Intervention sur le DOB lors du conseil municipal du 19 novembre 2013


Monsieur le maire, chers collègues,

Le contexte de notre débat d’orientation budgétaire est naturellement très différent de celui des années précédentes.

Après 18 mois de pouvoir, François HOLLANDE et le parti socialiste portent seul la responsabilité de la situation économique et financière de la France, du chômage qui a atteint son plus haut niveau historique avec 3,3 millions de chômeurs en septembre dernier.

Le déni de réalité a été, il est vrai, le moteur de la campagne présidentielle de 2012.

Dans votre rapport, vous qualifiez le contexte économique d’incertain, vous parlez de tournant budgétaire pérenne…un vrai concours d’euphémisme !

Le gouvernement socialiste parle d’un budget de crise alors que la situation économique internationale et européenne n’a pas été aussi favorable depuis 2008. François Hollande porte donc seul la responsabilité de ses échecs.

En 2008, 2009 et 2010, le monde entier a dû faire face à une crise financière sans précédent. La récession a touché tous les pays européens et toutes les nations les plus développées. C’était une crise majeure et la France de Nicolas Sarkozy y a fait face.

À l’été 2011, a éclaté la crise des dettes souveraines : la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie étaient au bord du gouffre et les plans de sauvetage de la zone euro se multipliaient.

Nous n’en sommes plus là ! Le gros des crises internationales est derrière nous. La situa­tion globale est beaucoup plus favorable pour 2014. L’OCDE prévoit 1,1 % de croissance pour la zone euro, 1,5 % pour le Royaume-Uni, 1,9 % pour l’Allemagne, 2,3 % pour l’ensemble des États de l’OCDE, 2,8 % pour les États-Unis.

Seule la France de François Hollande est à la traîne dans ce contexte globalement meilleur ! Seul François Hollande invoque encore les crises du passé pour justifier ses difficultés du présent.

En 2013, la France atteindra un taux de prélèvements obligatoires record à 46,3% du PIB. Ce pic, jamais atteint dans l’histoire, est dangereux. Au-delà d’un certain seuil, la pression fiscale est nocive pour la croissance et donc pour la création d’emplois et la réduction des déficits.

Depuis son arrivée au pouvoir, François Hollande et son gouvernement ont engagé plus de 50 milliards de hausses d’impôts supplémentaires. Ce « matraquage fiscal », frappe aveuglément les ménages, les travailleurs, les retraités et les entreprises.

Le programme fiscal du candidat socialiste était basé sur un mensonge : celui d’un trésor caché des « riches » et des « grandes entreprises ». En 18 mois, la révolution fiscale annoncée s’est transformée en ras le bol fiscal.

Le rapport public annuel de la Cour des Comptes a définitivement enterré le mythe du bilan caché de la droite qui expliquerait les échecs de la gauche, est particulièrement sévère avec la politique budgétaire et fiscale de François Hollande.

D’abord, la Cour des Comptes rappelle que l’effort de redressement des comptes n’est pas à mettre au crédit de la gauche, puisqu’il a commencé en 2011 et progressé en 2012.

Ensuite, elle constate que les efforts budgétaires proposés par la gauche en 2013 ne permettront pas d’atteindre l’engagement d’un déficit public ne dépassant pas 3% du PIB. C’est un échec personnel pour François Hollande. Il s’y était engagé fermement pendant la campagne et après son élection.

Pour la Cour des Comptes, « il faut faire porter l’intégralité de l’effort de redressement jusqu’au retour à l’équilibre sur la seule maîtrise des dépenses ». François Hollande fait le contraire par clientélisme électoral et dogmatisme idéologique : suppression du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux et de la RGPP, remise en cause de la réforme des retraites, de la convergence tarifaire entre les hôpitaux publics et les cliniques privées, ou encore suppression du jour de carence pour les fonctionnaires.

En 18 mois, François Hollande et son Gouvernement socialiste ont plus augmenté les impôts que la droite en 4 ans de crise. Depuis son élection, le taux de prélèvements obligatoires a augmenté de 1,4 point, contre 1,1 point sur l’ensemble du quinquennat de Nicolas Sarkozy. En tentant de faire croire que « 9 Français sur 10 ne seront pas concernés par les hausses d’impôts », le Gouvernement socialiste a commis une erreur de communication grotesque, et également une faute morale.

Car en réalité, au-delà des effets de manches sur la taxe à 75%, le matraquage fiscal socialiste impacte directement le pouvoir d’achat des classes moyennes :

-Le relèvement de 0,1 point par an jusqu’en 2017 des cotisations vieillesse pour financer le retour partiel à la retraite à 60 ans

-La suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et des exonérations de charges salariales représente une perte de pouvoir d’achat de 500€ en moyenne pour les 9 millions de salariés

-L’augmentation du forfait social de 8 à 20 % sur l’épargne salariale

-Le gel du barème de l’impôt sur le revenu concerne 16 millions de contribuables

-La hausse des prélèvements sociaux sur les entrepreneurs indépendants, représente un effort d’1,1Md€ demandé à 1 million de professions libérales, commerçants, indépendants, auto-entrepreneurs.

-La création d’une contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie pour les 8 millions de retraités imposables

Je pourrai également citer la baisse du quotient familial, le passage aux cotisations sur la base du salaire réel pour les emplois à domicile, la hausse de la redevance « télé », le durcissement du malus automobile et l’augmentation à venir des taxes sur les carburants. La taxation des produits d’épargne - après celle des heures supplémentaires, l’augmen­tation des cotisations sociales et la hausse des frais sur les complémentaires-santé - est particulièrement choquante.

