Non à la fiscalisation des allocations familiales


Sécurité : le laxisme de François Hollande


Conseil municipal du 21 février 2013 : intervention sur les rythmes scolaires


RAPPORT 2013-33 sur le secteur scolaire

Monsieur le maire, chers collègues,

Monsieur le maire,

Je profite de la présentation de ce rapport concernant le secteur scolaire pour intervenir sur le rétablissement de la semaine de 4 jours et demi.

Comment faire autrement puisque ce sujet important pour l'avenir de la scolarité des 12 000 élèves de Villeurbanne, que vous qualifié vous-même de révolution copernicienne, n'est pas inscrit à l'ordre du jour de notre conseil.

Il est dommageable pour la démocratie villeurbannaise que les élus de ce conseil découvrent dans la presse votre décision de mettre en vigueur dès la rentrée 2013 la réforme des rythmes scolaires voulue par Vincent Peillon.

Pourquoi ne pas proposez aux représentants élus de la population que nous sommes un débat sur une décision qui va profondément modifier l'organisation de nos écoles et la vie quotidienne de milliers de familles villeurbannaises et qui aura un coût financier non négligeable pour notre ville.

Le rétablissement de la semaine de 4 jours et demi représente un transfert de charges, non totalement compensé par le fond de soutien, vers les collectivités locales qui subissent déjà le gel des dotations de l'État imposé par Hollande et Ayrault.

Monsieur le maire, dans de nombreuses communes, les conseils municipaux ont été saisis à travers des séances extraordinaires ou des commissions générales ou les points de vue ont pu se confronter, les parents d'élèves et les enseignants écoutés et associés à la réflexion.

A Villeurbanne, point de débat !

Résultats.

Une majorité de conseils d'écoles s'est déclarée opposée à cette réforme et une grève importante a eu lieu la semaine dernière.

Devant les oppositions et les inquiétudes fondées des parents d'élèves, des ATSEM, des agents municipaux et des enseignants sur la durée de la pause méridienne ou la prise en charge du périscolaire par exemple, vous avez organisé en catastrophe des réunions d'information, et non de vrai concertation, depuis quelques jours. Vous avez même écrit aux parents inquiets pour défendre votre point de vue.

Votre méthode n'a rien à envier à celle de Vincent Peillon qui a refusé de dialoguer et voulu lui aussi passer en force...depuis quelques mois c'est devenu pour lui une spécialité !

Cette méthode est d'autant plus regrettable qu'il y avait une possibilité d'arriver à un consensus national sur la réorganisation du temps scolaire mais dans un projet éducatif global qui ne se limite pas à rajouter une simple demi-journée de travail par semaine.

Monsieur le maire, de nombreuses villes et non des moindres, de droite et de gauche comme notre voisine lyonnaise, ont choisi de reporter avec sagesse, en 2014 le rétablissement de la semaine de 4 jours et demi.

Monsieur le maire, adhérez au pragmatisme et au bon sens de tous ces élus dans l'intérêt des enfants et des familles de Villeurbanne !

Je vous remercie de votre attention.

Régis LACOSTE

Emploi : l'échec de François Hollande


La politique de François Hollande est un échec

Après 9 mois de gouvernement, François Hollande est en échec. Cette affirmation n'est pas une posture politicienne « classique » d'opposition. C'est un douloureux constat, basé sur l'observation incontestable des études qui mesurent l'état de la France. Dans tous les domaines, régalien, économique, international, notre pays a dangereusement décroché.

Sur le plan régalien, la délinquance a explosé. De janvier à juin à 2012, dont 5 mois où Nicolas Sarkozy était chef de l'Etat, il y a eu 68000 victimes de moins par rapport à la même période en 2011. De juillet à décembre 2012, les 6 premiers mois de la gauche, il y a eu 45000 victimes de plus qu'en 2011. La gauche a aussi relâché la lutte contre l'immigration clandestine : les expulsions d'immigrés illégaux ont chuté de près de 20% depuis le mois de mai. L'abandon de notre politique de fermeté, remplacée par le laxisme de Manuel Valls et Christiane Taubira, fragilise la cohésion nationale.

