grave.

C'est d'autant plus grave que Manuel Valls a choisi d'assouplir les critères de naturalisation en passant, en catimini, par une circulaire privant ainsi les Français d'un grand débat au Parlement sur la question de la nationalité et de l'intégration, qui engage pourtant tout notre pays. Manuel Valls confirme une fois de plus que s'il essaye parfois de parler avec la même fermeté que Nicolas Sarkozy, il agit avec le même laxisme que Lionel Jospin.

Après l'assouplissement des critères de régularisation des clandestins, le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, cette nouvelle mesure inacceptable est une étape supplémentaire dans le plan caché de la gauche qui consiste à tout faire pour confisquer le pouvoir en séduisant le vote communautariste à défaut de conserver le vote populaire.

Tout cela relève d'un cynisme consternant : dans la grande tradition mitterrandienne, François Hollande semble prêt à toutes les compromissions pour conserver le pouvoir.

Michèle Tabarot
Déléguée générale à la formation
Députée des Alpes-Maritimes

Débat budgétaire présenté à l'Assemblée nationale


Article du Progrès du 17 octobre 2012


La « leçon d'économie du professeur Hollande » à l'Europe

Le ton docte et un brin grandiloquent adopté par François HOLLANDE dans son interview d'aujourd'hui à plusieurs grands journaux européens, dont Le Monde, ne saurait dissimuler le fait qu'il est en réalité bien mal placé pour donner des leçons d'économie à l'Europe, et notamment à l'Allemagne.

Où sont les réformes de structure nécessaires à notre pays pour restaurer sa compétitivité ? Où est la politique d'assainissement de nos finances publiques, sauf à considérer que la seule augmentation des impôts représente la version socialiste du « sérieux budgétaire » ? Où est l'indispensable convergence de notre politique économique et budgétaire avec les politiques menées ailleurs en Europe, à commencer par celle de notre principal partenaire économique, l'Allemagne ?

Les incohérences de la posture de François HOLLANDE ne s'arrêtent pas là. Le chef de l'Etat se félicite à au moins trois reprises de l'existence du Mécanisme Européen de Stabilité, l'outil concret de l'exercice de la solidarité financière entre Européens. Les parlementaires socialistes s'étaient alors courageusement réfugiés dans l'abstention, incapables de sortir de leurs contradictions internes.

Enfin, les réponses de François HOLLANDE aux défis politiques et institutionnels qui s'offrent à nous et aux propositions faites par plusieurs de nos partenaires, sont à la fois ambiguës et indigentes. L'antienne d'une Europe à plusieurs vitesses ne saurait résumer à elle seule une vision claire, ambitieuse et à la hauteur de la responsabilité de la France, pays fondateur de l'Europe. Pas plus que l'expression "intégration solidaire" ne saurait être le mantra de la politique européenne de la France.

Constance Le Grip
Députée européenne
Secrétaire Nationale de l'UMP

Bertrand (UMP) prend Ayrault à partie


Bertrand (UMP) prend Ayrault à partie pour... par BFMTV

Jacob (UMP) : "votre autorité n'est-elle pas gravement remis en cause


Jacob (UMP) : "votre autorité n'est-elle pas... par BFMTV

Réaction à la séance de Questions au Gouvernement


Vincent Peillon et la dépénalisation du cannabis


Recadrage de Vincent Peillon par le Premier Ministre, encore le signe, s'il en fallait un, de l'improvisation la plus totale qui caractérise l'action du Gouvernement

Les propos de Vincent Peillon sur la dépénalisation du cannabis sont graves et indignes de la part d'un Ministre de la République, qui plus est n°3 du Gouvernement.

Ses déclarations sur la dépénalisation du cannabis dénotent une irresponsabilité sur le plan sanitaire, tant les effets dévastateurs de cette drogue sur la santé des usagers ne sont plus à démontrer.

Elle dénote aussi et surtout, une irresponsabilité morale. Après de tels propos, quel message convient-il aujourd'hui d'adresser à nos jeunes, quand le Ministre de l'Education nationale, lui qui est censé les protéger, déclare l'impuissance de l'Etat dans la lutte contre ce fléau qui gangrène notre société ?

Le sévère recadrage de Vincent Peillon par Jean-Marc Ayrault, témoigne à nouveau de l'incohérence qui règne au sein de la Majorité. Or, dans cette période difficile pour tous les Français qui aspirent légitimement à des actes concrets, empreints d'esprit de responsabilité, nous attendons autre chose d'un gouvernement de crise, qu'improvisation, amateurisme et dilettantisme.

