Résultats des élections sénatoriales : l'UMP conserve la majorité absolue

Les élections régionales et cantonales de 2004, les élections cantonales et municipales de 2008, toutes défavorables à la droite laissaient prévoir le recul mécanique du nombre de sénateurs de la majorité sénatoriale.
Les résultats intervenus démontrent que la majorité sénatoriale a mieux résisté que prévu.

En effet, on oublie trop souvent que l’élection sénatoriale, quel qu’en soit le mode, est d’abord l’appréciation d’une personnalité. Les électeurs ont tous une relation de proximité avec les candidats.

Dans ces conditions, parfois à cause des divisions, parfois en raison d’une offre politique inappropriée, chacun des camps connait des déceptions en même temps que des succès inespérés.

Comme on pouvait s’y attendre, la majorité sénatoriale ne change pas de sens et l’UMP, grâce à ses alliés, comme c’était déjà le cas, conserve la majorité absolue.

Il faut donc cesser de critiquer le Sénat en disant qu’il ne rend pas compte de la majorité réelle du pays mais bien apprécier que s’il est un amortisseur des grandes amplitudes de la vie politique, il les traduit toujours, permettant ainsi la stabilité de nos institutions.