L’année 2009 placée sous le signe de la solidarité et de l’action

En présentant ses vœux aux Français le 31 décembre au soir, le président de la République s’est montré résolu à "poursuivre les réformes" et à lutter contre la crise grâce au plan de relance. Le Premier ministre a souligné la volonté du Gouvernement d’"agir dans un souci de justice sociale".

Après une année 2008 "rude" et alors que "les difficultés qui nous attendent en 2009 seront grandes", le chef de l’Etat a rappelé sa volonté de poursuivre les réformes "car de cette crise va naître un monde nouveau auquel nous devons nous préparer en travaillant plus, en investissant davantage, en poursuivant les réformes qu’il n’est pas question d’arrêter car elles sont vitales pour notre avenir".

"Après avoir préservé les économies de chacun grâce au plan de sauvetage des banques, ce sont les emplois de tous qu’il faut désormais sauver. Le plan de relance massif de l’investissement de 26 milliards d’euros qui a été décidé y contribuera. C’est un effort considérable. Des mesures ont été arrêtées pour sauver notre industrie automobile, en contrepartie de l’engagement des constructeurs de ne plus délocaliser leur production. D’autres initiatives seront prises avec le fonds souverain dont nous nous sommes dotés pour préserver notre tissu industriel" a déclaré Nicolas Sarkozy.

François Fillon a tenu à saluer "la volonté réformatrice" réaffirmée par le président de la République qui a su "montrer la voie de l’espoir en refusant de se résigner. Il sait qu’il peut compter sur ma détermination et celle du Gouvernement pour agir dans un souci de justice sociale autant que d’efficacité économique, afin que notre pays saisisse l’opportunité de la crise pour se moderniser et se renforcer. Le plan de relance, annoncé par le président de la République le 4 décembre dernier, et préparé en un temps record, sera le fil rouge de notre action car c’est maintenant que les Français ont besoin d’être soutenus et épaulés face à la crise financière et économique qui frappe le monde. Nos efforts porteront sur l’investissement et sur l’emploi, conditions sine qua non de la survie de notre tissu industriel et de notre pacte social".

Alors que prend fin la Présidence française de l’Union européenne, François Fillon est revenu sur le rôle de l’Europe : "le centre de décision et d’action dont le monde a tant besoin".
Il a affirmé qu’à présent, "c’est au Proche-Orient que la parole de la France est attendue, dans une situation tendue. En se rendant dans la région dès lundi, le président de la République montre que la France est prête à aider à la résolution des conflits, fidèle ainsi à ses valeurs et à sa vocation historique".