Perte du Triple A : un peu de décence !

Les socialistes ne reculent devant aucun mensonge quand il s'agit de jeter l'opprobre sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Alors que l'agence Moody's vient de dégrader la note de la France en lui retirant son triple A, le Gouvernement y voit selon Pierre Moscovici la sanction de la « gestion précédente ».

Il faut vraiment un « culot d'acier » pour oser affirmer une telle contre-vérité quand on sait :
  • Que la gauche a gravement obéré la compétitivité française en mettant en place les 35 heures ;
  • Que les socialistes se sont opposés à la mise en place du crédit impôt-recherche qui encourage l'innovation des entreprises ;
  • Qu'ils ont rigidifié le marché du travail en refusant de soutenir des mesures de flexibilité comme la mise en place de la rupture conventionnelle ;
  • Que, depuis le 6 mai dernier, toutes les mesures prises n'ont cessé d'aller à contre-courant de celles mises en place par nos principaux partenaires européens : mise en cause de la réforme des retraites ; annulation des allègements de charge sociales sur les entreprises ; choc fiscal avec une augmentation des prélèvements obligatoires de plus de 30 milliards ;
  • Que ces décisions ont très largement contribué à créer une inquiétude très forte des milieux économiques internationaux et des agences de notation, vilipendées par le candidat Hollande pendant sa campagne.
Après 6 mois de gestion économique chaotique, la perte du triple A sonne comme la condamnation d'orientations économiques incohérentes, sans stratégie et passéistes.

Il est grand temps d'ouvrir les yeux sur le monde et d'accélérer les réformes de structure indispensables au maintien de la position de la France.


Jérôme DUBUS
Secrétaire national en charge de la croissance et des nouvelles libertés économiques