Municipales, cantonales, régionales, sénatoriales… L'organisation de notre parti, de ses instances, les méthodes à décliner pour reconquérir en 2014 les territoires perdus ont largement dominé, samedi, les débats et échanges des 350 délégués et responsables de circonscription, secrétaires et présidents départementaux, élus locaux et régionaux, parlementaires nationaux et européens, anciens ministres qui ont participé, samedi, au siège national de l'UMP, à une journée des cadres.
« Les combats que nous avons menés commandaient que l'on ne sépare pas avant les congés d'été sans un véritable échange avec vous qui avez porté la maison pendant ces six mois de campagne », lançait en préambule Jean-François Copé invitant tous les participants à s'exprimer librement et sans tabous, « à faire bouillonner le parti ».
Parité, cumul des mandats, respect intangible des règles du parti, culture et identité française, Français de l'étranger, Front national, ligne politique du parti… ont ainsi été débattus. Sans oublier la reconquête, dès 2014, des territoires perdus, thème repris aussi par les principaux orateurs de cette journée, Bernard Accoyer, François Fillon et Jean-François Copé.
Tous trois ont remarqué combien la campagne des présidentielle et législatives avaient « renforcé la flamme, l'enthousiasme, la mobilisation » des militants et des sympathisants. Un excellent terreau à leurs yeux pour faire pousser cette reconquête. « Il n'y a pas une minute à perdre », lance Bernard Accoyer pour qui cette reconquête passe par « le renouveau de nos candidats et équipes et la mise en valeur du gisement des jeunes militants ». Pour François Fillon il s'agit d'un « premier rendez-vous majeur ».
« C'est le temps de venir en politique, de faire émerger beaucoup plus de femmes et d'inviter tous les militants et sympathisants croisés lors des campagnes de s'investir » poursuit Jean-François Copé, qui prédit une vague bleue. Mais à plusieurs conditions : « toujours privilégier les débats de fond, être apte au combat, s'organiser et être méthodique ».
Ce moment d'échange a été aussi l'occasion pour de très nombreux intervenants de s'étonner et de condamner les voix discordantes de personnalités de notre famille politique sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
« La situation est grave. La France est dans l'épreuve. Nous avons perdu parce que nous avons été bousculés par la plus grande crise économique depuis 1930. Cette crise n'est pas finie et risque d'emporter l'euro. Alors, dans ce contexte, les critiques sur l'élection présidentielle sont dérisoires », note sévèrement François Fillon évoquant des « comportements misérables alors que le bilan du gouvernement de Nicolas Sarkozy est impressionnant et ne manquera pas d'être réévalué ».
Un avis partagé par Jean-François Copé. « Nicolas Sarkozy est pour nous une sacrée référence. Il nous a donné, tout au long de cette campagne, une leçon de vie. C'est un candidat à l'énergie exceptionnelle et je ne laisserai personne critiquer son magnifique bilan. Les commentaires de certains de nos amis montrent qu'ils se sont trompés d'époque ».
Mais la reconquête de 2014 doit également s'appuyer sur l'opposition que construit l'UMP et ses parlementaires face à une gauche qui emmène la France droit dans le mur avec des décisions empreintes de démagogie et dénuées de tout courage et réalisme. « Ce ne sont pas des erreurs ni des maladresses mais des fautes contre l'intérêt national. Quand la France court un si grand danger, notre devoir est de tout faire pour empêcher l'irréparable. Nous nous battons pour éviter que la France s'engage dans une glissade mortelle. Et la seule chose qui compte c'est le jugement de l'histoire qui retiendra la permanence et la clairvoyance de l'opposition », souligne François Fillon.
Dans le même esprit, Jean-François Copé souhaite que l'UMP mène une opposition « déterminée et pragmatique » face aux projets de la gauche. « Notre parti se grandira toujours à être républicain, moderne, ouvert au monde et décomplexée. Républicain c'est jouer pleinement son rôle d'opposant lorsqu'on estime que les décisions qui sont prises vont à l'encontre des intérêts de notre pays. Moderne car toujours en réactivité permanente par rapport aux grandes évolutions de la société. Ouverte au monde car nous devons sortir des débats franco-français dans lesquels se complait le parti socialiste qui ne fait pas face aux réalités du monde. Et décomplexée car nous aurons toujours une position ferme, conforme à nos valeurs, à notre vision de la société. Nous serons une droite de courage et de conviction ».