Marc LAFFINEUR
Conseiller politique
Député de Maine-et-Loire

Jean-François Copé à France info


Jean-François Copé sur la dépénalisation du... par FranceInfo

Le Ministre de l'Ecole encourage la consommation de "shit" : nous demandons à Francois Hollande de trancher aujourd'hui !

La cacophonie autour de la légalisation du cannabis doit s'arrêter. Non seulement il ne se passe plus une semaine sans qu'un responsable socialiste ne propose d'encourager l'usage des stupéfiants, mais cette fois-ci c'est plus grave encore, car cela vient du Ministre de l’Éducation nationale lui-même ! Le Ministre de l'Ecole ! Celui-la même qui ose nous parler de morale laïque ! S'agit-il donc là des valeurs qu'il souhaite transmettre à nos enfants ??

Il y a désormais urgence à rétablir un minimum de bon sens et d'exemplarité à la tête de notre pays.

Francois Hollande doit dire si oui ou non, il soutient ses ministres dans leur volonté d'encourager la consommation de drogues. Il doit nous dire si oui ou non, il soutient le combat des familles qui doivent lutter contre ce fléau ravageur. Il doit nous dire si oui ou non, il est capable de se tenir du cote de l'autorité plutot que du laxisme et de la fuite en avant.

Nous serons extrêmement vigilants sur cette question et ne laisserons pas passer une telle aberration: il en va de la vision de société que nous voulons faire passer à la jeunesse de notre pays.

Camille Bedin
Secrétaire Nationale de l'UMP à l'égalité des chances

Bruno Beschizza constate ce jour les déclarations de Vincent Peillon, Ministre de l'éducation nationale sur la légalisation du cannabis

Bruno Beschizza s'insurge contre le signal envoyé par le Ministre en charge des écoles primaires, des collèges et des lycées. Comment Vincent Peillon peut-il dans le même élan annoncer le renforcement de la morale à l'école et la dépénalisation du cannabis ?
Étrange conception de l'instruction de nos enfants que de leur offrir un avenir où l'interdit de la drogue serait levé, faisant fi du travail quotidien de nos enseignants pour les éduquer. Quelle irresponsabilité quand on connaît le désastre sanitaire sur nos jeunes ! M. Peillon vient de fragiliser l'autorité des centaines de milliers de professeurs mais aussi de parents :comment rappeler les règles quand un ministre appelle à les violer.

Jean-Marc Ayrault lors de la déclaration de Cécile Duflot sur le sujet avait dit que c'était normal qu'un Ministre écologiste ait un avis divergeant sur le sujet en tant qu'écologiste, mais ici il s'agit bien d'un ministre socialiste.

Bruno Beschizza s'interroge de nouveau sur cette cacophonie gouvernementale puisque le Premier Ministre vient d'être contredit par son ministre : M. Peillon montre-t-il ainsi le manque d'autorité du Premier Ministre ou ne fait-il que mettre au jour un double langage de la gauche sur ce sujet ?

Bruno Beschizza
Secrétaire National de l'UMP

Article du Progrès du 12 octobre 2012

Didier Vullierme redevient le 15e adjoint au maire
 
La majorité municipale l’a reconduit dans ses fonctions hier soir l’hôtel de ville, après l’annulation de son élection par le conseil d’État en juillet.
Les élus de l’UMP, d’Energies Villeurbanne et d’EELV n’ont pas pris part au vote.  Photo Yannick Ponnet
Les élus de l’UMP, d’Energies Villeurbanne et d’EELV n’ont pas pris part au vote. Photo Yannick Ponnet

« Chat échaudé craint l’eau froide. » Jean-Paul Bret, maire, a bien insisté sur les conditions de l’élection de son 15 e adjoint hier soir en mairie. Seul candidat déclaré, Didier Vullierme, dont l’élection comme adjoint avait été annulée par le conseil d’État le 27 juillet dernier à la suite d’un recours des élus d’Europe écologie les Verts (EELV), a donc été élu dans les règles de l’art avec 38 voix, 3 bulletins blancs et un vote nul (enveloppe vide). Il est en charge vdes déplacements urbains et des voiries.
Trois groupes ont décidé de ne pas prendre part au vote : l’UMP, Énergies Villeurbanne et EELV.
« […] Nous ne participerons pas à ce conflit de famille », annonce Régis Lacoste (UMP), non sans avoir ironisé sur les relations entre socialistes et écologistes : « […] Travailler en harmonie et confiance avec des élus écologistes pose des problèmes à de nombreux exécutifs socialistes. De Jean-Jack Queyranne à Gérard Colomb, de François Hollande à Jean-Paul Bret, le vert n’est plus tendance ! »