Sur le plan économique, tous les indicateurs sont passés au rouge. François Hollande a basé sa politique sur une hausse massive des impôts de 32 milliards, un refus de baisser les dépenses publiques et une absence de réformes de structures. Il en résulte une stagnation totale du pouvoir d'achat des Français en 2012 et donc un arrêt de la consommation, ainsi qu'une chute de l'investissement des entreprises (-1,2% au dernier trimestre de 2012 contre + 5,1% sur l'année 2011) et de leur compétitivité (-0,6% pour les exportations fin 2012). Quand la consommation, l'investissement et les exportations sont paralysés, c'est la croissance qui régresse (-0,3% au dernier trimestre 2012, soit la plus forte baisse depuis 15 trimestres), l'emploi qui s'effondre (1000 chômeurs en plus par jour depuis mai dernier) et nos déficits publics qui s'aggravent (l'objectif gouvernemental de 3% de déficit pour 2013 ne sera pas tenu, comme la Cour des Comptes l'a souligné le 12 février dernier).

Enfin, sur le plan international, le Sommet européen du 8 février dernier, qui a vu se nouer une alliance claire entre l'Allemagne et le Royaume-Uni au détriment de la France, a montré l'isolement de François Hollande. Dans une Europe où tous les Etats mènent de profondes réformes structurelles, la politique de François Hollande, qui repose essentiellement sur l'addiction à la dépense publique, est une anomalie. La grande politique européenne de croissance qu'il promettait n'a jamais vu le jour. Sa crédibilité personnelle est affectée.

Rien ne sert d'invoquer des boucs-émissaires : la gauche détient tous les pouvoirs. François Hollande a mené la politique de son choix et fixé lui-même des objectifs qui ne sont pas tenus. Il doit en assumer la responsabilité. L'échec est particulièrement grave dans le domaine économique où la tension sociale devient extrême. François Hollande doit immédiatement changer de politique économique. C'est pourquoi, pour l'y inciter, avec Christian Jacob et nos collègues députés UMP, nous allons déposer une motion de censure contre la politique économique du gouvernement. Une autre politique économique est possible : en baissant les dépenses, en travaillant plus, en faisant de la compétitivité une priorité, le retour vers la croissance et la baisse du chômage sont à notre portée !
 
Jean-François COPE

Le passif de François Hollande


Le Progrès du 1er février 2013

Municipales 2014. L’UMP et l’UDI se lancent dans l’union pour tous
 
Politique. La droite et le centre feront liste commune pour tenter de ravir la mairie : c’est une première.
 
Régis Lacoste (à gauche) et Richard Morales ont présenté, hier soir, leur union pour les municipales.  Photo Jean-Christophe Morera

Régis Lacoste (à gauche) et Richard Morales ont présenté, hier soir, leur union pour les municipales. Photo Jean-Christophe Morera
 
L’UMP et l’UDI de Villeurbanne ont tenu, hier soir, une première conférence de presse commune. Une association sur laquelle personne n’aurait parié, il y a encore quelques mois aux vues des dissensions nées des dernières élections locales. « Ce n’est pas encore un mariage d’amour - ça le deviendra peut-être -, c’est un mariage de raison », concède Richard Morales (UDI). La hache de guerre semble donc enterrée autour d’un objectif commun : « en finir avec trente-six ans de gestion socialiste ». Richard Morales parle d’un acte « fort et historique : l’ensemble de l’opposition à la politique menée par Jean-Paul Bret a pris la décision de s’unir ».
Il critique « l’immobilisme, le dogmatisme, le clientélisme et le sectarisme du maire, saupoudrés d’autosatisfaction ». Régis Lacoste (UMP) enfonce le clou en réclamant l’alternance : « La ville est gérée petit bras, sans vision. Il n’y en a que pour la culture, mais rien pour le développement économique, rien pour l’emploi, pour l’université, le commerce ou la sécurité ». Aucune tête de liste n’est encore annoncée et il n’y aura pas de primaires, mais Richard Morales l’assure : « Ce sera un Villeurbannais ! ». Les deux conseillers municipaux assurent avoir le soutien de leurs appareils politiques « au niveau des instances nationales », dans cette démarche.
J.-C. M.

