Tribune du groupe UMP dans le Viva de juillet 2012


Le parti socialiste détient désormais en France à l’image de Villeurbanne les pleins pouvoirs et peut régner en parti unique

Les grandes villes en majorité, les départements, les régions, le Sénat, l’Elysée et depuis le 17 juin l’Assemblée Nationale sont entre ses mains …
Il faut y rajouter une presse complaisante, un syndicat de la Magistrature servile, des syndicats atones.
Non seulement le Parti socialiste monopolise le pouvoir mais est parvenu à maîtriser les contre pouvoirs.
Sans faire de procès d’intention il suffit de se pencher sur l’histoire pour mesurer les dangers que représente cette concentration sans précédent dans notre histoire.
Alors même que F Hollande a réunit moins de 52% de Français sur son nom : victoire certes incontestable mais somme toute modeste et que la plupart des députés PS élus y compris à Villeurbanne l’ont été avec moins de 30% des voix du fait d’une abstention massive qui est plus le signe d’un désintérêt que d’une adhésion enthousiaste !
Mais le fait est ! Il reste à ceux qui ne peuvent se laisser berner par les promesses socialistes et qui sont attachés aux valeurs de la démocratie à résister, résister, résister !
C’est une exigence économique si l’on ne veut pas que les promesses démagogiques qui vont à l’inverse d’une gestion saine de notre pays ne le mette dans une position de faiblesse proche de celle que connaissent la Grèce d’aujourd’hui, l’Espagne ou le Portugal par exemple. L’impératif budgétaire, l’équilibre des finances s’imposent parce qu’il n’est pas possible de vivre éternellement à crédit et au dessus de ses moyens. Les réformes structurelles pour rendre à nouveau la France compétitive ne souffrent aucun retard et ce n’est pas en revenant aux recettes éculées du passé que l’on relèvera les défis du futur.
C’est un devoir moral et social si l’on veut pouvoir préserver le modèle social français que des générations de travailleurs et d’entrepreneurs ont construit dans une démarche paritaire et dont la fragilité pourrait ne pas résister aux coups de boutoir de folles et irréparables mesures clientélistes et les diverses pressions fiscales qui ne sont que des réponses à court terme à des problèmes de court terme mais qui mettent l’avenir en péril.  
C’est enfin un impératif démocratique, car la démocratie se nourrit de la diversité, du débat, de la confrontation des idées, des convictions qui n’existent plus lorsque tous les pouvoirs sont concentrés dans une même main, dans un même moule idéologique sans contre pouvoir, sans garde fou.