Une décision « antidémocratique »

Les écologistes rejettent la responsabilité du malaise. Même si elle porte sur une question de forme, la décision du conseil d’État, estime Vincent Morland, « vient confirmer notre analyse et le caractère abusif de notre éviction de l’exécutif municipal ». Une éviction due, rappelle-t-il, au maintien de la candidate écologiste Béatrice Vessiller au second tour de l’élection cantonale partielle de mars 2010 face au candidat socialiste Richard Llung.
C’était une « décision injuste, unilatérale et antidémocratique », aux yeux de Vincent Morland, qui considère que Jean-Paul Bret a fait preuve d’un « autoritarisme indigne d’une démocratie moderne ».
« Vous avez indiqué, il y a quelques semaines, que vous attendiez un signe d’apaisement de notre part », enchaîne l’élu Vert, avant de s’interroger sur un « acharnement à réaffirmer par cette délibération le choix de 2010 » et un « entêtement à vouloir diviser la gauche ».
« Aujourd’hui, la question est simple : il y a un 15 e adjoint qui doit être élu », souligne pour sa part Marc Ambrogelly (Communistes et républicains). Son groupe votera donc pour le candidat de la majorité, précise-t-il, après avoir rappelé que ce même groupe s’était abstenu lors de « l’exclusion de nos camarades écologistes ».
Le conseil d’État n’a pas à se prononcer sur le fond, souligne Loïc Chabrier, au nom des élus socialistes et apparentés ainsi que des radicaux de gauche. « Je me demande où est le ferment de la division », lance l’adjoint socialiste qui dénonce une certaine « amnésie » chez les écologistes : avant la cantonale de 2010, les Verts avaient déjà émis « des avis peu favorables » à l’unité de la gauche, selon lui. Le maintien de Béatrice Vessiller, élue « avec des voix de droite » aurait donc agi comme un révélateur.

Leçons d’union de la gauche

« Vous êtes mal placés pour donner des leçons d’union de la gauche », lance Loïc Chabrier, avant de revenir sur le refus d’EELV de voter le budget primitif de 2011. « Didier Vullierme a démontré depuis deux ans ses compétences et qualités », ajoute-t-il.
« On est dans une série de contentieux administratifs. […] Cela témoigne d’une espèce d’acharnement procédural ou d’ivresse procédurale », poursuit Jean-Paul Bret. « Je suis le tyran de cette ville et tout est de ma faute ici », relève le maire. Pointant « l’attitude schizophrène » des écologistes, Jean-Paul Bret voit dans le maintien de Béatrice Vessiller à l’élection cantonale de 2010 une entorse au « désistement républicain ». Depuis, des élus Verts siègent à l’Assemblée nationale grâce à l’absence de candidats du PS face à eux aux législatives, insiste-t-il, avant de lâcher ,en référence au candidat dissident ayant battu Ségolène Royale : « Vous, c’est plutôt Falorni ! »
La remarque fait mouche. « Nous n’avions pas d’accord », rétorque Béatrice Vessiller. Visiblement, il n’y en a toujours pas.
 
Yannick Ponnet

Intervention sur la désignation du 15ème adjoint au conseil municipal du 11 octobre 2012


Monsieur le maire, chers collègues,

Monsieur le maire,

Pour la 3ème fois, vous proposez au conseil ce soir, après un arrêt du conseil d’Etat, une délibération concernant la désignation de votre 15ème adjoint. Monsieur Didier Vullierme restera célèbre dans l’histoire politique de Villeurbanne pour avoir été le sujet de trois délibérations en 26 mois pour confirmer ses fonctions de 15ème adjoint depuis l’éviction des élus écologistes en 2010.

Monsieur le maire, que de temps perdu, de débats inutiles au conseil et d’argent public gaspillé en procédure judiciaire pour régler un conflit entre ex alliés de votre majorité municipale, entre vous et les élus écologistes, digne de la cour de récréation !

Ne croyez vous pas que la situation économique et sociale de notre ville, les difficultés quotidiennes que rencontrent nos concitoyens méritent d’occuper l’ordre du jour de notre conseil. Les grands débats c’est bien, l’action c’est mieux ! Préparer l’avenir de notre ville et permettre à nos concitoyens de bien vivre à Villeurbanne sont les missions de chacun des élus de notre assemblée !

