Pour Franck Riester, Jean-Marc Ayrault n'a pas su convaincre et a préféré s'engoncer dans ses certitudes

Hier soir sur France 2, Jean-Marc Ayrault s'est montré très à l'aise pour défendre, dans de grandes envolées lyriques, les mesurettes coûteuses promises par le candidat Hollande. Il n'a pas eu de peine à défendre la politique de détricotage systématique et obstiné des réformes de Nicolas Sarkozy et il est très bien parvenu à vanter le recyclage des vielles lubies socialistes que sont les emplois d'avenir, le découragement des heures supplémentaires ou encore les petits cadeaux distribués par pur électoralisme.

Par contre, dès qu'il était poussé au-delà de ces récitations de la catéchèse socialiste, Jean-Marc Ayrault a semblé beaucoup plus hésitant. Acculé plusieurs fois par les journalistes ou par Nathalie Kosciusko-Morizet, le Premier Ministre a montré malgré lui que l'action du gouvernement n'a aucune cohérence et manque cruellement de préparation.

Sur les questions fiscales, sur la question du droit de vote des étrangers, sur la question de la compétitivité, sur tous les sujets majeurs, Jean-Marc Ayrault n'a pas su convaincre et a préféré s'engoncer dans ses certitudes, mâtinées de sectarisme idéologique.

Franck Riester
Député de Seine-et-Marne
Secrétaire national de l'UMP en charge de la communication