Initialement, le gouvernement avait prévu de taxer rétroactivement à hauteur de 15,5 % les 10 millions de bénéficiaires de l’épargne salariale, les 7 millions de PEA, les 12 millions de PEL et les plus de 24 millions de Français détenant un contrat d’assurance-vie. Face au tollé des Français et de l’opposition, le gouvernement est partiellement revenu en arrière sur les PEA et les PEL. Des millions de Français ont un contrat d’assurance-vie. Le gouvernement prévoit toujours de les taxer à hauteur de 400 millions d’euros.

L’effort fiscal sur les ménages repose donc pour les 2/3 sur les classes moyennes.

Derrière les beaux discours, quand le gouvernement prend 1€ aux plus aisés, il en prend 2 aux classes moyennes.

Mais en 2014, les impôts vont encore augmenter massivement pour les Français :

           - augmentation de la TVA (6,5 milliards €)

- rabot du quotient familial (1 milliard)

- suppression de la réduction d’impôts pour les enfants scolarisés (450 millions)

- hausse des cotisations des salariés pour financer la non-réforme des retraites (1 milliard)

- hausse des frais sur les complémentaires-santé (1 milliard)

- gel partiel des pensions des retraités (600 millions)

- fiscalisation de la majoration des pensions des retraités parents de 3 enfants (1,2 milliard)

- augmentation des droits de mutations de 3,8 % à 4,5 % (1 milliard)

- suppression de l’exonération sur les terrains à bâtir au bout de 30 ans (200 millions).

- élargissement de la définition des revenus dans le calcul de l’ISF (300 millions).

Soit 13,25 milliards d’impôts en plus, à peine compensés par la réindexation du barème de l’impôt sur le revenu et une décote pour les foyers fiscaux les plus modestes (900 millions). Au total la facture sera donc supérieure à 12 milliards soit plus que les 10 milliards d’euros sur les ménages en 2013. Sans compter qu’au regard des dépenses imposées aux collectivités locales (rythmes scolaires) et de la diminution des dotations (1,5Md €), il faut s’attendre à une augmentation des impôts locaux à l’automne 2014.

Par-delà le niveau élevé des prélèvements obligatoires, les acteurs économiques souffrent de l’instabilité des règles fiscales. Pour construire leurs projets d’investissements ou d’embauches, les entreprises ont besoin de savoir qu’à moyen terme leur environnement fiscal ne sera pas bouleversé par une initiative parlementaire ou gouvernementale intempestive. Si les ménages vivent dans la crainte de hausses d’impôts, ils auront tendance à se replier sur une épargne de protection plutôt qu’à engager des dépenses de consommation ou à réaliser des investissements porteurs.

Depuis 18 mois, le gouvernement socialiste multiplie les décisions idéologiques qui ne contribuent que très marginalement à accroître les recettes des finances publiques, mais créent des ravages économiques.

C’est aujourd’hui l’incertitude qui prédomine. Pas un jour ne passe sans qu’un ministre n’annonce une taxe à venir avant d’être démenti par un autre (taxe sur le diesel, hausse de la CSG, fiscalisation des allocations familiales, hausse de la TVA, etc.). Même des membres du Parti socialiste, comme François Rebsamen, en viennent à regretter « le concours Lépine de propositions fiscales ». Cette ambiance malsaine de convulsion fiscale paralyse les acteurs économiques qui reportent ou annulent leurs projets au détriment de la croissance et de l’emploi.

Les entreprises ont besoin d’une baisse de charges immédiate, prévisible, lisible et ample : les socialistes leur proposent un crédit d’impôt en 2014 qui efface à peine les hausses d’impôts que les entreprises ont subies depuis 10 mois. À terme, son montant de 20 milliards d’euros annoncé par le gouvernement est très incertain et ne compensera pas les 15 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires sur les entreprises déjà votés depuis le début du quinquennat.

Dans ce contexte les perspectives budgétaires pour Villeurbanne s’en trouvent donc profondément modifiées.
Au cours des années 2009 à 2012, en dépit des tourments de notre économie, vos recettes ont continué à bien se porter.

Les évolutions de la taxe foncière et de la taxe d’habitation ont été en hausse sensible, pour les bases comme pour les volumes.

La pression fiscale pour les Villeurbannais continue à être très largement supérieure à l’inflation.

La hausse que vous avez introduite en 2009, superflue et typique de la gouvernance socialiste, pèse sur le pouvoir d’achat des Villeurbannais qui payent des impôts locaux.

Vos dépenses de fonctionnement, malheureusement, ont continué à progresser à un niveau, elle aussi supérieur à l’inflation.

Est-il raisonnable en période de difficultés économiques et financières de continuer à voir les frais de personnel augmenter de 3,3%.Vous invoquez l’augmentation de la population pour justifier cette évolution. De nombreuses charges d’administration contrairement à l’éducation ou à la petite enfance ne sont pas liées à l’augmentation de la population. C’est au contraire en période d’augmentation du nombre d’habitants que les gains de productivité peuvent être les plus forts par une gestion dynamique des ressources humaines. De nombreuses communes du Grand Lyon l’ont fait.

La baisse de vos investissements depuis 2011 doit vous permettre de générer un nouvel excédent sur le dos des contribuables villeurbannais, mais peut être que en aurez vous besoin compte tenu de ce que prépare votre gouvernement.

La loi de finances de 2009 a, il est vrai, et à juste titre, institué un dispositif visant à assurer que les montants des concours financiers de l’Etat en faveur des collectivités territoriales, ne progressent pas au-delà du rythme fixé par l’Etat pour ses propres dépenses.

Vous avez manifesté contre cette mesure. Or, maintenant que les rênes du pouvoir sont entre vos mains, vous allez en accentuer les effets.

Qu’avons-nous entendus dans cette assemblée comme protestations contre les menaces portées aux collectivités par le pouvoir de droite ! Depuis un silence hypocrite et honteux !