Mais il est vrai au regard des résultats électoraux et de l’actualité politique récente que travailler avec harmonie et confiance avec des écologistes pose des problèmes à de nombreux exécutifs socialistes, de Jean-Jacques Queyranne à Gérard Colomb, de François Hollande à Jean-Paul Bret, le vert n’est plus tendance !

Il faut reconnaître qu’il est parfois difficile de comprendre la logique politique de nos amis écologistes. Etre ministre du gouvernement alors que son parti s’oppose à un traité européen fondateur ne semble pas non plus poser un cas de conscience, choisir entre la voiture – peut être électrique – avec chauffeur et ses convictions, comme dirait Dany, il y a un pas que Mme Duflot ne franchira pas !

Monsieur le maire,

S’il vous plaît pour la sérénité des prochains conseils, vérifiez bien lors du vote de ce soir l’utilisation des enveloppes !

Vous comprendrez aisément monsieur le maire, que nous ne participerons pas à ce conflit familial !

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE
Groupe UMP

Intervention sur la sauvegarde du commerce du quartier Tolstoï et Grandclement au conseil municipal du 11 octobre 2012


Monsieur le maire, chers collègues,

 
Vous nous proposez d’approuver la création d’un périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat de proximité sur le quartier Tolstoï Grandclément ainsi qu’un droit de préemption sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce et les baux commerciaux.
 
L’étude de qualité réalisée par le cabinet AID présente parfaitement le diagnostic de la situation du Totem à la place Grandclément et notamment du cours Tolstoï.
Il était temps monsieur le maire, de réaliser que le cours Tolstoï meurt lentement depuis des années malgré les appels au secours des riverains, associations et commerçants. Ici même, Daniel RENDU conseiller général du canton sud dont le cours Tolstoï est la limite nord n’a cessé de vous alerter sur l’abandon que subissait cette artère de notre ville.
Enfin, vous semblez décider à vous mobiliser.
Plusieurs constats reconnus par tous sont confirmés par le diagnostic de l’étude :
-le cours TolstoÏ est vécu comme un axe de transit, plutôt qu’un lieu de vie
-des difficultés de stationnement et d’accès aux activités
-une destruction de l’implantation des bâtiments créant des ruptures visuelles
-un environnement urbain peu qualitatif et une attractivité limitée par les vacances et des locaux abandonnés
-le cœur du cours TolstoÏ menacé de disparition commerciale
 Le périmètre de sauvegarde du quartier Tolstoï-Grandclément est pertinent et le droit de préemption est une méthode adéquat mais de nombreuses questions pour l’avenir restent urgentes, par exemple :
-la pérennité du sens unique de circulation et du couloir de bus
-le problème du stationnement et l’absence de parking commerciaux
 
-des activités commerciales très inégales, discontinues et fragiles sur le cours Tolstoï
Les élus du groupe UMP seront attentifs aux moyens et à la stratégie accordés à la sauvegarde commerciale du quartier Tolstoï-Grandclément indispensable au rayonnement économique et à la place de notre ville dans le Grand Lyon.
Je vous remercie de votre attention.
 
Régis LACOSTE
Groupe UMP

Intervention sur la reconstruction du Lycée Brossolette au conseil municipal du 11 octobre 2012


Monsieur le maire, chers collègues,

 
Vous nous proposez la création d’un groupement de commande pour la reconstruction du lycée Pierre Brossolette et la construction d’un complexe sportif polyvalent.

Enfin, une réalisation concrète qui semble sortir de la nébuleuse qu’est devenu le projet de ZAC Gratte Ciel Nord. Mais il est vrai que le dossier du lycée est piloté par la région et ne subit pas la lenteur du rythme de mise en œuvre et le flou opérationnel de la ville comme du Grand Lyon.

Le semblant du projet connu à ce jour ressemble davantage à un empilement de programme, sans unité sans lisibilité, sans accroche urbanistique évidente avec ce qui devrait en faire la force : son inscription dans le prolongement de l’avenue Henri Barbusse. Il faut pour cela viser de manière contemporaine la qualité exceptionnelle de l’œuvre de Lazare Goujon et de l’architecte Môrice Leroux sur le plan urbanistique architectural et social.  Ne désespérons pas mais on est encore loin du compte.

Comme l’a rappelé Henry CHABERT l’année dernière au Grand Lyon respecter la tradition en l’occurrence c’est être innovant et pionner.

