Rentrée politique de François Hollande : un président dépassé

1°) François Hollande, totalement dépassé par la crise, a confirmé que le changement ce n'est pas pour maintenant.
François Hollande s'était ingénié à expliquer que tout était de la faute de Nicolas Sarkozy, niant la réalité de la crise… Aujourd'hui, il feint de découvrir qu'il y a une crise. Mais l'imposture a éclaté au grand jour : Monsieur Hollande nous avait promis le changement pour maintenant ! Une chose est claire : le changement c'est pour plus tard. Rendez-vous a été fixé pour 2014. Jusqu'au prochain report.

2°) Sur l'emploi, nous n'avons que des mesures coûteuses et inefficaces qui rappellent le temps du dirigisme et de l'économie administrée : les emplois d'avenir précaires, publics et coûteux ; le contrat de génération, non financé et qui va favoriser les effets d'aubaine.

Ce n'est pas en créant des contrats, qu'on créé des emplois, c'est en favorisant la croissance, par des réformes de structure, qu'on fera reculer le chômage.

3°) Sur la dette, François Hollande nous a annoncé 20 milliards d'impôts nouveaux, après les 7 milliards d'impôts votés en juillet, et seulement 10 milliards d'économies…

Au total, près 3/4 d'impôts pour 1/4 d'économies, c'est l'inverse de ce qu'il fallait faire ! Créer des impôts, c'est tellement plus facile que de baisser les dépenses. L'impôt sur le revenu sera notamment augmenté pour 16 millions de ménages des classes moyennes.

François Hollande, mal à l'aise dans son habit de Président est immobile, conservateur alors que la crise nous commande sans attendre de mettre en œuvre des réformes de structure qui sont les seules à même de relancer notre économie.