Le pouvoir socialiste ouvre une phase de réduction effective des concours aux collectivités locales, une baisse répétée de 1,5 milliards d’euros sur les budgets 2014 et 2015. Et dans votre rapport vous parlez de pacte de confiance et de responsabilité. Une dialectique digne de la rue de Solferino ! Villeurbanne en fera partie !

Ce qui était inacceptable lorsque vous étiez dans l’opposition devient vertueux depuis que vous êtes à la majorité.

Entre l’incurie fiscale du gouvernement socialiste et le projet de métropole, votre gestion a perdu toute ambition à la hauteur d’une ville de 145 000 habitants. Ce n’est pas la liste à la Prévert en annexe des engagements ultérieurs qui vous servira de fil rouge pour votre campagne électorale qui peut se transformer en vision pour une ville du XXIème siècle qui s’endort à l’ombre de Lyon.

Ce défi d’une ville d’avenir nous le relèverons !

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

Intervention sur les cantines scolaires lors du conseil municipal du 15 octobre 2013


Intervention sur les cantines scolaires

 Monsieur le maire, chers collègues,

Vous nous proposez ce soir la création de 4 postes d’adjoints techniques pour la cuisine centrale.

Je profite de ce rapport pour vous faire part de mon étonnement, de ma surprise, monsieur le maire, de ne pas voir inscrit à l’ordre du jour de notre conseil une communication sur la situation des cantines scolaires ?

Une fois de plus, notre assemblée municipale, centre de la vie démocratique de notre commune ne débattra pas d’un sujet qui préoccupe des milliers de parents villeurbannais et des centaines d’agents municipaux.

Notre assemblée est-elle devenue une simple chambre d’enregistrement des décisions de l’exécutif municipal ? Notre assemblée est-elle enfermée dans une tour d’ivoire loin des préoccupations quotidiennes de nos concitoyens ?

Je ne peux l’admettre !

Nous sommes tous les représentants élus des citoyens de cette ville. Notre mission est d’offrir aux Villeurbannais les meilleures conditions de vie.

Pour cela, monsieur le maire, il faut accepter le débat, la confrontation d’idées.

Il est dommageable pour notre démocratie locale que la lecture de la presse locale nous apprenne plus sur la situation de la restauration scolaire à Villeurbanne que l’ordre du jour de notre conseil, quelques jours après la fin d’un grève importante avec la fermeture de la plupart des cantines scolaires à Villeurbanne.

Monsieur le maire,

Vous avez après une semaine de grève, signé un accord avec les représentants des syndicats sur le service et l’entretien, sur une refonte de la grille indiciaire et sur la création d’une dizaine de postes. Tout cela pour un coût estimé, toujours selon la presse locale à 400 000 euros.

Devant le mécontentement des parents, la fermeture de restaurants scolaires et la désorganisation dans les écoles, il était urgent d’agir ! Surtout à quelques mois des élections municipales.

Ce conflit social a démontré la nécessité pour l’avenir d’organiser à Villeurbanne, dans les cantines scolaires, dans un dialogue apaisé avec les agents municipaux, un service minimum d’accueil, que vous avez tenté de mettre en place en catastrophe, dans l’intérêt de l’école publique et des familles qui ne doivent plus être mis devant le fait accompli et répondre dans l’urgence à un problème de garde confrontés à leurs obligations professionnelles. A chaque fois, ce sont les familles les plus modestes qui n’ont pas les moyens de financer une garde alternative qui sont les plus touchées.

Monsieur le maire, les élèves de Villeurbanne ne doivent plus être les victimes de ces conflits.

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

 

Article du Progrès du 17 juillet 2013


Article de LYON CAPITALE du 17 juillet 2013


Article de LYON MAG du 16 juillet 2013


Communiqué de presse du 16 Juillet 2013 : « 14 Juillet : Retour sur un week-end de dégradations »

 

Depuis plusieurs jours, les nuits villeurbannaises sont le théâtre d’incendies, de tirs de mortiers et de dégradations dans les différents quartiers de la ville comme au centre ville.
Après des années de laxisme, monsieur le maire et son adjoint découvrent qu’il existe une insécurité la nuit à Villeurbanne !
La municipalité socialiste parle d’incivilités, de situation tendue et de désœuvrement et propose  de repousser ( enfin ! ) les patrouilles de police municipale à 2h du matin et de renforcer la présence de médiateurs…
En réalité ce sont des actes de délinquance auxquels on doit apporter une réponse policière et judiciaire !
Pour Jean-Paul Bret et sa majorité municipale, la sécurité de nos concitoyens n’est pas une priorité : des effectifs de policiers municipaux insuffisants pour une ville de 150 000 habitants, absents le soir et la nuit, non armés, ne disposant pas pour faciliter leur mission d’un réseau de vidéo-protection.
Les Villeurbannais ne doivent plus payer le prix du laxisme de la municipalité socialiste.
La souffrance et l’inquiétude des villeurbannais ont trop longtemps été méprisées.
Notre ville et nos concitoyens ont droit à la sécurité pour leur famille et à la tranquillité publique, de nuit comme de jour.
Cette volonté politique, nous la porterons en offrant aux villeurbannais un pacte de sécurité avec une police municipale nombreuse, présente jour et nuit, dans tous les quartiers, armée, en partenariat avec la police nationale, et utilisant les outils modernes de la vidéo protection.
C’est le devoir d’une municipalité que de protéger les biens et les personnes.
 