« Les combats que nous avons menés commandaient que l'on ne sépare pas avant les congés d'été sans un véritable échange avec vous qui avez porté la maison pendant ces six mois de campagne », lançait en préambule Jean-François Copé invitant tous les participants à s'exprimer librement et sans tabous, « à faire bouillonner le parti ».
Parité, cumul des mandats, respect intangible des règles du parti, culture et identité française, Français de l'étranger, Front national, ligne politique du parti… ont ainsi été débattus. Sans oublier la reconquête, dès 2014, des territoires perdus, thème repris aussi par les principaux orateurs de cette journée, Bernard Accoyer, François Fillon et Jean-François Copé.
Tous trois ont remarqué combien la campagne des présidentielle et législatives avaient « renforcé la flamme, l'enthousiasme, la mobilisation » des militants et des sympathisants. Un excellent terreau à leurs yeux pour faire pousser cette reconquête. « Il n'y a pas une minute à perdre », lance Bernard Accoyer pour qui cette reconquête passe par « le renouveau de nos candidats et équipes et la mise en valeur du gisement des jeunes militants ». Pour François Fillon il s'agit d'un « premier rendez-vous majeur ».
« C'est le temps de venir en politique, de faire émerger beaucoup plus de femmes et d'inviter tous les militants et sympathisants croisés lors des campagnes de s'investir » poursuit Jean-François Copé, qui prédit une vague bleue. Mais à plusieurs conditions : « toujours privilégier les débats de fond, être apte au combat, s'organiser et être méthodique ».
Ce moment d'échange a été aussi l'occasion pour de très nombreux intervenants de s'étonner et de condamner les voix discordantes de personnalités de notre famille politique sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
« La situation est grave. La France est dans l'épreuve. Nous avons perdu parce que nous avons été bousculés par la plus grande crise économique depuis 1930. Cette crise n'est pas finie et risque d'emporter l'euro. Alors, dans ce contexte, les critiques sur l'élection présidentielle sont dérisoires », note sévèrement François Fillon évoquant des « comportements misérables alors que le bilan du gouvernement de Nicolas Sarkozy est impressionnant et ne manquera pas d'être réévalué ».
Un avis partagé par Jean-François Copé. « Nicolas Sarkozy est pour nous une sacrée référence. Il nous a donné, tout au long de cette campagne, une leçon de vie. C'est un candidat à l'énergie exceptionnelle et je ne laisserai personne critiquer son magnifique bilan. Les commentaires de certains de nos amis montrent qu'ils se sont trompés d'époque ».
Mais la reconquête de 2014 doit également s'appuyer sur l'opposition que construit l'UMP et ses parlementaires face à une gauche qui emmène la France droit dans le mur avec des décisions empreintes de démagogie et dénuées de tout courage et réalisme. « Ce ne sont pas des erreurs ni des maladresses mais des fautes contre l'intérêt national. Quand la France court un si grand danger, notre devoir est de tout faire pour empêcher l'irréparable. Nous nous battons pour éviter que la France s'engage dans une glissade mortelle. Et la seule chose qui compte c'est le jugement de l'histoire qui retiendra la permanence et la clairvoyance de l'opposition », souligne François Fillon.
Dans le même esprit, Jean-François Copé souhaite que l'UMP mène une opposition « déterminée et pragmatique » face aux projets de la gauche. « Notre parti se grandira toujours à être républicain, moderne, ouvert au monde et décomplexée. Républicain c'est jouer pleinement son rôle d'opposant lorsqu'on estime que les décisions qui sont prises vont à l'encontre des intérêts de notre pays. Moderne car toujours en réactivité permanente par rapport aux grandes évolutions de la société. Ouverte au monde car nous devons sortir des débats franco-français dans lesquels se complait le parti socialiste qui ne fait pas face aux réalités du monde. Et décomplexée car nous aurons toujours une position ferme, conforme à nos valeurs, à notre vision de la société. Nous serons une droite de courage et de conviction ».