En 2010 la délinquance totale a diminuée de 2%

Encore une fois, la mobilisation et la fermeté de la majorité contre la délinquance a porté ses fruits : en 2010, la délinquance totale a diminué de plus de 2% ! C’est la 8ème année consécutive de recul de l'insécurité en France. On voit bien là toute la différence entre une politique de fermeté qui renforce l’Etat de droit, et la politique laxiste des années Jospin qui avait donné un blanc-seing aux délinquants :
-entre 1997 et 2002, sous le gouvernement Jospin, la délinquance avait augmenté de plus de 17,8%. Depuis 2002, la majorité l’a faite chuter de plus de 16,2%.
-entre 2002 et 2010, nous sommes passés de 67 crimes et délits pour 1000 habitants à 53 pour 1000.

Cette baisse est particulièrement spectaculaire en ce qui concerne :
-les atteintes aux biens (-1,9%). Sur la période 1997-2002, elles avaient bondi de 14,4% ! Entre 2002 et 2010, elles ont diminué de 30%.
-les incendies volontaires de véhicules (-3%), et si l’on s’en tient aux seules nuits du 14 juillet et du 31 décembre, le recul est de l’ordre de -12% !
-les escroqueries (-4,3%)
-la sécurité routière (-6,5%) : pour la 1ère fois sur nos routes il y a eu moins de 4000 morts en une année ! soit près de 300 vies supplémentaires épargnées entre 2009 et 2010.
-le crime organisé (-6,9%). Il avait connu une expansion particulièrement préoccupante sous le gouvernement socialiste : +12,2% de 1997 à 2002, il a reculé de 23,7% depuis l’arrivée de la majorité au pouvoir en 2002 ! Cette très forte diminution depuis 8 ans du crime organisé est la preuve que l’Etat porte des coups décisifs aux réseaux mafieux, qui sont le pire fléau pour notre société. Cela se traduit à la fois :
• par un recul massif des crimes de sang : jamais il n'y a eu aussi peu d'homicides ! En 2010, la France en a recensé 675, contre 1119 en 2002, soit une baisse de 40%. Et quand un meurtre ou un assassinat est commis, les auteurs suspectés sont arrêtés et livrés à la justice dans 9 cas sur 10.
• par des saisies très importantes de drogue : en 2010, les forces de police ont saisi 60 tonnes de drogue, pour une valeur marchande de 560 millions d'euros.

Bien sûr, ces très bons résultats ne signifient pas que la majorité va se démobiliser. Au contraire, il demeure certains points noirs sur lesquels il faut redoubler d’efforts :
-les cambriolages ont augmenté de 1,1%. Cependant cette hausse a été quasiment stoppée en 2010 (les cambriolages avaient augmenté de 5,5% en 2009) et les forces de police et de gendarmerie ont accentué leur pression sur ces délits puisque le nombre d'individus mis en cause a augmenté de 2,3% pour les cambriolages de résidences principales et secondaires.
-les violences aux personnes sont en hausse de 2,5%.
• L’augmentation de ces violences –évidement intolérables- a toutefois considérablement ralenti, comparée au rythme annuel de hausse plus de 10% par an sous le gouvernement socialiste !
• Le phénomène des violences est désormais circonscrit géographiquement: sur 90% du territoire, les violences sont en baisse. Les difficultés subsistent dans les grandes agglomérations en particulier en Ile-de-France, où 2/3 des vols avec violences sont dus aux vols de téléphones portables dans les transports en commun. À Paris et en petite couronne, la police d'agglomération a été mise en place pour organiser une riposte plus efficace à la violence urbaine. Elle devrait vite porter ses fruits et va progressivement être instaurée à Lyon, Lille, Marseille et sans doute aussi à Bordeaux.
• Certaines violences aux personnes ont tout de même baissé :
-On enregistre en particulier -6% pour les personnes âgées, grâce au plan tranquillité seniors mis en place en 2010, qui permet à toute personne âgée qui se sent inquiétée de se manifester auprès d'un correspondant du commissariat ou de la gendarmerie qui organise alors des rondes ou des visites régulières.
-De même, les vols à main armée contre des commerçants ont reculé de 14% en 2010.
-Depuis la mise en place du plan de sécurisation des écoles, les violences scolaires ont chuté de 60% par rapport à la même période de 2009.

En 2011, la majorité entend bien continuer à faire reculer partout la délinquance et faire progresser le respect de l’Etat de droit.
Brice Hortefeux se donne pour cela 3 priorités :
-La baisse des violences aux personnes. Cela passe par une réponse pénale plus adaptée, qui est au cœur de la loi Loppsi 2 adoptée en CMP le 26 janvier dernier. Cette loi promeut notamment la tolérance zéro contre les délinquants les plus durs en instaurant : des peines planchers pour les primo-délinquants les plus violents (délits passibles d’au moins 7 ans d’emprisonnement) ; 30 ans de période de sûreté punissant les assassinats (notion de préméditation) et les meurtres de policiers commis en bande organisée ainsi que la possibilité pour les jurys d’assise de prononcer une peine d’expulsion du territoire pour les criminels étrangers.
Par ailleurs, la majorité va aller au bout de sa réflexion sur l’introduction de jurés populaires pour l’application des peines afin de réduire le risque de récidive et de rapprocher les Français de leur justice. Pourquoi aussi ne pas s’interroger sur la possibilité d’interdire la remise en liberté conditionnelle d'un criminel dès lors qu'il s'agit de peines lourdes et qu'il n'a pas accompli par exemple les deux tiers, ou dans certains cas, la totalité de sa peine ?

-La lutte contre la drogue. C’est une urgence alors qu’en France 40% des 15-16 ans en sont déjà été victimes. Les coups de boutoir que nos forces de police et de gendarmerie ont porté contre le crime organisé en 2010 vont se poursuivre en 2011. En 2010, 10 000 halls d’immeubles, dont l’occupation est dorénavant un délit selon la Loppsi 2, ont été sécurisés en Seine-Saint-Denis : ils étaient souvent des sanctuaires pour les dealers. Les opérations « coup de poing » ont été également multipliées dans les quartiers par exemple à Marseille. Cette pression intense sur les dealers va encore se resserrer.

-La délinquance des mineurs. Nous réfléchissons actuellement à abaisser la majorité pénale à 16 ans dans la foulée d’un renforcement de l’arsenal pénal contre les mineurs (peine plancher et possibilité de placement en détention pour jeunes de plus de 13 ans par exemple). L’enjeu c’est évidemment de combattre l’impunité et d’apporter une réponse systématique dès la première infraction. La réponse doit être rapide, ferme et adaptée à l’âge du délinquant et à la gravité des faits commis.
Selon la Loppsi 2, le procureur pourra recourir à la comparution des mineurs sans passer par un juge des enfants, si le mineur délinquant à fait l’objet d’une procédure ou a été condamné dans les 6 mois précédents.
Ce texte prévoit également un couvre-feu individuel pour les mineurs délinquants, sanction éducative qui sera prononcée par le tribunal des enfants. En revanche, le couvre-feu général sera décidé par le préfet.


La majorité va rester en 2011 très mobilisée sur le front de la délinquance pour assurer la sécurité car renforcer la sécurité des Français, c’est garantir leur liberté !