Si ce flou est évident sur le plan urbanistique il est encore davantage en termes d’équipements autre que le lycée et le complexe sportif. Votre ambition affichée semble se limiter à déplacer le seul écran qui existe actuellement à Villeurbanne pour 140 000 habitants celui du Zola  en lui ajoutant peut-être un frère ou deux  ce qui est loin du multiplex que Villeurbanne mériterait pourtant  et qui constituerait un élément d’animation essentielle de centralité.

Sur le plan opérationnel pour tenir compte légitimement de la complexité du projet on nous parle de tricotage. Prenons garde que cela ne se transforme en bricolage.

Monsieur le maire, pouvez vous informer le conseil de l’avancé du projet de la ZAC et sortir du flou qui semble en être la marque de fabrique.

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE
Groupe UMP

Conseil municipal

Conseil municipal de Villeurbanne
Jeudi 11 octobre 2012
à partir de 18h
salle du conseil

Nathalie Kosciusko-Morizet a raison : la Présidence de François Hollande est une imposture.

Jean-François Copé salue la tribune lucide de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le Figaro sur l’amateurisme inouï de François Hollande et de son gouvernement. Bien sûr, cela n’a pas plu aux éléphants du PS qui en guise de réponse, ont préféré attaquer Nathalie Kosciusko-Morizet sur sa personne plutôt que de répondre aux objections concrètes qu’elle formulait. Fuir le débat de fond en préférant des attaques ad hominem, voilà l’éternelle stratégie d’une gauche qui, depuis 5 ans, a déserté le terrain des idées pour privilégier celui de l’anti-sarkozysme primaire.
 
A vrai dire, on comprend bien la difficulté des socialistes eux-mêmes à défendre le calamiteux début de mandat de François Hollande.
Depuis 5 mois, on assiste à une présidence de l’absence de courage et de l’esquive : François Hollande a dû attendre que Nicolas Sarkozy tire le signal d’alarme pour prendre conscience du drame syrien, il a attendu son retour de vacances pour s’apercevoir que nous traversions une crise gravissime et avec son « agenda du redressement » il a reporté toute réforme pour après 2014. Le seul domaine où il s’est montré créatif c’est la hausse forcenée des impôts pour tous et la création tous azimuts de commissions dont le but est d’enterrer les problèmes plutôt que de les résoudre.
Depuis 5 mois, on assiste à une présidence qui accumule les mensonges d’Etat et dresse les Français les uns contre les autres : quand Jean-Marc-Ayrault annonce que 9 Français sur 10 ne payeront pas d’impôts en plus, il ment aux Français. Quand François Hollande demande de ratifier le Traité européen qu’il a combattu pendant des mois, il trahit sa parole. Quand Arnaud Montebourg ou Pierre Moscovici s’en prennent aux entrepreneurs plutôt que de s’attaquer à notre déficit de compétitivité, ils cherchent des boucs-émissaires.
Depuis 5 mois, on voit un François Hollande essentiellement préoccupé à conserver le pouvoir à tout prix : droit de vote des étrangers avant les municipales, report des élections locales, tripatouillage du mode d’élection des conseillers généraux…
Tout cela n’est pas à la hauteur de ce que l’on attend d’un Président de la 5ème puissance du monde. François Hollande a été élu sur une campagne mêlant imposture, déni de réalité et anti-sarkozysme aveugle. Les Français s’en rendent comptent aujourd’hui. Et les injonctions d’une gauche sectaire qui refuse la critique ne nous ferons pas taire. L’UMP apporte tout son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet car il est de notre devoir d’alerter sur les dangers de la politique de François Hollande qui ruine les Français et abaisse la France.
Jean-François Copé

Jean-François Copé aux militants


Un PLFSS 2013 hors sol...

Marie-Anne Montchamp, conseiller politique de l'UMP a pris connaissance des déclarations de Marisol Touraine, à l'occasion de la présentation du PLFSS 2013.

Outre le constat bienvenu du gouvernement socialiste sur la baisse du déficit de la sécurité sociale rendue possible par la politique courageuse de Nicolas Sarkozy et de son équipe gouvernementale, Marisol Touraine affiche un volontarisme troublant alors que ce PLFSS 2013 tangente à peine les enjeux de santé publique qui touchent au quotidien nos compatriotes.
  • Sur l'hôpital, le gouvernement joue le trompe l'œil et renvoie à l'ambulatoire et à l'Hospitalisation à Domicile les grands équilibres des financements... mais pour plus tard !
  • Sur les grands risques, sur les maladies chroniques dont la psychiatrie : aucune visibilité.
  • Sur le champ médico social enfin, une restriction de l'effort par rapport au PLFSS précédent de nature à inquiéter les Français âgés ou handicapés durement frappés par la crise.
Bien pire, en aucune façon ce PLFSS n'anticipe la dégradation économique annoncée pour 2013 qui affectera lourdement la trésorerie de la sécurité sociale.

