François Hollande et l’international : entre reniement personnel et trahison de la parole de la France

1/ François Hollande, pour ses premiers sommets internationaux, a crié très fort « victoire » pour masquer que, sur le fond, il avait réussi « l’exploit » de renier à la fois la parole de la France et ses propres engagements de campagne ! D’ailleurs, François Hollande a refusé que des journalistes étrangers participent aux conférences de presse qu’il a données aux Etats-Unis, comme s’il avait eu peur de répondre à leurs questions qui auraient pu être dérangeantes…

2/ Ce G8 n’a abouti à rien de concret ! François Hollande n’a rien proposé hormis de prononcer le mot « croissance », comme si c’était une nouveauté, comme si quelqu’un était hostile à la croissance. En se refusant de s’engager de la discipline budgétaire, qui est aujourd’hui la première condition de la croissance, François Hollande a isolé la France au sein du G8.

3/ A l’OTAN, François Hollande a renié ses promesses de campagne et trahit la parole de la France. François Hollande avait promis durant sa campagne que la France anticiperait son retrait d’Afghanistan avant la fin de l’année 2012, au mépris de la parole donnée à nos alliés de l’OTAN. La France contredit ses engagements vis-à-vis de ses alliés. Ce départ précipité est très complexe sur le plan matériel et risque de mettre nos hommes et les populations locales en danger.

4/ François Hollande n’a pas tenu sa promesse aux Français. Il indiquait que tous nos hommes seraient revenus en France d’ici la fin de l’année 2012. Mais à l’issue du Sommet des 20 et 21 mai, François Hollande nous indique « en 2013 demeureront uniquement des formateurs pour les forces de police et pour les cadres de l’armée afghane ». C’est contraire à son engagement de campagne qui ne faisait aucune distinction entre force combattante et autre présence militaire.

L’Afghanistan et le G8 constituent un cas exemplaire de la politique de gribouille de M. Hollande.