JEAN-WILFRIED MARTIN
Tête de liste UMP aux élections municipales 2014

4ème intervention sur le commerce de centre ville au conseil municipal de Villeurbanne du 8 juillet 2013


Monsieur le maire, chers collègues,
Vous nous proposez de voter une attribution de subvention à la SVU pour le management du centre ville.
Tous les élus de notre conseil ne peuvent qu'approuver toutes les démarches pour revitaliser le commerce de notre centre ville à travers le dispositif " Destination Gratte ciel ". Il est heureux que vous vous engagez dans un partenariat. C'est un début qu'il faut renforcer et améliorer dans le cadre d'une vrai concertation en prenant en compte les inquiétudes et les propositions des acteurs économiques du centre ville que sont les commerçants et artisans. La piétonisation de l'avenue Henri Barbusse symbolise la nécessité de dialogue et d'écoute des commerçants :
-avec l'extension de la piétonisation à 3 mois sans concertation constructive
-avec le déplacement des nuisances des mariages du samedi au vendredi, sans solution
-avec un aménagement lors de la piétonisation, de bric et de broc, sans réelle identité d'ensemble
Une question : à quoi correspondent les 37 000 euros affectés à la DM pour la scénographie de la piétonisation ?
Ces trois mois de piétonisation ressemble plutôt à un expédiant qui ne règle aucun des problèmes rencontrés par notre centre ville.
A quand une vrai réflexion sur l'espace partagé aux Gratte ciel, sans attendre la fin lointaine du serpent de mer qu'est devenu le projet de ZAC Gratte ciel centre.
Il y a urgence !
Quant à la vitalité du commerce de proximité de Villeurbanne. Les résultats de la 9ème enquête consommateurs ne sont pas optimistes.
Rien d'étonnant !
Comment faire vivre le commerce à Villeurbanne et notamment au centre ville, coincé entre la Part Dieu et le carré de soie ?
Ceci, monsieur le maire, est votre échec politique au Grand Lyon pour ne pas avoir défendu Villeurbanne face à la toute puissance de Gérard Colomb et de son projet de carré de soie.
Une anticipation à la future métropole ?
La question reste posée !
Je vous remercie de votre attention.
Régis LACOSTE
Groupe UMP

3ème intervention sur la subvention du VHA au conseil municipal de Villeurbanne du 8 juillet 2013


Monsieur le maire, chers collègues,
Vous nous proposez ce soir de voter une avance sur subvention au VHA pour la saison 2013-2014.
Nous ne pouvons qu'approuver cette avance de subvention envers un club dont les résultats sportifs n'ont pas démérité cette saison permettant de monter en D2.
Cependant la situation financière aurait mérité un autre traitement de la municipalité. La confusion reste grande sur votre positionnement quand on lit le Progrès de ce matin ou votre directeur général des services annonce de façon énigmatique un soutien de principe suite aux difficultés rencontrées par le VHA pour convaincre sa fédération de sa capacité à évoluer en D2.
Comment comprendre que la ville subventionne à hauteur de 92 000 euros le camp de basket de Tony Parker et qu'un club comme le VHA ne soit pas soutenu à la hauteur de ses résultats sportifs, hélas, peu relayés par la ville et VIVA, malgré une vocation sociale et éducative réelle auprès des jeunes villeurbannais.
Il est temps de changer de politique sportive à Villeurbanne et de mettre fin aux différences de traitement entre les clubs et associations sportives.
Le sport pour tous doit en être la ligne directrice.
Je vous remercie de votre attention.
Régis LACOSTE
Groupe UMP

Article du Progrès du 10 juillet 2013


Rythmes scolaires : des divergences autour d’une « réforme d’excellence »

Education. Lundi soir, le conseil municipal a voté la création de six postes d’animateur territorial. Leur mission d’ici à septembre 2014 : articuler les temps scolaire, périscolaire et les tout nouveaux ALAé (Accueils de loisir associés à l’école).


A chaque réforme son acronyme. Le voici : ALAé, pour « Accueils de loisir associés à l’école », un dispositif qui sera mis en place, en 2014, par la municipalité pour répondre aux obligations de la réforme des rythmes scolaires.
Réuni lundi soir en séance publique, le conseil municipal a voté, sans toutefois les voix de l’UMP, qui s’est abstenue, la création de six postes d’animateur territorial. Leur principale mission sera d’organiser, durant l’année 2013-2014 et sur chacun des secteurs dont ils auront la charge, l’articulation entre les temps scolaire, périscolaire et les ALAé.
La Ville a d’ores et déjà fait des propositions, désormais soumises à l’approbation du Dasen (Directeur académique des services de l’Education nationale). Quelles sont-elles ? Le mercredi matin serait « travaillé ». Les quatre autres jours de la semaine, la journée de classe s’achèverait à 15 h 45. Un accueil, gratuit, serait proposé jusqu’à 16 h 30, puis une étude jusqu’à 18 heures (17 h 45 aujourd’hui).
Une participation serait demandée aux familles, calculée sur le même mode que celui de la restauration scolaire. Aujourd’hui, les études dites « à thème » (avec l’Usep notamment) sont déjà payantes. Enfin, les ALAé sont susceptibles de bénéficier de cofinancement de la CAF. « Et si la CAF ne finance pas, que ferez-vous ? », a interrogé Régis Lacoste. Le conseiller UMP avait débuté son intervention en ironisant sur « le rétropédalage » imputé au maire, Jean-Paul Bret : « Après avoir défendu une application dès 2013, vous avez préféré repousser à 2014 », rappelle-t-il, soulignant l’impact d’une réforme « sur l’enfant, les familles, la société toute entière ». Avant lui, Richard Morales (Centristes et démocrates) avait, lui, salué le « retour à la raison » du maire de Villeurbanne et plaidé pour « une réflexion indispensable » afin de mener à bien « une réforme d’excellence ».

