Le parti socialiste détient désormais en France à
l’image de Villeurbanne les pleins pouvoirs et peut régner en parti unique
Les grandes villes en
majorité, les départements, les régions, le Sénat, l’Elysée et depuis le 17
juin l’Assemblée Nationale sont entre ses mains …
Il faut y rajouter une
presse complaisante, un syndicat de la Magistrature servile, des syndicats
atones.
Non seulement le Parti
socialiste monopolise le pouvoir mais est parvenu à maîtriser les contre
pouvoirs.
Sans faire de procès
d’intention il suffit de se pencher sur l’histoire pour mesurer les dangers que
représente cette concentration sans précédent dans notre histoire.
Alors même que F Hollande
a réunit moins de 52% de Français sur son nom : victoire certes
incontestable mais somme toute modeste et que la plupart des députés PS élus y
compris à Villeurbanne l’ont été avec moins de 30% des voix du fait d’une
abstention massive qui est plus le signe d’un désintérêt que d’une adhésion
enthousiaste !
Mais le fait est !
Il reste à ceux qui ne peuvent se laisser berner par les promesses socialistes
et qui sont attachés aux valeurs de la démocratie à résister, résister,
résister !
C’est une exigence
économique si l’on ne veut pas que les promesses démagogiques qui vont à
l’inverse d’une gestion saine de notre pays ne le mette dans une position de
faiblesse proche de celle que connaissent la Grèce d’aujourd’hui, l’Espagne ou
le Portugal par exemple. L’impératif budgétaire, l’équilibre des finances
s’imposent parce qu’il n’est pas possible de vivre éternellement à crédit et au
dessus de ses moyens. Les réformes structurelles pour rendre à nouveau la
France compétitive ne souffrent aucun retard et ce n’est pas en revenant aux
recettes éculées du passé que l’on relèvera les défis du futur.
C’est un devoir moral et
social si l’on veut pouvoir préserver le modèle social français que des
générations de travailleurs et d’entrepreneurs ont construit dans une démarche
paritaire et dont la fragilité pourrait ne pas résister aux coups de boutoir de
folles et irréparables mesures clientélistes et les diverses pressions fiscales
qui ne sont que des réponses à court terme à des problèmes de court terme mais
qui mettent l’avenir en péril.
C’est enfin un impératif
démocratique, car la démocratie se nourrit de la diversité, du débat, de la
confrontation des idées, des convictions qui n’existent plus lorsque tous les
pouvoirs sont concentrés dans une même main, dans un même moule idéologique
sans contre pouvoir, sans garde fou.