LYON MAG du 1er février 2013

Régis Lacoste et Richard Morales - LyonMag
Régis Lacoste et Richard Morales - LyonMag

Municipales à Villeurbanne : le mariage de raison de l'UMP et de l'UDI
A Villeurbanne, l'opposition à Jean-Paul Bret a décidé de s'unir, tout simplement. Jeudi soir, Régis Lacoste et Richard Morales ont donc présenté l'acte 1 de la campagne municipale UMP-UDI.
"Villeurbanne, c'est presque une belle endormie, elle n'est pas rentrée de plein pied dans le 21e siècle, commente le centriste Richard Morales. Il faut prendre en compte la sécurité des citoyens, penser aux anciens, ne pas subir sa diversité mais la guider".
Le conseiller municipal UMP poursuit, de manière plus offensive : "On est face à douze ans d'inaction, un seul domaine mobilise Bret, c'est la culture. Rien n'est fait pour le développement économique, pour le développement durable. Nous souhaitons offrir aux Villeurbannais une ville plus attractive, plus juste".

Au deuxième trimestre de l'année 2013, la tête de liste sera désignée. Lacoste et Morales promettent qu'il n'y aura pas de préférence pour un parti ou un autre : "Ca se fera au niveau national, Jean-François Copé discute avec Jean-Louis Borloo. Les Villeurbannais méritent un Villeurbannais".
Mais alors que la conférence de presse suivait son cours à la brasserie du TNP, un coup de théâtre va donner de l'eau au moulin de l'opposition. L'administrateur vient interrompre les deux hommes et demande à tout le monde de partir, sous prétexte qu'"aucune réunion politique ne peut se tenir dans un théâtre de service public". A l'UMP on tempête : "La réservation a été faite il y a plus d'une semaine, j'ai précisé "Conférence de presse UMP". J'ai même revu quelqu'un du théâtre le matin-même. C'est le symbole de l'acharnement de Jean-Paul Bret".
La rencontre se terminera finalement dans le local de l'UMP, permettant à Lacoste et Morales de promettre une chose : que le respect et la jeunesse seront les maîtres-mots de cette campagne qui fait déjà des envieux à Lyon.

LYON CAPITALE du 1er février 2013

L'UDI et l'UMP s'allient à Villeurbanne pour gagner les municipales

 
Candidat aux municipales de 2008, Richard Moralès (ex-MoDem) a décidé de mettre son poing dans sa poche en vue des prochaines élections de 2014. Le représentant du centre a révélé hier soir, jeudi 31 janvier, lors d'une conférence de presse commune avec Régis Lacoste, délégué UMP et conseiller municipal à Villeurbanne qu'il formerait une liste commune en vue des prochaines municipales avec ses collègues UMP. "Villeurbanne est une grande ville, a martelé l'élu, la 19e de France, elle ne peut plus se contenter d'être à la traîne derrière Lyon. (...) Villeurbanne ne peut plus être gérée comme une bourgade". Il a surtout critiqué le manque d'ambition économique de l'actuel maire, jean-Paul Bret.

 
Un "vrai changement politique à Villeurbanne" Régis Lacoste, conseiller UMP a parlé de "vrai changement politique à Villeurbanne" avec cette alliance. "Les recettes et les impôts n'ont cessé de progresser depuis 12 ans (...) La note est plus que salée. Pour quelle réalisations ambitieuses ? Pour quels projets d'avenir ?" a lancé le conseiller, reprochant à Bret son bilan sur ses deux derniers mandats. Une nouvelle fois, l'UMP a reproché au maire son manque d'action pour améliorer la sécurité des Villeurbannais, le manque d'effectifs de policiers municipaux et l'absence de vidéo-protection en particulier. Il a critiqué aussi le manque de concertation du maire qui a décidé récemment d'appliquer dès 2013 la réforme des rythmes scolaires, sans consulter ni les parents d'élèves ni les enseignants au préalable.
L.B