« Il faut se donner le temps, c’est compliqué... »

Les Verts, quant à eux, commenteront sur plusieurs plans : sur la concertation, jugée insuffisante, sur « l’égalité d’accès » aux ALAé (payant, pas payant ?) et la question de la « continuité du service public de l’éducation », sur un service de restauration scolaire le mercredi midi. « Nous soutiendrons l’incontestable effort budgétaire à venir », conclut Jean-Claude-Ray.
Pour le groupe communiste et républicain, cet « investissement dans l’école républicaine en vaut la chandelle, même si tout n’est pas parfait ni acquis, en terme de financement notamment », souligne Marc Ambrogelly. En guise de réponse, Jean-Paul Bret a rappelé la création d’un comité de suivi, dans lequel toutes les écoles sont représentées, les réunions avec les parents d’élèves et l’éducation populaire. Et le maire de souligner « des incertitudes, qui vont se lever progressivement. Combien d’enfants seront inscrits après 15 h 45 ? Et de 16 h 30 à 18 heures ? Il n’y a pas de partition écrite à l’avance ».
Concernant l’ouverture des restaurants le mercredi midi, Jean-Paul Bret joue la prudence : « Il faut se donner le temps, c’est compliqué. Les conséquences en terme de ressources humaines ne sont pas négligeables. Le service public de restauration scolaire n’est pas un droit inaliénable. » Il évoque l’idée d’un repas tiré du sac et encadré pour les enfants qui suivent des activités avec l’Usep ou les centres sociaux l’après-midi. « Les réponses se trouveront progressivement. Nous créons six postes en juin 2013 pour un dispositif opérationnel en 2014, cela montre de notre part une vraie capacité d’organisation », conclut le maire.
E. B.

Article de LYON MAG du 11 juillet 2013


Le Tony Parker Camp ne fait pas l’unanimité chez les élus de Villeurbanne

En effet, lundi, le conseil municipal de la ville devait approuver une subvention de 92 000 euros à l'Insa de Lyon, qui accueille l'événement sur son site de La Doua.
Les élus de l'opposition n'y sont pas favorables. Régis Lacoste, conseiller municipal UMP, déclare qu'il s'agit d'"une manifestation payante pour une poignée de privilégiés".
En tout cas, la deuxième édition du Tony Parker Camp pour jeunes basketteurs en herbe aura lieu du 22 au 28 juillet. Il est ouvert aux licenciés FFBB, dans trois sections distinctes : les 11-13 ans (80 jeunes attendus), les 13-17 ans (120 jeunes attendus) et les 17-20 ans (80 jeunes attendus). Tony Parker sera là pour livrer ses conseils. La semaine de stage coûte 495 euros. Tous les renseignements sont à retrouver sur le www.tp9.net/parker-camp.

2ème intervention sur la réforme des rythmes scolaires au conseil municipal de Villeurbanne du 8 juillet 2013


Monsieur le maire, chers collègues,

Vous nous proposez de voter la création de 6 postes d’animateurs territoriales périscolaires en prévision de la réforme des rythmes scolaires pour la rentrée 2014.

En quelques mois, quel changement d’attitude de votre part !

Après avoir défendu contre vent et marée l’application de la réforme des rythmes scolaires à Villeurbanne dès la rentrée 2013 sans concertation ni dialogue, vous avez préféré jeter l’éponge et repousser à la rentrée 2014 cette modification profonde du temps scolaire.

Quel rétropédalage digne de rentrer dans les annales !

Il est vrai qu’à  un an des échéances municipales, devant le mécontentement du monde enseignent et des parents d’élèves, il aurait été dangereux de s’entêter !

Entre soutenir les réformes du gouvernement socialiste et devenir une victime collatérale du frénétique monsieur Peillon, vous avez fait rapidement votre choix !

En un an, monsieur Peillon est devenu un vrai phénomène de farce politique : annonces tonitruantes, couacs, rappel à l’ordre du Premier ministre et du Président, créateur universel de fonctionnaire, 1er dépensier de l’Etat, ministre préféré de la cour des comptes… et j’en passe et des meilleurs.

Derrière ce paravent médiatique se cache une réalité politique : l’avenir de l’école de la République et de nos enfants.

Faire passer par décret la réforme des rythmes scolaires contre l'avis du conseil supérieur de l'éducation et devant l'inquiétude légitime des collectivités locales est symptomatique du refus de monsieur Peillon de dialoguer avec la société civile.

Cette réforme des rythmes scolaires concerne pourtant plus de 6 millions d'écoliers, leurs parents ainsi que des milliers de professeurs, et son impact va au delà de l'école, car la semaine scolaire détermine le rythme de vie et de travail de toute la société. La réforme aurait pu s'inscrire dans une réflexion globale sur le temps scolaire en réfléchissant à la durée des vacances scolaires.

La réforme de monsieur Peillon représenta AUSSI un transfert non financé de charges financières vers les collectivités locales. La prise en charge des activités périscolaires par les collectivités locales au moment ou les dotations de l'Etat se réduisent a un impact direct sur le budget municipal. Le cout de la réforme de 150 euros par élèves ne sera pas compensé par le fond de soutien. Sauf à faire payer les parents d'élèves, les communes devront assurer le financement de la réforme.

Résultat. Nombre de commune ne seront pas en mesure d'appliquer les nouveaux rythmes scolaires dès 2013.

Vous mettez en place des Accueils de loisir associés à l'école susceptible de bénéficier du cofinancement de la CAF. Que sera la charge financière de la ville pour appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014 ? Celle des parents ? Si la CAF ne cofinance pas, quel sera le coût pour la ville ? Que sera l'encadrement et la qualification des intervenants des temps périscolaires ? Pour quelles activités ? Avec quels partenaires, selon quels critères ?

Nombre de question persiste face à cette réforme dont l'application modifiera en profondeur le temps scolaire, le temps des familles, le temps de la société et les finances de notre ville.

Avec monsieur Peillon, le pouvoir socialiste a encore une fois voulu jouer à l'apprenti sorcier sans mesurer l'impact de ces expériences. En somme, une vrai définition du socialisme !

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

Groupe UMP

Article du Progrès du 10 juillet 2013


Le camp Tony Parker ne prend pas de points auprès des Verts et de l’UMP
Basket. La subvention de 92 000 € à cet événement est injustifiée aux yeux des deux groupes politiques.