Meeting de Jean-François Copé à Draguignan


Meeting de Jean-François Copé à Draguignan par jeanfrancoiscope

Un budget 2013 contre les ménages et les entrepreneurs

Les moteurs de la croissance sont à l'arrêt. Les Français ont bien compris que 100% d'entre eux allaient voir leurs impôts augmenter. Résultat, d'un côté les entreprises anticipent des baisses de marges et donc n'investissent plus, n'embauchent plus, voire licencient. De l'autre côté, la consommation est bloquée : les ménages préfèrent épargner en prévision des hausses d'impôt, plutôt que de consommer et ainsi de contribuer à la croissance.

La gauche a choisi d'asphyxier les entreprises. Le ministère des finances lui-même anticipe qu'en 2013, le taux de marge des entreprises sera au plus bas depuis 1985 ! Il y a eu une première salve de décisions anti-compétitives en juillet dernier : la taxation des heures supplémentaires, l'augmentation des cotisations sociales, la suppression de la fiscalité anti-délocalisations. La deuxième salve est venue en septembre avec l'augmentation des prélèvements de 10 milliards d'euros sur toutes les entreprises. Le gouvernement prétend que cet effort sera porté par les grandes entreprises, mais elles répercuteront ces coûts supplémentaires sur leurs fournisseurs et leurs sous-traitants, qui sont des PME.

Une mesure est particulièrement contreproductive et marquée par le sceau d'une défiance généralisée envers l'entrepreneuriat : c'est le passage de 35% à plus de 60% de l'imposition sur la cession d'une entreprise. Cela veut dire qu'un entrepreneur qui a investi ses économies dans un projet, qui a créé de la richesse et de l'emploi va se voir ponctionner par l'Etat 2/3 de la valeur à la revente. A ce taux-là, quel entrepreneur voudra prendre des risques en France ? En Allemagne les plus-values de cession sont à 26,5% et à 0% en Belgique : inutile de dire que les tentations de délocalisations vont être grandes. Et les auto-entrepreneurs ne sont pas épargnés : leurs cotisations sociales sont augmentées de 3%, alors que ce sont des petites activités tout juste rentables, et que ce statut a permis de sortir 300 000 personnes du chômage. Même matraquage pour les indépendants, artisans, commerçants, professions libérales, qui paieront chaque année 1,3 milliard de plus de cotisations sociales.

D'ailleurs, les entrepreneurs se sentent considérés comme des « pigeons » et l'ont fait savoir. Le gouvernement a reculé en partie face à leurs inquiétudes. Mais ce recul est cosmétique et la gauche nous a habitués à tant de coups de com' sans lendemain, que nous restons vigilants. La vérité c'est que la France de François Hollande c'est 6000 fonctionnaires de plus en 2013, et ça sera 4000 entreprises de moins (selon l'économiste Jacques Sapir) !

Il y a les « pigeons-entrepreneurs » mais aussi les « moutons-ménages » : 16 millions de foyers vont voir leur impôt sur le revenu augmenter (soit tous les contribuables qui gagnent plus de 990 € nets imposables par mois), 9 millions de salariés voir leurs heures supplémentaires taxées, 7 millions de retraités imposables vont devoir payer 700 millions d'euros en plus et les familles nombreuses seront pénalisées avec l'abaissement du plafond du quotient familial et la suppression de la déclaration au forfait pour les emplois à domicile.

Faute de courage politique, François Hollande préfère augmenter les impôts plutôt que baisser les dépenses publiques improductives et encourager la compétitivité au service de l'emploi. C'est l'inverse de ce qu'il faudrait faire : une bonne politique économique s'appuie sur les réformes structurelles en faveur de la compétitivité et la baisse des dépenses publiques. Par ses décisions calamiteuses, François Hollande bloque notre pays et ajoute de la crise à la crise.

François Hollande lance la machine à manipulation électorale


Tuerie d'Échirolles : la justice et la réussite ne sont pas synonymes de laxisme et d'impunité

Bruno Beschizza, Secrétaire National de l'UMP, félicite les différents services d'investigation qui ont permis ce matin l'interpellation de nombreux individus dans le cadre du crime odieux de deux adolescents vendredi soir.

