Voeux de Nicolas Sarkozy aux forces économiques


Voeux de Nicolas Sarkozy aux forces économiques
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Lors de ses vœux aux forces économiques le 15 janvier à Vesoul, le président de la République a exigé des banques françaises de nouvelles contreparties en échange des aides de l’Etat.
Concernant les banques françaises, le chef de l’Etat a demandé aux dirigeants de renoncer à leur bonus cette année en contrepartie du soutien financier que l’Etat leur a apporté. Christine Lagarde sera chargée d’étudier les conditions d’une nouvelle intervention de l’Etat pour soutenir les banques françaises. Une "intervention assortie de trois nouvelles contreparties" : elles portent sur le financement de projets précis, sur les dividendes versés aux actionnaires et sur la rémunération des dirigeants.
Le chef de l’Etat a rappelé qu’il légiférait si les recommandations du Medef et de l’Association française des entreprises privées (Afep) encadrant les rémunérations des dirigeants n’étaient pas appliquées "à la fin du trimestre".
Les moyens d’Oséo, la banque publique d’aide aux petites et moyennes entreprises, seront renforcés pour lui permettre de garantir "jusqu’à 90 %" du montant des prêts aux entreprises contre 70 % précédemment.
En octobre, Oséo avait été autorisée à prendre 5 milliards d’euros de risques supplémentaires pour garantir l’accès des entreprises au crédit dans le cadre d’un plan de 22 milliards d’euros dédié au financement des PME.
Les demandes des PME restant très fortes, le plan de relance a renforcé les mesures en faveur des PME à hauteur de 4 milliards d’euros de prêts, au travers d’un nouveau renforcement des interventions d’Oseo.
Pour la filière automobile, le chef de l’Etat a assuré que de nouvelles ressources seront mobilisées pour soutenir le secteur. "On vous aidera de toutes nos forces, mais on se battra aussi pour que des sites qui représentent l’identité française soient préservés", a-t-il expliqué lors de la visite à l’usine PSA de Vesoul. Concrètement, le Gouvernement "prendra des décisions pour aider nos constructeurs à garder nos emplois et nos industries en France, à soutenir l’évolution vers la voiture électrique, à alléger les charges", a-t-il ajouté.