Jean-François Copé : « Nous avons tout notre temps pour rappeler que les décisions de François Hollande sont négatives pour l'économie de notre pays »

La session extraordinaire du Parlement convoqué par le Gouvernement socialiste a pour principal objet de détricoter l'ensemble des mesures impulsées sous le précédent quinquennat par Nicolas Sarkozy en faveur de l'emploi et du pouvoir d'achat des Français. Abrogation des exonérations fiscales et sociales liées aux heures supplémentaires, augmentation des cotisations sociales et salariales pour financer le retour partiel à la retraite à 60 ans, augmentation de la fiscalité sur l'épargne et l'intéressement…

Le pouvoir socialiste, pour rester fidèle à une idéologie qui est en décalage complet avec les réalités de notre société et des exigences économiques liées à la crise, préfère faire les poches des classes moyennes et populaires en taxant les Français qui veulent travailler plus et imposer à tous les Français un effort financier supplémentaire.

« Toutes ces options ont un point commun : elles portent atteinte à la compétitivité des entreprises et au pouvoir d'achat des Français », résume Jean-François Copé qui, lors du point presse hebdomadaire de l'UMP, a marqué non seulement sa « très grande inquiétude » mais aussi son « indignation » sur la façon dont les débats se déroulent à l'Assemblée nationale.

Aux députés de notre famille politique qui argumentent point par point sur tous les aspects et conséquences de ce néfaste retour en arrière au détriment de millions de salariés, les députés de gauche répondent avec agressivité et morgue. « Nous avons été insultés, injuriés, piétinés. Il faut que la nouvelle majorité intègre que nous sommes dans une démocratie, que tous les Français n'ont pas voté pour François Hollande et que nous sommes en droit d'attendre un débat où l'on respecte leurs sensibilités », relève Jean-François Copé.

« Nous avons tout notre temps pour rappeler que les décisions de François Hollande sont négatives pour l'économie de notre pays », poursuit Jean-François Copé étonné du « niveau d'impréparation » par la majorité socialiste de cette session extraordinaire du Parlement. « En dehors de la détaxation des heures supplémentaires, il n'y a aucune réforme structurelle, aucune mesure courageuse au rebours de ce qui se fait dans tous les pays européens », déplore Jean-François Copé.

En juillet 2007, lors de la session extraordinaire du Parlement, la nouvelle majorité avait lancé la réforme des universités, instauré le service minimum, voté des textes budgétaires ainsi que des mesures fiscales permettant l'exonération des droits de succession, la déduction des intérêts d'emprunt, la défiscalisation des heures supplémentaires, l'instauration de peines-plancher pour les mineurs récidivistes. Un travail de fond et non de l'idéologie !