Bruno Beschizza constate que le déplacement de François Hollande et de Manuel Valls à Grenoble démontre qu'après avoir tant critiqué Nicolas Sarkozy, François Hollande a compris qu'un président doit incarner la République.

En revanche, Bruno Beschizza s'interroge sur le triptyque choisi par François Hollande "sécurité, justice et réussite". En effet, les dispositifs mis en place par la garde des Sceaux Christiane Taubira instaurent un système dans lequel les monstres prédateurs auteurs de ce crime odieux ne risquent plus rien : fin des peines planchers, fin des mesures de sûreté, suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs, etc.

La sécurité, la justice et la réussite ne sont pas synonymes de culture de l'excuse, de laxisme et d'impunité.

Kikadikoi : A. Montebourg, Ministre de la Huée Collective


Les grands perdants du budget 2013

100% des Français paieront plus d'impôts en 2013. Les retraités, les indépendants, les entrepreneurs, les PME et les familles seront particulièrement frappés.
  • Les retraités : ils seront mis à contribution dès cette année par une taxe de 0,15% qui sera doublée à 0,30% à partir de 2014 pour un coût de 700 millions d'euros.
  • Les indépendants : les artisans, les commerçants et les professions libérales paieront chaque année 1,3 milliard de plus.
  • Les entrepreneurs : qui prendra le risque de mettre toutes ses économies pour créer une start-up en sachant que si elle marche l'État prélèvera plus de la moitié des gains.
  • Les PME : le gouvernement tente de faire croire que l'augmentation d'impôts de 10 milliards € sur les entreprises sera supportée uniquement par « les grands groupes ». Mais il oublie de dire que ces entreprises répercuteront ce coût supplémentaire sur leurs fournisseurs, leurs sous-traitants et prestataires de service qui sont des PME !
  • Les familles : entre l'abaissement du plafond du quotient familial, la suppression de la déclaration au forfait pour les emplois à domicile, les familles nombreuses seront pénalisées.

Le Parti socialiste récidive, par tous les moyens, avec le cannabis

Camille Bedin, Secrétaire nationale de l'UMP, dénonce avec force les déclarations irresponsables de l'ancien ministre de l'Intérieur, Daniel Vaillant, qui prône une légalisation du cannabis "à usage thérapeutique". Alors que les Français voient leurs salaires baisser et leurs impôts augmenter, voici donc la priorité de la gauche : trouver, par tous les moyens, une façon de promouvoir l'usage du cannabis. Il est évident que la Gauche, se muant en dealer idéologique, tente d'améliorer son profit...électoral !

En effet, parce que notre pays serait "en échec par rapport au trafic, à l'économie parallèle, à la consommation dangereuse" (D.Vaillant), alors tous les moyens seraient bons pour promouvoir l'usage légal du cannabis ! Belle logique de laxisme et de fatalisme que Monsieur Vaillant souhaite voir devenir la ligne officielle du Parti socialiste.

Aucune étude sérieuse ne montre qu'il existe un équilibre bénéfice/risque au profit d'une utilisation thérapeutique du cannabis. Certaines études (en 2002 et en 2005) ont d'ailleurs conclu à des preuves insuffisantes dans de nombreux cas (cancer, scléroses en plaque) qui n'en font pas une substance prescriptible.

Il est donc temps que le Gouvernement exprime clairement et d'une seule voix sa pensée sur le sujet. Nous ne pouvons accepter ce laxisme verbal à l'égard de la consommation du cannabis dans quelques médias alors que sur le terrain, les forces de l'ordre luttent au quotidien contre ce fléau. Nous ne pouvons accepter de prendre aussi à la légère un trafic qui alimente les mafieux locaux et détruit nos quartiers, anéantissant des vies !

Florange : Montebourg carbonisé

Après avoir très largement critiqué la gestion du dossier Gandrange par Nicolas Sarkozy, après avoir prôné la démondialisation « heureuse » ; après avoir voué aux gémonies la famille Peugeot, voici M. le Procureur Montebourg au pied du mur.
Nous avions déjà émis de sérieux doutes sur la manière dont le dossier PSA avait été abordé : ces doutes sont confirmés et amplifiés par la gestion calamiteuse du dossier Arcelor-Mittal à Florange.

François Hollande avait promis le sauvetage de ce site sidérurgique alors qu'il savait parfaitement qu'il allait fermer.

