La réponse à la crise impose le sang froid

Le Président de la République a clairement montré la voie en prenant des initiatives d'urgence en direction des PME, du secteur du bâtiment, des épargnants ou des établissements bancaires eux mêmes et en appelant à plus de coordination et de régulation, en Europe et dans le monde.

Ce n'est pas au moment où se déroule le G7 à Washington et où la proposition française devenue européenne d'un sommet international vient de recevoir le soutien d’Henry PAULSON, Secrétaire d'état au trésor américain, que l'agitation politico-médiatique en France doit envoyer le signal de la panique aux Français.

Rumeurs infondées de remaniement, polémiques sur les propositions faites par des responsables politiques ou critiques d'un autre âge sur la stratégie de vérité choisie par la France sur la gravité de la crise, sont autant de signaux irresponsables envoyés à un moment où, plus que jamais, l'unité est essentielle. Une démarche unitaire et une réponse coordonnée sont indispensables au retour de la confiance sur les marchés.

Aucune idée ne doit être rejetée à priori et sans débat, même si on est en droit de dire que toute proposition qui n’irait pas dans le sens de l’impérieuse nécessité d’apporter des réponses coordonnées en Europe plutôt que le chacun pour soi, renforcerait la déstabilisation du système.
Les procès en sorcellerie venant de ceux- là même qui ne proposent aucune politique alternative, sont malvenus.Les rumeurs entretenues sur tel ou tel ministre alors qu'ils sont totalement engagés dans l'action pour combattre la crise sont indignes.
On est en droit d'attendre des responsables politiques de droite et de gauche ainsi que des journalistes, du calme et du sang froid.