nouveau coup porté, en catimini et dans la plus grande déloyauté, au pouvoir d’achat des classes moyennes par la majorité de gauche

Jean-François Copé s’indigne du nouveau coup porté, en catimini et dans la plus grande déloyauté, au pouvoir d’achat des classes moyennes par la majorité de gauche
Après avoir décidé d’augmenter les cotisations des salariés pour financer le retour à la retraite à 60 ans, de doubler le forfait social sur l’intéressement et la participation et de taxer les heures supplémentaires, voilà que la majorité socialiste semble aller un degré plus loin dans le matraquage fiscal de tous les Français qui travaillent.

Les socialistes veulent en effet taxer rétroactivement toutes les heures supplémentaires effectuées par les salariés depuis le 1er janvier 2012. C’est un véritable coup de Jarnac pour tous ces Français qui pensaient légitimement que les heures supplémentaires qu’ils avaient réalisées depuis le début de l’année ne seraient pas fiscalisées et qui vont donc devoir payer des impôts qu’ils n’avaient pas prévus et provisionnés.

D’un point de vue économique comme d’un point de vue éthique c’est une décision particulièrement choquante : alors que François Hollande ne cesse de repousser les décisions essentielles pour défendre notre compétitivité, avec cette mesure, il s’empresse de ponctionner rétroactivement d’environ 1 milliard d’euros supplémentaires, le pouvoir d’achat des salariés, employés, ouvriers.

Cette manière d’agir brutale et lâche risque d’aggraver encore la situation sur le front de la croissance et du pouvoir d’achat. L’opposition combattra de toutes ses forces cette mesure profondément injuste.

Jean-François Copé
Secrétaire général de l'UMP