Le camp de basket Tony Parker ou Tony Parker Camp est-il, comme le soutient l’opposition municipale, « une manifestation payante pour une poignée de privilégiés » ? La formule est signée de Régis Lacoste, conseiller municipal UMP, qui a commenté en ces termes la délibération présentée lundi soir en conseil municipal.
Il s’agissait d’approuver l’attribution d’une subvention de 92 000 € à l’Insa de Lyon, qui accueille, pour la seconde année consécutive sur son site de La Doua, ce camp national de basket-ball. Il aura lieu du 22 au 28 juillet prochain et regroupera 280 basketteurs de 11 à 20 ans, français et étrangers. La star de la NBA, Tony Parker, fera le déplacement et les meilleurs entraîneurs de l’Hexagone sont annoncés.
Outre la subvention, la Ville fournira les repas du midi et du soir. L’année dernière, le camp avait accueilli 280 jeunes, dont trente Villeurbannais ; ces derniers seront vingt en 2013. C’est là où le bât blesse aux yeux des groupes politiques qui ont voté contre le rapport : les Verts, UMP et Énergies Villeurbanne. Pour les premiers, qui n’avaient déjà pas voté la délibération l’année dernière, ce camp « n’a aucun rapport avec le Projet sportif local (PSL) ». « Il s’agit d’un camp de vacances organisé par une société privée [« 9 Events », Ndlr], qui ne finance ni l’hébergement, ni le repas », fait remarquer Bruno Bernard, tout en pointant « les 495 € d’inscription par enfant, sans tarif social ». « Nous aurions préféré que cet argent soit utilisé pour l’aide aux vacances en faveur des familles défavorisées, ou pour développer les activités des centres sociaux », conclut le conseiller écologiste. Le communiste Marc Ambrogelly, dont le groupe s’est abstenu sur la subvention, sera plus nuancé, tout en soulignant l’hiatus entre les 92 000 € et les vingt Villeurbannais concernés.
« Un peu d’internationalisme, M. Ambrogelly ! », lui a répondu Jean-Paul Bret. Pour le maire, les réserves exprimées trahissent « une conception aveugle et étriquée ». « On n’a pas honte d’accueillir des gens extérieurs à Villeurbanne ! », en rajoute-t-il. Avant lui, Damien Berthilier, délégué à la Jeunesse, avait rappelé les 750 000 € investis par la commune pour les animations d’été, qui touchent « plus de 10 000 jeunes ».
Actualité oblige, l’adjoint aux Sports a pour sa part évoqué les 180 000 € que Lyon et Givors ont mis sur la table pour accueillir ce week-end le Tour de France… organisé par une société privée. « On a fait le choix du camp Tony Parker pour valoriser Villeurbanne, l’Insa et Lyon 1 », insiste Gilbert-Luc Devinaz, qui considère que les 490 € dont devront s’acquitter les stagiaires sont « dans les prix moyens ». Sans parler, poursuit l’adjoint, « du plaisir et de la joie » qu’auront les jeunes de côtoyer Greg Beugnot, « TP » et autre Arthur Lebœuf.
Quant aux retombées médiatiques, elles ont fait l’objet d’une traduction financière après le camp 2012 : soit 340 000 €, selon Jean-Paul Bret.
Le camp 2013 aura lieu du 22 au 28 juillet
E. B.

1ère intervention sur la subvention au camp Tony Parker au conseil municipal du 8 juillet 2013


Monsieur le maire, chers collègues,

Vous proposez au vote du conseil municipal de ce soir, une convention entre la ville et l'INSA pour accueillir le camp de Basket Tony Parker. Pour la 2ème année consécutive, ce camp national de basket se déroulera dans les locaux de l'INSA.

Chacun ne peut que se réjouir de l'organisation de cette manifestation sportive pour un public de jeunes passionnés sur le campus de la doua valorisant à la fois notre ville et son campus.

Cependant comme l'année dernière, nous ne pouvons accepter cette convention qui consiste à allouer une subvention de 92 000 euros pour un événement géré et organisé par la société privé "9 events". Par cette convention, les contribuables villeurbannais vont donc financer une manifestation payante qui ne profitera qu'à une poignée de jeunes villeurbannais !

Alors que de nombreux clubs sportifs villeurbannais se battent pour la survie de leur club et de leur équipement, malgré des résultats sportifs élogieux comme le VHA, profitant eux à des milliers de villeurbannais, votre majorité préfère soutenir financièrement une manifestation géré par une entreprise privée.

Monsieur le maire, la ville n'as pas vocation à être un sponsor privé privilégié mais un fer de lance du sport pour tous.

C'est notre conception, ce n'est pas votre priorité au détriment de l'intérêt des Villeurbannais et des associations sportives de notre ville.

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

Groupe UMP

Communiqué de Nicolas SARKOZY

A la suite de la décision du Conseil Constitutionnel, le premier parti d’opposition de France qui a contribué à rassembler il y un an près d’un Français sur deux ne bénéficiera d’aucun remboursement public.
Un principe nouveau a donc été mis en œuvre : pour un dépassement, que nous avons contesté, de 400 000 euros soit 2.1 % du compte de campagne s’applique une sanction de 100% soit 11 millions d’euros.
Toutes les formations politiques ont été remboursées par l’Etat à l’exception de l’UMP.
Cette situation inédite sous la Vème République met en péril la formation qui doit préparer l’alternance tellement nécessaire au socialisme.
Au-delà de la seule UMP, cet état de fait doit concerner tous ceux qui sont attachés au pluralisme.
Je dois assumer mes responsabilités en m’engageant pour la garantie d’une expression démocratique libre dans notre pays. Je vous demande de m’aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin.
 