Arnaud Montebourg avait repris cette promesse intenable dès son arrivée au Ministère du Redressement Productif.

Il s'agit donc d'un double mensonge vis-à-vis des salariés, qui de bonne foi ont mis leurs espérances dans ce gouvernement.

La cécité de M. Montebourg éclate désormais au grand jour : il refuse de voir la vérité économique. Pire : il en tire de mauvaises conclusions comme celle d'interdire aux entreprises profitables de procéder à des licenciements ou celle qui obligerait les entreprises voulant fermer leur site de production à le céder à un repreneur éventuel.

M. Montebourg est un marchand d'illusions qui a prouvé à Florange son incapacité à comprendre le processus de restructuration industrielle en cours.

Il y a fort à parier que cette perte de crédit définitive ne lui permettra plus désormais de porter la parole de l'Etat : les hauts fourneaux de Florange ont bien carbonisé M. Montebourg.

Jérôme Dubus
Secrétaire national en charge de la Croissance et des nouvelles libertés économiques

Ne bradons pas la nationalité française


Sur le financement de la sécurité sociale, la politique menée par François Hollande n'a pas de sens

La loi de finance de la sécurité sociale 2013 vient d’être présentée par le Gouvernement. En 2012, la croissance de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) avait été établie à 2,5%. Cet objectif, exceptionnel dans un contexte de crise, avait été tenu en 2012 au prix d’un suivi rigoureux de la dépense.

Le gouvernement annonce un ONDAM à 2,7% en 2013, soit 4,6 Milliards d’€ de dépenses… Ce choix est incompréhensible dans un contexte de crise et alors même que les Français vont voir leurs impôts augmenter…mais les socialistes connaissent mieux l'augmentation des dépenses publiques et des impôts que les économies…Ils l'ont déjà démontré en supprimant, dès juillet, le droit de timbre de l'Aide médicale d'Etat (AME), 30€ par an, pour les étrangers en situation irrégulière. Pour rappel, l'AME représente un coût d'environ 600M€ à l'assurance maladie et concerne plus de 200 000 personnes...

Si l’on regarde en détail le projet, après avoir expliqué aux Français durant toute la campagne présidentielle que Nicolas Sarkozy maltraitait l’hôpital public, on constate que l’ONDAM hospitalier devrait être de 2,6% soit le même taux que celui de l’ONDAM hospitalier de 2012. Les personnels hospitaliers qui ont cru aux promesses de campagne de François Hollande apprécieront... Quant à l’ONDAM de soins de ville, il passe de 2,1% en 2012 à 2,6% en 2013...On comprend mieux comment le gouvernement va s’attaquer aux dépassements d’honoraires des médecins libéraux qui font pourtant vivre la médecine partout sur nos territoires…en ouvrant les vannes de l’argent public !

Sur le financement de la sécurité sociale, comme sur le reste, la politique menée par François Hollande n'a pas de sens.

Valérie Rosso-Debord
Déléguéé générale adjointe

Jean-Pierre Door
Secrétaire national en charge de l'Assurance maladie
Député du Loiret

Traité budgétaire européen : l'UMP stupéfaite par la comédie de bo...


Budget 2013 : la double faute

Les Français se souviendront longtemps de ce funeste vendredi 28 septembre 2012, jour de la présentation du projet de loi de finances pour 2013.

Ce budget marque en effet un tournant essentiel dans la politique économique de notre pays en commettant une double faute :
  • Une faute contre la croissance : en augmentant de 20 milliards les prélèvements obligatoires après le relèvement de 8 milliards en juillet dernier. Alors que notre pays est le champion européen des impôts et des taxes, le Gouvernement a choisi la mauvaise méthode : un coup de massue fiscal sur les entreprises et sur les classes moyennes, alors que la France entre en période de stagnation.
  • Une faute contre la compétitivité : en reculant une nouvelle fois les reformes structurelles nécessaires pour se contenter d'une baisse cosmétique et en trompe l'œil des dépenses publiques. La dépense publique française représente 56% du PIB et ne baissera pas en 2012, contrairement aux annonces erronées du Gouvernement. C'est bien une augmentation de 0,8% qui se prépare pour 2013.
En niant la réalité économique, en affichant des perspectives de croissance inatteignables, en refusant d'appliquer une politique économique courageuse, le Gouvernement précipite la France vers la récession et le chômage de masse.

C'est la politique du « chien crevé au fil de l'eau ».

Jérôme Dubus
Secrétaire national en charge de la Croissance et des nouvelles libertés économiques