Nicolas SARKOZY
Veuillez retrouvez l'actualité politique de l'UMP de Villeurbanne
sur le site de Jean-Wilfried MARTIN
tête de liste UMP pour les élections municipales de Villeurbanne en mars 2014 : http://www.jeanwilfriedmartin.fr/

Jean-François Copé au 20h de TF1

Nouveau couac gouvernemental : Taubira déjuge Manuel Valls sur les contrôles d’identité

Le jeudi 14 mars, Christiane Taubira, Ministre de la Justice, s’est prononcée en faveur de la délivrance d’un récépissé de contrôle d’identité par les forces de police. Interrogée par des « Jeunes Socialistes », elle a donc publiquement estimé que le gouvernement devrait les mettre en place. Fidèle à son idéologie, Madame Taubira a encore cédé aux sirènes de la « flicophobie ».
Bruno Beschizza, Secrétaire National de l’UMP, dénonce ce nouveau rebondissement dans un dossier sur lequel Manuel Valls s’est certes régulièrement déclaré défavorable à ce dispositif mais a constamment été contredit par les responsables socialistes (François Lamy, Martine Aubry, etc.). Ce nouvel épisode confirme le décalage permanent sur les sujets régaliens entre d’un côté, les discours volontaristes de Manuel Valls et de l’autre côté les actes idéologiques et laxistes de Christiane Taubira. Pendant que Manuel Valls fait les gros yeux, Christiane Taubira démantèle méthodiquement l'arsenal pénal...
Bruno Beschizza demande solennellement à François Hollande de définitivement clarifier la ligne de conduite des représentants de la gauche sur ce sujet éminemment républicain, puisque même son Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, n’en est pas capable.
Par ailleurs, Bruno Beschizza, tient solennellement à apporter son soutien et sa confiance à priori à tous les représentants des forces de l’ordre (policiers nationaux, gendarmes et policiers municipaux) qui tous les jours se font de plus en plus agresser et insulter sur le terrain pour assurer la sécurité de nos compatriotes et des honnêtes gens.
Bruno Beschizza
Secrétaire National de l'UMP

Cette Semaine En Normalie #2 - Le Hollande Circus


Cette Semaine En Normalie #2 - Le Hollande Circus par ump

Face au chômage, la stratégie de François Hollande est insuffisante et impuissante

L'Insee vient de confirmer que le taux de chômage a atteint 10,2%, au dernier trimestre de 2012. Il est à son niveau le plus haut depuis 1999, quand Lionel Jospin était Premier ministre. Même au cœur de la crise financière de 2008-2009, le chômage n'avait pas dépassé les 10%. François Hollande ne peut s'exonérer d'une responsabilité personnelle dans cette dégradation extrêmement grave du marché du travail. Le pire est qu'il ne prend pas la mesure des difficultés : sa stratégie économique est illisible, insuffisante et impuissante.

Le plan de François Hollande se résume en effet aux emplois d'avenir, aux contrats de génération, au crédit impôt compétitivité et à la banque publique d'investissement (BPI). Ces mesures sont dramatiquement sous-dimensionnées au regard de l'enjeu du chômage.

Les emplois d'avenir sont des emplois aidés, subventionnés à hauteur de 75% par l'Etat et concentrés sur le secteur non marchand. L'expérience montre que ces contrats, coûteux pour l'Etat, offrent peu de débouchés vers des emplois durables. Les contrats de génération relèvent de la même logique : c'est une aide publique onéreuse (près d'1 milliard € par an) et inefficace. Selon l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques, il créera en moyenne environ 4000 emplois par an. Le crédit d'impôt compétitivité-emploi pour les entreprises est un monstre bureaucratique, mal calibré pour les PME. Son montant efface à peine les hausses d'impôts que les entreprises ont subies depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir (15 milliards). Enfin, la BPI est une opération cosmétique puisqu'elle regroupe des structures préexistantes (OSEO, le Fonds Stratégique d'Investissement et la branche «entreprises » de la CDC). Le gouvernement prend ainsi le risque de bureaucratiser encore plus le financement public des entreprises. Chacun a surtout bien compris que la BPI était un instrument clientéliste que François Hollande a placé entre les mains de deux élus socialistes, Ségolène Royal et Jean-Paul Huchon.

La seule mesure qui va plutôt dans le bon sens est le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi présenté cette semaine en Conseil des Ministres, qui donne une certaine flexibilité au marché du travail, tout en protégeant mieux les travailleurs. Mais cela ne doit pas grand-chose au gouvernement. Ce texte est la transposition d'un accord entre partenaires sociaux, qui discutaient de ces sujets bien avant l'élection de François Hollande. Au demeurant, il n'est pas suffisant car il ne traite pas de la question du temps de travail ou de la formation tout au long de la vie. En outre, nombre de parlementaires socialistes ont déjà promis de dénaturer ce projet de loi qu'ils jugent trop favorables aux entreprises.

Rien dans la politique de François Hollande ne permet donc d'espérer une amélioration sur le front de l'emploi. Cette apathie face au chômage est inacceptable. Notre devoir est de mettre la pression sur le gouvernement pour le pousser à mettre en place les réformes indispensables pour restaurer la compétitivité et l'emploi. Ce sera l'enjeu de la motion de censure que je défendrai, dans quelques jours, contre la politique économique de la gauche.
 
Jean-François COPE

Non à la fiscalisation des allocations familiales


Sécurité : le laxisme de François Hollande


Conseil municipal du 21 février 2013 : intervention sur les rythmes scolaires


RAPPORT 2013-33 sur le secteur scolaire

Monsieur le maire, chers collègues,

Monsieur le maire,

Je profite de la présentation de ce rapport concernant le secteur scolaire pour intervenir sur le rétablissement de la semaine de 4 jours et demi.

Comment faire autrement puisque ce sujet important pour l'avenir de la scolarité des 12 000 élèves de Villeurbanne, que vous qualifié vous-même de révolution copernicienne, n'est pas inscrit à l'ordre du jour de notre conseil.

Il est dommageable pour la démocratie villeurbannaise que les élus de ce conseil découvrent dans la presse votre décision de mettre en vigueur dès la rentrée 2013 la réforme des rythmes scolaires voulue par Vincent Peillon.

Pourquoi ne pas proposez aux représentants élus de la population que nous sommes un débat sur une décision qui va profondément modifier l'organisation de nos écoles et la vie quotidienne de milliers de familles villeurbannaises et qui aura un coût financier non négligeable pour notre ville.

Le rétablissement de la semaine de 4 jours et demi représente un transfert de charges, non totalement compensé par le fond de soutien, vers les collectivités locales qui subissent déjà le gel des dotations de l'État imposé par Hollande et Ayrault.

Monsieur le maire, dans de nombreuses communes, les conseils municipaux ont été saisis à travers des séances extraordinaires ou des commissions générales ou les points de vue ont pu se confronter, les parents d'élèves et les enseignants écoutés et associés à la réflexion.

A Villeurbanne, point de débat !

Résultats.

Une majorité de conseils d'écoles s'est déclarée opposée à cette réforme et une grève importante a eu lieu la semaine dernière.

Devant les oppositions et les inquiétudes fondées des parents d'élèves, des ATSEM, des agents municipaux et des enseignants sur la durée de la pause méridienne ou la prise en charge du périscolaire par exemple, vous avez organisé en catastrophe des réunions d'information, et non de vrai concertation, depuis quelques jours. Vous avez même écrit aux parents inquiets pour défendre votre point de vue.

Votre méthode n'a rien à envier à celle de Vincent Peillon qui a refusé de dialoguer et voulu lui aussi passer en force...depuis quelques mois c'est devenu pour lui une spécialité !

Cette méthode est d'autant plus regrettable qu'il y avait une possibilité d'arriver à un consensus national sur la réorganisation du temps scolaire mais dans un projet éducatif global qui ne se limite pas à rajouter une simple demi-journée de travail par semaine.

Monsieur le maire, de nombreuses villes et non des moindres, de droite et de gauche comme notre voisine lyonnaise, ont choisi de reporter avec sagesse, en 2014 le rétablissement de la semaine de 4 jours et demi.

Monsieur le maire, adhérez au pragmatisme et au bon sens de tous ces élus dans l'intérêt des enfants et des familles de Villeurbanne !

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

Emploi : l'échec de François Hollande


La politique de François Hollande est un échec

Après 9 mois de gouvernement, François Hollande est en échec. Cette affirmation n'est pas une posture politicienne « classique » d'opposition. C'est un douloureux constat, basé sur l'observation incontestable des études qui mesurent l'état de la France. Dans tous les domaines, régalien, économique, international, notre pays a dangereusement décroché.

Sur le plan régalien, la délinquance a explosé. De janvier à juin à 2012, dont 5 mois où Nicolas Sarkozy était chef de l'Etat, il y a eu 68000 victimes de moins par rapport à la même période en 2011. De juillet à décembre 2012, les 6 premiers mois de la gauche, il y a eu 45000 victimes de plus qu'en 2011. La gauche a aussi relâché la lutte contre l'immigration clandestine : les expulsions d'immigrés illégaux ont chuté de près de 20% depuis le mois de mai. L'abandon de notre politique de fermeté, remplacée par le laxisme de Manuel Valls et Christiane Taubira, fragilise la cohésion nationale.

Sur le plan économique, tous les indicateurs sont passés au rouge. François Hollande a basé sa politique sur une hausse massive des impôts de 32 milliards, un refus de baisser les dépenses publiques et une absence de réformes de structures. Il en résulte une stagnation totale du pouvoir d'achat des Français en 2012 et donc un arrêt de la consommation, ainsi qu'une chute de l'investissement des entreprises (-1,2% au dernier trimestre de 2012 contre + 5,1% sur l'année 2011) et de leur compétitivité (-0,6% pour les exportations fin 2012). Quand la consommation, l'investissement et les exportations sont paralysés, c'est la croissance qui régresse (-0,3% au dernier trimestre 2012, soit la plus forte baisse depuis 15 trimestres), l'emploi qui s'effondre (1000 chômeurs en plus par jour depuis mai dernier) et nos déficits publics qui s'aggravent (l'objectif gouvernemental de 3% de déficit pour 2013 ne sera pas tenu, comme la Cour des Comptes l'a souligné le 12 février dernier).

Enfin, sur le plan international, le Sommet européen du 8 février dernier, qui a vu se nouer une alliance claire entre l'Allemagne et le Royaume-Uni au détriment de la France, a montré l'isolement de François Hollande. Dans une Europe où tous les Etats mènent de profondes réformes structurelles, la politique de François Hollande, qui repose essentiellement sur l'addiction à la dépense publique, est une anomalie. La grande politique européenne de croissance qu'il promettait n'a jamais vu le jour. Sa crédibilité personnelle est affectée.

Rien ne sert d'invoquer des boucs-émissaires : la gauche détient tous les pouvoirs. François Hollande a mené la politique de son choix et fixé lui-même des objectifs qui ne sont pas tenus. Il doit en assumer la responsabilité. L'échec est particulièrement grave dans le domaine économique où la tension sociale devient extrême. François Hollande doit immédiatement changer de politique économique. C'est pourquoi, pour l'y inciter, avec Christian Jacob et nos collègues députés UMP, nous allons déposer une motion de censure contre la politique économique du gouvernement. Une autre politique économique est possible : en baissant les dépenses, en travaillant plus, en faisant de la compétitivité une priorité, le retour vers la croissance et la baisse du chômage sont à notre portée !
 
Jean-François COPE